Peut-on se passer des mythes ?
Publié le 24/12/2005
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D’ordinaire, le mythe n’a pas bonne presse. L’expression « C’est un mythe « renvoie à une affabulation, à un récit faux, voire à de la « mythomanie «. Cependant, réflexion faite, le mythe peut-il être simplement tenu pour quelque chose de faux et de trompeur ? Ainsi, se passer des mythes correspond-il à l’exigence de prôner le vrai au détriment du faux ? En ce sens, le libellé de notre sujet ouvre deux pistes de réflexions : d’une part, le « peut-on « exprime la capacité qu’a l’homme de refuser les mythes : est-il possible que l’homme renonce au mythe ? C’est, en filigrane, la question de l’origine et de la destination du mythe qui se pose ? Comment le mythe a-t-il surgi et dans quel but ? D’autre part, le « peut-on « renvoie à un « est-il permis de « ou, plus simplement, « est-il recommandé de «. De ce point de vue, quand bien même le mythe ne nous serait pas apparu comme lié de part en part à l’homme, c’est bien la question du rôle du mythe qui demande un examen plus approfondi : quel rôle joue le mythe ? Par quels moyens ? Quelle est sa nature et sa structure profonde ? Comment se situe-t-il vis-à-vis de la raison ? Voilà tout un faisceau de questions qu’il s’agit de poser clairement.
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