Devoir de Philosophie

Propos sur les pouvoris

Publié le 02/05/2019

Extrait du document

DM TS : ALAIN (1931), Propos sur les pouvoirs Expliquer le texte suivant. La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. « … Le doute est le sel de l’esprit ; sans la pointe du doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. J’entends aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables. Douter quand on s’aperçoit qu’on s’est trompé ou que l’on a été trompé, ce n’est pas difficile ; je voudrais même dire que cela n’avance guère ; ce doute forcé est comme une violence qui nous est faite ; aussi, c’est un doute triste ; c’est un doute de faiblesse ; c’est un regret d’avoir cru, et une confiance trompée. Le vrai, c’est qu’il ne faut jamais croire, et qu’il faut examiner toujours. (…) Croire, c’est agréable. C’est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix. (…) La fonction de penser ne se délègue point. Dès que la tête humaine reprend son antique mouvement de haut en bas, pour dire oui, aussitôt les rois reviennent ». Tout homme, qu'il soit simple d'esprit ou sensé, doté de connaissances plus ou moins fondées, sera un jour, de part son savoir, confronté au doute s'il s'avise que celui-ci a fait une erreur dans son raisonnement. Par conséquent, toute pensée conduisant au doute semble moins problématique que l'acte de douter de son propre raisonnement. Or, en posant la question «Devons-nous douter ?», Alain veut démontrer que la connaissance a besoin du doute afin de pouvoir exister, c'est-à-dire, que le doute permet la conservation des connaissances mais, le doute est un état de l'esprit, quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter ce n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas alors comment peut-on dire que la connaissance a besoin du doute afin de pouvoir exister sachant que le doute revient à admettre que l'on ne sait pas? Ainsi, à l'aide de cet extrait de Propos sur les pouvoirs de Alain (1931), nous allons analyser dans un premier temps la dialectique de l'utilité du doute puis dans un second temps, celle de l'inutilité de celui-ci. Qu'est-ce que le doute? Cela est un é...

« Qu'est-ce que le doute? Cela est un état naturel de l'esprit qui s'interroge, qui est caractérisé à des degrés différents soit par l'incertitude concernant l'existence ou la réalisation d'un fait, soit par l'hésitation sur la conduite à tenir, soit par la suspension du jugement entre deux propositions contradictoires. Lorsque Alain affirme que, douter quand on s'aperçoit que l'on s'est trompé ou que l'on a été trompé […], que ce doute est comme une violence qui nous est faite, ici, le fondement du doute est basé sur la connaissance, sur l'éventuelle erreur faite lors d'un quelconque raisonnement, ou l'éventuelle tromperie qui nous a été faite.

Celui-ci n'est pas engendré de manière à ce que l'on soit, possiblement triste à cause de cette sensation d'incertitude, mais afin que l'on puisse corriger les erreurs que nous avons pu faire, il nous donne une leçon de vie, nous tourmente par moment mais nous donne cet impression qui fait que nous savons, ensuite, de par la dialectique d'Alain, que nous devons jamais croire, mais toujours douter, afin de ne pas ressentir ce malaise en notre être.

Cette soif de connaissances, comme affirma Alain lorsqu'il dit qu'il entend aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables, nous entraîne dans la croyance, le fait de nous engager dans une idée, le fait de pensée, au plus profond de nous, qu'une réalité est vraie, mais cette certitude peut nous entraîner à douter, et nous pouvons alors voir un paradoxe, le fait est que l'on puisse être certain de quelque chose mais que cette idée conduit à l'incertitude, ici le doute peut alors entraîner le regret d'avoir cru, comme le dit Alain, donc il peut conduire au regret de la croyance en cette dialectique.

Mais, le doute peut également engendrer la croyance, croire que l'on s'est trompé, croire en une erreur possiblement faite mais qui peut être en réalité vraie, nous pouvons douter d'une croyance alors que cela ne devrait être nécessaire, ici nous pouvons alors croire en un doute, une incertitude, une éventuelle erreur que nous avons pu faire.

Alain affirma également que : « C roire, c’est agréable.

C’est une ivresse dont il faut se priver.

Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix.

[…] ».

Il renvoie alors au fait que croire est un enthousiasme dont il faut se priver, si on ne s'en prive pas, on peut dire adieu à la liberté, la justice ou la paix.

On devrait arrêter de croire si l'on ne veut pas perdre la liberté, la justice ou encore la paix.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles