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Philosophie Esthétique Commentaire de Texte Panofsky

Publié le 19/03/2012

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philosophie

Depuis toujours, l’art reste pour les hommes un grand sujet de mystères. Ce texte est extrait de L’œuvre d’art et ses significations écrit par Erwin Panofsky, historien de l'art et un essayiste allemand du XXème siècle, d'origine juive émigré aux États-Unis.  Dans ce texte, l’auteur décrit sa vision et son point de vue quant au propre de la définition d’une œuvre d’art. Panofsky s’interrogera sur ce qu’est l’art, sur le rôle de l’artiste, sur son utilité etc…. Panofsky soulève un problème qui depuis toujours interroge les hommes à savoir par quoi peut-on réellement définir une œuvre d’art. Ceci soulève bien sur un certain nombre de questions sur les sujets relatifs à l’art ; tout d’abord quel-est le rôle de l’esthétique dans une œuvre d’art ? Puis si l’esthétique n’est pas le seul élément rentrant en compte dans la définition d’une œuvre d’art, quels-en sont donc les autres éléments ? Quel-est le rôle de l’artiste dans la conception d’une œuvre d’art ? Et celui du spectateur ? Y a-t-il une limite à l’art ou elle n’est posée et définit que par le point de vue du spectateur ou de l’artiste ? Nous étudierons toutes ces questions en trois points au travers du texte de Panofsky 

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« suite.

Nous pouvons ici penser au peintre impressionniste qui avait ouvert en parallèle à l’exposition annuelle de la galerie des beaux arts le salon « des refusés » ouvert en 1863 où étaient exposées les œuvres des artistes qui n’avaient pas été accepté.

Ce salon a accueilli des œuvres de Pissarro ou encore de Manet peintre à la source du mouvement impressionniste.

C’est à partir de cette période que les notions de beauté et d’esthétique ont été remises en question mais est-ce pourtant pour cela que les œuvres d’art sont dépourvues de qualité esthétique ? Dans ce second moment du texte Panofsky va émettre la thèse que même si l’artiste ne souhaite pas mettre en valeur la part esthétique de sont œuvre, pourtant l - 5 « toujours une œuvre d’art possède une signification esthétique ».

Soit donc que même si Greuze veut dans ses tableaux crée de l’empathie pour faire ressortir la « nature humaine » selon les dire de Diderot, ses œuvre n’en est pas moins une signification esthétique.

Cette qualité de l’ œuvre d’art est peut-être inconsciente chez l’artiste mais présente malgré lui.

Au-delà de l’intention de l’artiste, le spectateur a le désir, possiblement inconscient ici aussi, de percevoir esthétiquement l’ œuvre d’art. Panofsky nous dit que chaque œuvre d’art l - 6, 7 « qu’elle ait ou non servi une intention pratique, et qu’elle soit bonne ou mauvaise, elle demande a être esthétiquement perçue.

».

En effet il ne s’agit plus ici de savoir si l’esthétique a quelque chose à voir ou non avec la qualité d’une œuvre d’art.

Nous pouvons ici faire allusion à beaucoup d’artistes et de philosophes modernes qui ne voient dans l’art aucun besoin de suivre des critères de beauté préétablis et subjectifs.

Il s’agit ici au- delà de savoir si l’esthétique est une invention humaine, elle en possède une signification esthétique contextuelle.

En effet dans toutes les civilisations, l’esthétique est présente et chaque individu possède une référence esthétique face à une œuvre d’art et ceux malgré le fait qu’il n’y connaisse rien en art et aux philosophies de l’artiste, l’individu se référera toujours à cette notion de beauté et d’esthétique au-delà de la volonté et du message de l’artiste.

Cette référence esthétique qu’un spectateur type donnera d’une œuvre d’art s’arrête-t-elle au monde de l’art ? Enfin nous allons à présent étudier si le point de vue de l’individu spectateur en matière d’esthétique est limité à l’art ou non.

Selon Panofsky l - 8, 9 « Il est possible de percevoir tout objet, naturel ou créé par l’homme, sur le mode esthétique ».

En effet chaque individu lorsqu’il observe pour la première fois un objet dont il ne sait rien, comme un objet d’artisanat très précis par exemple, portera un jugement subjectif sur cette objet en rapport à son esthétique ; qu’il le trouve laid, neutre ou beau.

Comme nous l’avons dit précédemment, l’esthétique est un critère subjectif mais universel que les hommes possèdent pour porter un jugement lorsqu’ils sont dans l’ignorance. Panofsky nous fait donc ici comprendre que les connaissances et le rôle de l’individu face à un objet divers ou à une œuvre d’art sont aussi variées que ce qu’il existe de connaissances et de spécificités chez les individus.

Pour défendre cette thèse Panofsky prend l’exemple de l - 11 « l’arbre », et du « charpentier », de l - 12 « les oiseaux » et « l’ornithologue » et enfin l - 13 « le joueur » et « l’animal sur lequel il a misé ». Chaque individu suivant son besoin verra donc ce qu’il a besoin de voir.

Cette thèse. »

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