Propos sur les pouvoris
Publié le 02/05/2019
Extrait du document
«
Qu'est-ce que le doute? Cela est un état naturel de l'esprit qui s'interroge, qui est
caractérisé à des degrés différents soit par l'incertitude concernant l'existence ou la
réalisation d'un fait, soit par l'hésitation sur la conduite à tenir, soit par la suspension
du jugement entre deux propositions contradictoires.
Lorsque Alain affirme que, douter quand on s'aperçoit que l'on s'est trompé ou
que l'on a été trompé […], que ce doute est comme une violence qui nous est faite, ici,
le fondement du doute est basé sur la connaissance, sur l'éventuelle erreur faite lors
d'un quelconque raisonnement, ou l'éventuelle tromperie qui nous a été faite.
Celui-ci
n'est pas engendré de manière à ce que l'on soit, possiblement triste à cause de cette
sensation d'incertitude, mais afin que l'on puisse corriger les erreurs que nous avons pu
faire, il nous donne une leçon de vie, nous tourmente par moment mais nous donne cet
impression qui fait que nous savons, ensuite, de par la dialectique d'Alain, que nous
devons jamais croire, mais toujours douter, afin de ne pas ressentir ce malaise en notre
être.
Cette soif de connaissances, comme affirma Alain lorsqu'il dit qu'il entend aussi bien
les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables, nous entraîne dans la
croyance, le fait de nous engager dans une idée, le fait de pensée, au plus profond de
nous, qu'une réalité est vraie, mais cette certitude peut nous entraîner à douter, et nous
pouvons alors voir un paradoxe, le fait est que l'on puisse être certain de quelque chose
mais que cette idée conduit à l'incertitude, ici le doute peut alors entraîner le regret
d'avoir cru, comme le dit Alain, donc il peut conduire au regret de la croyance en cette
dialectique.
Mais, le doute peut également engendrer la croyance, croire que l'on s'est
trompé, croire en une erreur possiblement faite mais qui peut être en réalité vraie, nous
pouvons douter d'une croyance alors que cela ne devrait être nécessaire, ici nous
pouvons alors croire en un doute, une incertitude, une éventuelle erreur que nous
avons pu faire.
Alain affirma également que : « C roire, c’est agréable.
C’est une
ivresse dont il faut se priver.
Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix.
[…] ».
Il
renvoie alors au fait que croire est un enthousiasme dont il faut se priver, si on ne s'en
prive pas, on peut dire adieu à la liberté, la justice ou la paix.
On devrait arrêter de
croire si l'on ne veut pas perdre la liberté, la justice ou encore la paix..
»
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