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peut-on vivre libre sans lois?

Publié le 08/03/2005

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point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois [ ..]. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes. ». La loi est l'expression de la volonté générale, c'est-à-dire du Peuple, mais aussi de tout bon citoyen. Or, obéir à ce que l'on veut, et plus précisément ce que l'on doit vouloir est le contraire de l'esclavage selon Rousseau. Montesquieu écrit « la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir ». d)                 La loi juste n'est pas une loi envisagée par le citoyen comme une contrainte car elle est en accord avec sa propre volonté, parce que le citoyen perçoit la justice de la loi. Le principe d'obligation de la loi devient interne, il s'agit d'une obligation morale consentie.     3.

Le sujet traité fait surtout référence à la loi civile dans la mesure où l’on ne peut transgresser les lois naturelles, et parce que les lois morales sont des lois qui sont le fruit d’un consentement quand elles sont suivis. A première vue, il n’y a pas dans les lois morales véritablement de contraintes extérieures. Le sujet renverse l’idée que les lois sont des obstacles à la liberté en en faisant au contraire des conditions de possibilité de la liberté. Peut-on vivre libre sans loi ? Autrement dit, peut-on se passer de la loi pour être libre ? Cela engage une certaine conception de la loi qu’il nous faudra éclaircir et nous pousse à nous interroger sur la nécessité de l’obligation en plus de l’obligation morale.

« être à tout instant dépouillé de ses biens et tué.

Dans une société civile, seul le pouvoir de l'États'arroge ce droit.

Un Etat capable de protéger tous les citoyens de la violence des uns et des autres,de garantir la sécurité de leurs corps et de leurs biens, de leur assurer la jouissance des fruits de leurtravail, de faire régner la paix, la civilité, le savoir et la sociabilité ne peut être que despotique.

Poursortir les hommes de l'empire des passions, de la guerre, de la crainte, de la pauvreté, de la solitude,de l'ignorance et de la férocité, l'État est une puissance absolue, instituée en vue de la paix et de lasécurité.

"Quiconque a droit à la fin, a droit aux moyens." Chaque homme ou assemblée investis de lasouveraineté sont juges absolus de tous les moyens nécessaires pour protéger ou garantir cette fin."Une doctrine incompatible avec la paix ne peut pas davantage être vraie, que la paix et la concordene peuvent être contraires à la loi de nature." La seule manière d'ériger un État est que tous confientleur pouvoir et leur force à un seul souverain (homme ou assemblée).

Toutes les volontés doivent êtreréduites à une seule volonté.

L'État n'est pas un consensus ou une concorde, mais une unité réelle detous en une seule et même personne. 2.Les conditions de la liberté par la loi a) Pour Rousseau, l'état de nature n'est pas un état de guerre.

Les lois n'ont, par ailleurs, pas pour fonction d'assurer la sécurité mais de rendre possible laliberté des citoyens, à condition pourtant de distinguer les loistelles qu'elles sont des lois telles qu'elles doivent être.

Les loistelles qu'elles sont, à l'époque où écrit Rousseau et selon sonjugement, sont des chaînes qui lient les peuples modernes etles réduisent à l'état d'esclavage. b) A l'état de nature, l'homme n'est pas libre pour autant ou du moins pas au même sens de la liberté.

Si l'homme naturelest libre, il reste l'esclave de ses propres inclinations, de sesbesoins naturels. c) L'homme n'accède à la vraie liberté que dans l'état civil et grâce aux lois.

Rousseau écrit dans Lettres écrites de la Montagne : « Il n'y a [...] point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois [ ..].

Un peuple libre obéit,mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; ilobéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par la force deslois qu'il n'obéit pas aux hommes.

».

La loi est l'expression de lavolonté générale, c'est-à-dire du Peuple, mais aussi de toutbon citoyen.

Or, obéir à ce que l'on veut, et plus précisémentce que l'on doit vouloir est le contraire de l'esclavage selonRousseau.

Montesquieu écrit « la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir ». d) La loi juste n'est pas une loi envisagée par le citoyen comme une contrainte car elle est en accord avec sa propre volonté, parce que le citoyen perçoit la justice de la loi.

Le principe d'obligationde la loi devient interne, il s'agit d'une obligation morale consentie. Il n'y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au dessus des lois ; dans l'état même de naturel'homme n'est libre qu'à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous.

Un peuple libre obéit, mais il nesert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par laforce des lois qu'il n'obéit pas aux hommes.

Toutes les barrières qu'on donne dans les républiques aupouvoir des magistrats ne sont établies que pour garantir de leurs atteintes l'enceinte sacrée des lois : ilsen sont les ministres, non les arbitres, ils doivent les garder, non les enfreindre Un peuple est libre,quelque forme qu'ait son gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point l'homme, maisl'organe de la loi.

En un mot, la liberté suit toujours le sort des lois, elle règne ou périt avec elles ; je nesache rien de plus certain. Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte.

Le courage et lavolonté sont indispensables à une telle liberté.

Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut.

Dece fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté.

La liberté individuelle et laliberté collective peuvent toutefois s'opposer.

Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre denécessité.

La question reste de savoir si on est libre ou si on le devient. éléments d'explication • Rousseau cherche à définir un État idéal, dans lequel pourraient être conciliées liberté et vie communautaire.

Nousavons en effet définitivement quitté l'état de nature.

Il ne nous est plus possible de vivre seul, indépendant d'autrui;il faut renoncer à une liberté naturelle dans laquelle chacun, n'ayant aucun rapport avec autrui, a « un droit illimité àtout ce qui le tente et qu'il peut atteindre», droit « qui n'a pour bornes que les forces de l'individu » (Contrat socialI, 8).Mais l'existence sociale, devenue nécessaire, engendre sou¬vent la servitude la plus humiliante, la plus dégradante,. »

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