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Philosophie et cinéma

Publié le 18/06/2012

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1.                 La philosophie reproche au cinéma de s’avoir éloigné de la réalité, on a perdu sa valeur comme art et il est devenu commerciel. Le cinéma d’aujourd’hui promouvois aussi les non-valeurs, on est devenu automatique.Il nous donne l'illusion de la réalité.

Tout le film sert en quelque sorte de préparation à cette prise de conscience, à cette ultime destruction de l'hallucination cinématographique primaire : l'illusion de réalité, fondement même du cinéma classique.

Le cinéma n'est qu'un stade transitoire vers un état d'illumination dont la concrétisation n'est possible que dans le monde réel - concept dont le contraire s'avère la toile d'images du cinéma. Le spectateur n'est par définition qu'un spectateur, un récepteur passif qui n'a aucune emprise sur l'univers se déployant devant lui.

Le cinéma est un trompe-l'oeil, un paradis artificiel mettant en péril l'ascension vers une forme de conscience supérieure. Le spectateur a la position d'esclave. On se contente de construire un univers artificial. Il y a un état second provoqué par l'expérience cinématographique.

Le cinéma n'en perçoit pas la dimension spirituelle en tant que « perception archaïque « où « tout objet comme tout événement réel ouvre une fenêtre sur l'irréel; l'irréel a pignon sur le réel.

Le rêve totalitaire auquel échappe l'initié en accédant au réel est une perversion du potentiel de l'homme, une farce grossièrement imposée comme vérité où le culte de la violence et des apparences prend le dessus sur une véritable existence philosophique et spirituelle; et l'art décadent des bourgeois, produit industriellement, participe comme la propagande déguisée en divertissement à l'établissement d'une dictature de la médiocrité où les humains finissent littéralement par habiter un cercueil de leur vivant.

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« fond éternel de toute chose.

C'est cette double signification du mot original qui fait qu’on définit l'aura comme « l'unique apparition d'un lointain, si proche soit -il ».

Le cinéma rencontre l’image de la pensée grâce à l’automatisme de l’image ciném atographique, qui renvoie aux mécanismes inconscients de la pensée.

Cette image automatique est d’abord technologique et correspond à l’enregistrement et à la projection, mais l’automatisme affecte également le contenu de l’image et la forme esthétique de celle- ci à travers la manière dont elle est perçue et pensée par le spectateur.

L’automatisme de l’image cinématographique est constitutif de l’articulation formelle du cinéma et de la pensée.

Prendre en compte cet automatisme permet de déplacer, de manièr e féconde, la « vieille » problématique de la mimesis, mal posée lorsqu’elle est comprise comme rapports de ressemblance entre le cinéma et la réalité.

Le cinéma entretient des liens forts avec la réalité, précisément parce qu’il n’est pas représentatif.

D éfini par ses caractéristiques techniques propres, comme « transcription automatique de la réalité », « succession de projections automatiques du monde », son pouvoir tient de n’être pas une représentation subjective.

L’ère de la « modernité » est marquée par la « crainte d’un isolement métaphysique », un « éloignement du monde ».

Le sujet est soumis au doute, au scepticisme concernant ses liens avec le monde et avec autrui, mais aussi à la méfiance que suscite l’intériorité.

Les images construites en film se réfléchissent, retourne alors vers le spectateur.

La réverbération d’un œil à l’autre est opération de sens, de la vision à l’intelligibilité et modifie la distance et les rapports entre le sujet et l’objet.

Il s’agit de résister au pouvoir de séduction des images (« le cinéma, machine à capter »).

Séparation des parties de l'œuvre qui n'est plus une totalité organique mais un montage et comme un appareillage, séparation entre l'œuvre et le spectateur qui se divertit sans se concentrer, séparation avec l a tradition (séparation du temps) aussi et en conséquence : le film « même considéré sous sa forme la plus positive » ne peut être considéré en dehors de « son aspect destructif ».

Il produit « la liquidation de l'élément traditionnel dans l'héritage cultu rel ».

Le cinéma est donc l'art de la coupure du temps entre le passé et le présent, de la coupure par rapport à l'origine par perte de l' aura : il est l'art de l'actualité et donc de l'histoire, c'est -à -dire d'une temporalité sans répétition et faite de s éparation et de déchirure entre les événements.. »

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