Pour trouver le bonheur, doit-on le chercher ?

« tout ce qui ne dépend pas de mon contrôle.

Pour être heureux, il faut simplement vouloir que les choses arrivent comme elles arrivent et respecter cet ordre naturel des causes.

Par exemple selon la philosophie Stoïcienne, la mort devrait être prise comme une étape naturel qui résulte du fait que la vie n’est plus capable de garder sa réorganisation de la matière, et de ne pas en avoir peur puisque lorsqu’elle sera là, je n’y serai plus.

La mort est fait partie du cours de la vie. Nous pouvons toujours faire de notre mieux en étant bien conscients que tout ce que l'on peut faire ne nous empêche pas de rencontrer des aléas soudains.

Par conséquent, le bonheur ne vient pas nécessairement lorsqu'on va le chercher mais il serait possible en adoptant de nouvelle manière de voir la vie, ou par sa propre pensée plutôt que par des biens matériel , d’atteindre le bonheur plus facilement.

Dans cette seconde partie, nous verrons pourquoi la recherche du bonheur ne dépend pas uniquement de notre volonté, qu’il peut nous échapper ou encore conduire au malheur.

La relation de l’homme avec le temps occupe une place privilégiée dans la littérature et la philosophie du 17e siècle.

L’évocation de la fuite du temps découlent une réflexion sur le pouvoir du temps dans la quête du bonheur.

L’être humain, dans sa nature, ne cesse de se faire des projets pour l’avenir, vivant dans un lendemain incertain et sans pouvoir jouir pleinement dans le présent.

Comme l'écrit Pascal dans ses Pensées : « Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre et nous disposant toujours à être heureux il est inévitable que nous ne le soyons jamais » , on peut en déduire qu’à vouloir chercher absolument le bonheur, l’effet inverse ce produira et nous seront malheureux.

L’homme est pour lui un être faible, intéressé par des occupations qui sont insignifiantes, d’illusions et qui fuit l’angoisse de la mort sans jamais vraiment y parvenir.

Les philosophies, et notamment le Stoïcisme, qui enseignent à trouver bonheur et sagesse en soi-même ont surestimé les ressources humaines.

Ainsi nous nous imaginons constamment vivre une vie meilleure mais sans jamais la vivre, de même que nous nous préparons à être heureux en l’imaginant dans un futur.

Par conséquent on aura beau faire tout ce que l'on voudra pour rechercher le bonheur, il y a une réalité à laquelle on ne peut échapper, celle du malheur.

Le malheur désigne l'événement qui ne s'accorde pas avec ce que nous sommes, il est la négation de nos désirs et de notre imagination, l'opposer même à l'épanouissement de la vie humaine.

Le malheur, en effet, semble souvent venir de l'extérieur, il nous apparaît toujours comme le fruit d'une cause étrangère s'imposant à nous pour détruire ou empêcher notre bonheur.

Le malheur, c'est en quelque sorte le monde extérieur qui s'impose à nous, qui s'introduit en nous et contre nous.

Pascal nous rappelle donc une vérité essentielle : notre rapport au temps impacte lui-même notre accession au bonheur.

Selon lui, le bonheur prend un caractère tragique et met en lumière l’incapacité de l’homme à vivre profiter du présent pour ce qu’il est en disant que le bonheur est recherché par tout le monde, et affirme qu’ « il est inévitable que nous ne le soyons jamais ».

Nous ressassons le passé ou bien nous nous projetons vers l’avenir.

Ainsi, « nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ».

Fuir le présent, c’est fuir la vie, fuir le bonheur.

La quête du bonheur ne peut se situer ni dans l’irréel du passé, ni dans l’éventuel d’un futur.

Apprendre à vivre au présent, à ne pas attendre le bonheur du lendemains, à rester au repos, sont effectivement des conditions sans laquelle cela ne pourrait pas être du bonheur, mais de la peur qui nous empêche de l’atteindre.

Pour Pascal, seul Dieu est assez puissant pour calmer cette peur de l’homme.

On ne peut tricher avec le bonheur, il découle de notre mode de vie, de nos choix et de nos actions.

Le bonheur est une conséquence et non pas un acte.

Le bonheur ne s'explique pas mais se vit et se met sur la route de quiconque. P a g e 2 | 3. »