Philosophie terminale: Le sujet, La conscience
Publié le 25/08/2025
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Chapitre 3 : Le Sujet, la Conscience
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.Le sujet est usitĂ©: trĂšs ambivalent â il peut avoir des significations trĂšs contradictoires.
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sujet affirmatif: sujet = acteur â le sujet libre autonome
sujet passif: sujet = un ĂȘtre soumis Ă une sujĂ©tion (l'assujettissement) = un objet instrumentalisĂ©e
SchĂ©ma âSujetâ et âPrĂ©dicatâ âM.
Dumont est un homme, un prof de philoâ = câest que quâil est, et ai Ă©tĂ© »
â tous les Ă©lĂ©ments qui le dĂ©finissent objectivement sont ces attributs (prĂ©dicats)
Une sorte de sujet auquel tous les prédicats seraient rapportables.
= sorte de base porteuse: en grec, ancĂȘtre du mot sujet: âsubjectumâ et âhypokeimenonâ = sous
â l'Ăąme c'est l'entitĂ© mĂ©taphysique qui caractĂ©riserait l'ĂȘtre humain dans sa dimension pensante et
transcendante.
DerriĂšre sa propre manifestation dans le monde, qui sâappelle le sujet de mon corps, il y a en moi une seconde
substance qui semble inaccessible, qui est le sujet intérieur pur.
ProblÚme cartésien: Dans quelle mesure la réalité est un réel, et pas un mécanisme de ma conscience
qui me ferait croire quâil y aurait une rĂ©alitĂ© extĂ©rieure ?
âLa vie est un songeâ - Clemenceau â thĂšme baroque de savoir si on rĂȘve notre vie
Ce que nous croyons ĂȘtre une perception est une construction mentale =/= une illusion.
1)â Sommes-nous des substances pensantes ?
I) Lâhomme est-il un sujet mĂ©taphysique? (alternatif: la vie est-elle un songe ?)
âLe Discours de la MĂ©thodeâ 1637 = 1er ouvrage savant fr pour s'adresser Ă tous les hommes douĂ©s de raison.
A partir dâune question trĂšs simple de Descartes: si ce que jâappelle la ârĂ©alitĂ©â câest ce dont jâai conscience.
Jâai
rapport Ă la rĂ©alitĂ©: donc jâai conscience Ă la rĂ©alitĂ©
Lâattitude naĂŻve: je vois ce quâest autour de moi, je constate, comme si mon regard Ă©tait intrinsĂšquement objectif
La conscience est plutĂŽt MA propre reprĂ©sentation formatĂ©e et recadrĂ©e de la rĂ©alitĂ© â ça en dirait plus sur ma
conscience que la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme.
scepticisme de Pyrrhon âtout nâest quâapparence et apparence dâapparenceâ
Descartes: hypothĂšse du malin gĂ©nie > Si tout ça Ă©tait le rĂ©sultat de lâillusion, comment je sais que je ne suis
pas dans cette illusion ?
Descartes: la conscience vient Ă lâargument de la rĂ©alitĂ© (ex: câest vrai car câest le maĂźtre Aristote qui lâa dit et
non pas par un examen personnel et rationnel de l'expérience du vrai)
Descartes: son scepticisme ne fait que croĂźtre.
Il commence Ă remettre en question et avoir des doutes sur tout
ce qui est représenté comme vrai.
Il fait un recommencement à zéro de la réflexion, il fait volontairement suspendre toute croyance.
= doute méthodique.
Accéder au scepticisme grùce au scepticisme.
Il veut un socle, un premier maillon de la chaßne des vérités.
Une certitude intellectuelle indubitable et par conséquent on pourra la considérer comme la 1ere des vérités.
Le doute est aussi une tabula rasa.
On remet une Ă une les choses sur le bureau en sachant ce qu'elles sont et
pourquoi on les met lĂ .
1.â se demander si les choses qui apparaissent sont bien telles qu'elles apparaissent ou bien je les
déforme.
ex: je prend un bùton, il est droit, je la plonge dans l'eau, il a l'air cassé alors qu'il ne l'est pas
â double sens du mot vĂ©ritĂ©: il est vrai que le bĂąton mâa l'air cassĂ© mais il n'est pas vrai qu'il le soit
2.â Il m'apparaĂźt qu'il y a qq chose autour de moi, mais peut ĂȘtre c'est des reprĂ©sentations dans ma tĂȘte:
ex: un jour lorsqu'il s'assoit dans son fauteuil il dit: âil mâest dĂ©jĂ arrivĂ© de rĂȘver que j'Ă©tais dans ce
fauteuil, alors qu'en faite j'Ă©tais tout nu dedans mon lit donc quâest ce qui mâarrete de douterâ
Descartes veut une procédure qui lui apporte la certitude sur des questions mathématiques et morales.
â Il veut une certitude INDUBITABLE douteux = faux / indubitable = vrai
Arrive la question ultime â Comment pourrais je douter que j'existe si je n'existais pas â circularitĂ© / rĂ©flexivitĂ©
du sujet par rapport Ă lui mĂȘme
â Le fait que je doute de ma propre existence avere de façon indubitable cette existence car on ne saurait
penser sans ĂȘtre
Ă chaque fois qu'on demande si on existe, on affirme notre existence â auto affirmation rĂ©flexive
âJe pense donc je suisâ - Descartes
Husserl: pour examiner la réalité, il faut remettre une fois en doute toute chose que nous retrouverons.
MANUEL p.82: Descartes âLe bon sens est la seule la chose du monde la mieux partagĂ©eâ
Le bon sens = la raison, puissance de bien juger, distinguer le vrai et le faux
La capacité naturelle de juger est présente de façon absolument égale à tout homme
â Pourquoi nâest-on pas tous d'accord?
= la maniÚre dont on se sert de ce bon sens fait que nous avons des opinions différentes.
Il faut apprendre Ă penser, et Ă user de ce bon sens.
Hegel: est ce quâil suffit dâavoir un bon sens pour ĂȘtre une bonne personne ? NON, il faut apprendre comment.
â donc tous les hommes sont capables de philosopher
â donc je suis une substance pensante = qqun qui peut faire de la rĂ©flexion
Le moi, l'Ăąme, la substance transcendante c'est la mĂȘme chose.
Est ce que Descartes a eu raison de faire de
lâhomme une entitĂ© mĂ©taphysique et de distinguer la distinction non matĂ©rielle entre les corps et les Ăąmes ? Ce
qu'il est essentiellement c'est un ĂȘtre pensant indĂ©pendant de toute matĂ©rialitĂ©.
Descartes Ă rĂ©ifier (chosifier) le cogito âje penseâ
Descartes se dit, il faut avoir un substratum / Substance = en soi et subsiste en soi-mĂȘme
Il fait du sujet pensant, une chose, et une chose ne pense pas.
C'est une chose spirituelle donc c'est quand
mĂȘme une chose.
hypostasier: transformer en substance â Descartes redevient mĂ©taphysicien
II) L'existence des corps et l'existence de Dieu
Dieu est omniscient (son entendement est infini) / omnipotent
> est ce quâun ĂȘtre infiniment parfait est infiniment parfait s'il nâexiste pas ?
Descartes: Dieu est un ĂȘtre infiniment parfait au plus haut degrĂ© inimaginable â mais ne prouve pas quâil existe
Tout semble contingent (peut arriver ou ne pas arriver) =/= nécessité
Le cogito (je pense donc je suis) nâa pas besoin que Dieu existe, mais il s'auto affirme
Dieu peut créer à partir de rien (ex nihilo)
Descartes: un ĂȘtre infiniment parfait pourrait-il ne pas exister ? Descartes dit non car exister est une perfection
en soi.
Finalement ce qui permet de prouver quâil y a le monde extĂ©rieur â vĂ©racitĂ© divine
â Confiance morale Ă Dieu qui garantit qu'il y a un monde extĂ©rieur
> si on est en permanence dans l'illusion qu'il y a pas de monde autour de moi = Dieu a créé lâhomme en sorte
quâil se trompe tout temps
Si vrai: Dieu = ĂȘtre malin / trompeur qui fait exprĂšs que lâhomme se trompe
2)â Comment le sujet humain dĂ©termine t - il la maniĂšre dont le choses lui apparaissent ( la
subjectivité transcendantale Kantienne )
I) La réfutation de l'idéalisme problématique cartésien par Kant
Idéalisme: doctrine philosophique qui dit que nous avons des idées
â on insiste que câest dâabord dans la reprĂ©sentation mentale que cela se passe
RĂ©alisme (matĂ©rialiste): âil faut juste toucher les objets autour de soiâ
Entre ces deux concepts: Kant dĂ©veloppe lâidĂ©alisme transcendantal = idĂ©es viennent bien de quelque part:
soit on les invente, soit comme dans les rĂȘves, ça vient de lâextĂ©rieur
Kant ne doute pas de lâexistence du monde extĂ©rieur.
Notre pensĂ©e (Kant appelle entendement) nâest pas originaire (ne crĂ©ant pas Ă partir de lui mĂȘme la matiĂšre de
ses propres pensées).
Lâentendement humain est marquĂ© par la finitude.
Descartes: lorsque lâon rĂȘve, les matiĂšres du rĂȘve viennent bien du rĂ©el (des expĂ©riences de la veille)
Lâexistence nâest pas un prĂ©dicat, contrairement Ă la bontĂ©, l'omniscience, etc.
Kant: Lâexistence est un fait.
On doit constater lâexistence Ă travers les canaux des 5 sens.
Notre esprit qui reçoit les alluvions de ce réel
extérieur va les élaborer pour fabriquer la perception de la réalité.
= critique de lâargument ontologique
La promotion de l'existence empirique: ce que Descartes nous dit c'est que la seule expérience que nous
faisons dans le monde réel c'est l'expérience sensible, nous n'avons pas l'intuition de Dieu.
Donc, le mode d'accĂšs au rĂ©el de lâhomme câest ses sensations.
Kant dit que notre capacité de penser est intimement liée à une capacité de recevoir.
Qq chose de la réalité se
manifeste Ă nous car nous avons des organes pour le recevoir.
Ce n'est pas une apparence trompeuse, c'est un
apparaĂźtre.
Cette partie de la réalité qui apparaßt, en grec, c'est le phenomenon
DerriĂšre il y a la chose en soi.
Mais l'homme ne peut que se baser que sur ce qui apparaĂźt
II) Sensibilité empirique et sensibilité transcendantale
(Les maniÚres dont les hommes formate le réel)
ââ SensibilitĂ© empirique: la premiĂšre interface entre nous et le rĂ©el
= notre corps, et donc nos sens.
â Voies d'accĂšs, mais limitĂ©....
»
âââ APERĂU DU DOCUMENT âââ
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