Devoir de Philosophie

Problématique de la paix: Apport des religions

Publié le 13/04/2012

Extrait du document

Introduction

Notre monde a été marqué par deux grandes guerres à la fin du XXème siècle. Compte tenu des dégâts effectués ou laissés par ces guerres, la culture de la paix est devenue un objet qui préoccupe tout le monde dont : les gouvernements, les organisations internationales, les religions. Nous nous pencherons sur ce dernier point en précisant l’apport de la religion dans la culture de la paix.

 

 

      I.            Approche notionnelle

 

A.   Paix comme contraire de la violence

 

La paix n'est pas l'absence de guerre, ni le contraire de la guerre. Définir la paix comme l'absence de guerre réduit la paix à une vision vide, passive, incomplète et lointaine. Le champ de la paix est bien plus vaste, car le champ de la violence est bien plus vaste que celui de la guerre. Mais la paix n'est pas non plus l'absence de violence, elle est le contraire de la violence.

PLAN

INTRODUCTION

    I.        Approches notionnelles

 

A. Paix comme contraire de la violence

1.   Notion de paix et les implications

2.   Violence et les situations conflictuelles

B.  Conditions de conciliation

1.   La tolérance

2.   La justice-Vérité-Liberté

 

 II.        Apports des religions pour le maintien de la paix

 

A. Définition et fonction de la religion – Critère de la bonne religiosité

B.  Contribution pour la paix sociale

1.   Dialogue inter-religieux

2.   Liberté religieuse

3.  Critères

 

CONCLUSION

LEXIQUE

Source

« 2 Introduction Notre monde a été marqué par deux grandes guerres à la fin du XXème siècle.

Compte tenu des dégâts effectués ou laissés par ces guerres, la culture de la paix est devenue un objet qui préoccupe tout le monde dont : les gouvernements, les organisations internationales, les religions.

Nous nous pencherons sur ce dernier point en précisant l’apport de la religion dans la culture de la paix. I. Approche notionnelle A. Paix comme contraire de la violence La paix n'est pas l'absence de guerre, ni le contraire de la guerre.

Définir la paix comme l'absence de guerre réduit la paix à une vision vide, passive, incomplète et lointaine.

Le champ de la paix est bien plus vaste, car le champ de la violence est bien plus vaste que celui de la guerre.

Mais la paix n'est pas non plus l'absence de violence, elle est le contraire de la violence . 1. Notion de paix et ses implications La paix (du latin pax ) désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation, d'agitation ou de conflit.

Elle est parfois considérée comme un idéal social et politique. Sociologiquement, la paix désigne l'entente amicale de tous les individus qui compose une société.

Elle n'implique pas l'absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par le dialogue. La paix est une activité, pas une passivité.

Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions.

Etre un spectateur passif face aux interactions violentes des autres tue la paix.

Rester passif envoie le mauvais signal.

Cela autorise les violents à augmenter la violence.

C'est en formant un contrepoids, majoritaire, où la paix prime dans les interactions humaines, qu'on peut susciter une remise en cause des "violents" et les éveiller au meilleur d'eux- mêmes.

En restant passif, on se désolidarise de cet effort de contrepoids, on fait le choix de la violence des autres, même si on est le plus doux des êtres. La paix demande une combattivité positive dans nos relations et tout autant face à nos propres impulsions.

Mais définir la paix comme le combat gagné de la raison contre les instincts est faux.

Ce n'est pas par le combat qu'on atteint la paix intérieure, mais en cultivant un état intérieur d'apaisement.

A. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles