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puis je obeir sans renoncer a etre libre

Publié le 08/11/2015

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Communément on dit qu'on est libre lorsqu'on peut faire ce que l'on veut, lorsque personne ne nous commande, lorsqu'on peut choisir. En effet, lorsqu'on obéit directement à une ordre ou à une règle on a le sentiment de ne plus être vraiment libre. Mais, qu'est-ce que « être libre » , ou obéir? La liberté est définie, négativement, comme l'absence de contrainte, d'obstacle et positivement comme la capacité à agir par soi-même. Autrement dit, sur le plan moral est libre celui qui peut faire tout : ceci ou cela ; et sur le plan juridique est libre celui qui est acteur et/ou responsable de ses actes. Tandis que, l’obéissance est définie comme l'acte de se plier à un ordre. C'est basiquement se soumettre à quelqu'un ou quelque chose : suivre une règle morale, un commandement religieux, l'autorité : parents, lois, professeurs, … ou simplement faire ce que demande un supérieur. Et renoncer ? Renoncer est abandonner quelque chose ou décider de s'en passer. Tout compte fait, nous allons nous demander si en effet celui qui obéit renonce à être libre ? Si celui qui se soumet à la volonté d'un autre renonce à son pouvoir de décision ?Ainsi que à quelle condition l’obéissance est-elle compatible avec la liberté ? Pour répondre à ces questions dans un premier moment nous allons étudier l'opposition entre la liberté et l'obéissance. Puis, nous allons mettre en évidence les limites de la liberté. Et enfin, nous allons nous demander si malgré tout on peut dire qu'on est libre.     Dans l'Antiquité, était libre celui qui avait pouvoir sur les autres : le tyran était libre et pas le peuple, le ...

« que sans lui il ne les poudrait pas réaliser.

Il est en effet « inutile à lui-même mais utile pour les autres » comme disait Spinoza dans Traité théologico-politique (1670).

Ainsi, comme avec l'esclave on peut penser au prisonnier.

Avant et aujourd'hui, on dis que le prisonnier n'est pas libre car il n'a pas le liberté de ses mouvements.

Mais, est qu'il n'a pas la liberté de penser ? En effet, on peut distinguer deux types de liberté : la liberté d'action ou de mouvement et la liberté de penser.

La liberté d'action peut notamment être délimité d'une manière ou d'une autre par l'intervention d'une personne, mais ce n'est pas le cas de la liberté de penser.

Malgré l'influence que notre entourage ou les médias peuvent avoir sur nous, à différence des animaux, l'Homme est fait pour penser et il est capable de choisir.

On connaît l'histoire de Sophie, une jeune femme qui avait était obligé de choisir entre sauver la vie de son fils o celle sa fille, après avoir réfléchi elle décide de garder son fils.

Ainsi que la fable philosophique L'Âne de Buridan qui nous montre comment l'âne mort de faim et de soif car il n'arrive pas à choisir entre le seau d'eau ou le seau d'avoine.

On obéit lorsque quelqu'un à une forte influence sur nous mais on ne peut pas forcer quelqu'un à penser quelque chose.

    Grâce à cette capacité de penser un jour la liberté est devenue le libre-arbitre.

Il se défini par la faculté de la volonté à opérer un choix en tout liberté.

L'être humain a l'aptitude de se déterminer librement par lui seul à agir et à penser.

Nonobstant, cette liberté engendre un état des conflits perpétuels, des guerres constantes.

    Pour leur sécurité vital l'Homme a dû se dépossédé de leur liberté pour la céder à l'état en échange de sécurité et de paix.

Ils ont décidé de créer des lois, des normes générales qui s'imposent à l'homme individuellement et collectivement.

Ils ont passé d'un État nature à un État civil. Hobbes nous expliqué que dans l'État nature « l'Homme est un loup pour l'Homme ».

En effet. »

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