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Puis-Je Savoir Ce Que Je Fais ?

Publié le 17/01/2013

Extrait du document

Tous les hommes sont différents et ne sont pas formés à la même enseigne ce qui fait que

nos attitudes divergent pour toutes les situations. Peu importe la situation dans laquelle nous sommes ,

un constat est clair c'est que nous agirons tous différemment dans ce que nous voulons faire.

D'une part nous avons vu que nos actions sont conscientes , c'est à dire que l'on sait bel et bien ce que

l'on fait et que l'on ne fait rien au hasard et que c'est en toute conscience que nous agissons. D'autre part

nos actions peuvent se montrer inconscientes et ainsi dans un rêve nous faisons des choses qui ne sont

pas réelles et qui appartiennent à l'odre d'une représentation de l'esprit , on agit fictivement. Si dans la

première étude et dans la seconde il apparait que la conscience et l'inconscience des choses s'opposent

entre elles , on a pu voir dans une troisième étude que les deux peuvent se concilier et que l'on ne peut

pas simplement agir selon ces deux catégories.

« L'homme parfois exprime un désir de toujours vouloir mieux faire que ce qu'il fait , peut -être par manque de satisfaction personnelle.

C'est face à certaines situations qu'il va prendre conscience qu'il peut encore progresser par rapport à ses capacités.

On peut prendre l'exemple d'un éléve qui n'est pas satisfait d'avoir 12 en mathématiques et qui va chercher à avoir plus pour progresser par rapport à ce qu'il fait. Ainsi il cherchera à se rendre plus appliqué dans ce qu'il fait car il a conscience qu'il peut mieux faire. Cependant il y a des situations où il semble difficile de vraiment savoir ce que l'on fait , dans ces situations notre conscience n'intervient pas.

Est -il possible qu'un facteur opposé à la conscience nous empêche d'être maître de ce que l'on fait ? C'est un autre concept , l'inconscient , qui va démontrer cela. L'inconscient légitime que nous pouvons faire des choses sans vraiment que l'on s'en rende compte. Nous pouvons foncer tête baissée sans prendre conscience que ce que l'on peut faire est iraisonné.

Par exemple , un homme venant de perdre sa mère , peut sur un coup de folie s'énerver et se mettre à casser tout ce qu'il y a autour de lui.

Il ne va pas savoir ce qu'il fait , c'est probablement un sentiment tristesse l'accablant qui va le pousser à l'acte.

L'homme inconscient sur le moment ne se rendra alors qu'après compte de son acte : étant aveuglé au moment de cet acte il ne sait pas ce qu'il a fait et ni pourquoi il l'a fait.

Il peut simplement supposer que c'était dans une démarche de canaliser l'événement douloureux qui le touche. Dans nos rêves nous vivons des scénarios impromptus à la réalité , nous y faisons des choses qui ne se passent que dans notre inconscient psychique , nos rêves sont fictifs.

Bien qu'ils puissent ressembler à la réalité , ils ne le sont pas.

Les rêves nous éloignent de la réalité , ils nous font croire que l'on peut faire ou vivre des événements qui sont peu probables ou alors impossible dans le monde conscient.

Je peux rêver que je marche sur l'eau , mon inconscient va me faire croire que ce qui m'arrive est bien vrai , je vais alors penser que j'ai le pouvoir de marcher sur l'eau.

Ce n'est qu'en me réveillant que je vais comprendre que ce que j'ai vécu ne s'est déroulé que dans mon inconscient.

Mon rêve n'était qu'une hallucination liée à une perception visuelle , auditive ou encore tactile.

Le rêve nous projette dans un monde opposé au conscient qui nous empêche de savoir ce que l'on a fait et nous ôte les motivations et les raisons qui nous ont poussé à le faire.

On prend conscience que ce l'on a pensé faire était quelque chose d'inconscient. Il y a des situations dans la vie d'un homme qui lui font regretter de ne pas avoir entrepris quelque chose. En effet , il peut arriver que nous regrettions de ne pas avoir agi en temps et en heure.

Si je vois un ami pleurer et que je n'y prête pas attention alors je n'aurais rien fait.

Ce n'est qu'après que je vais me dire , certainement par culpabilité , que j'aurais dû faire quelque chose pour le consoler et l'aider , connaître l'origine de son malaise.

Inconsciemment je n'aurais pas compris qu'il n'allait pas bien ce qui explique pourquoi je n'ai pas agi. Nous pouvons prendre cette situation sous un autre angle.

Si je ne suis pas intervenu au moment où mon ami pleurait , c'est peut -être plus simplement parce que je n'ai pas su quoi faire pour l'aider.

Son désarroi ne m'inspirant pas quoi faire sur le moment , ce n'est certainement qu'avec du recul que je vais me dire que j'aurais dû lui dire ça , ou encore faire ça afin de l'aider.

L'homme peut avoir du retard sur les événements dont il est acteur ou témoin.

Ce retard est une prise de conscience , c'est à dire le moment entre lequel l'homme prend conscience de ce qu'il n'a pas su faire et le moment ou il se rend compte qu'il aurait dû agir. L'homme est au quotidien occupé par des activités diverses et variées , mais il peut arriver que par manque de ces dernières il ne sache pas quoi faire : il s'ennui.

C'est à dire qu'il ne sait pas quoi faire pour s'occuper.

Par exemple en rentrant à la maison , un homme peut ne pas savoir quoi faire car dans sa journée il a déjà été très chargé et qu'il arrive à saturation.

C'est donc inconsciemment que l'homme ne sait pas quoi faire , il n'a pas conscience qu'il y a toujours quelque chose à faire , même si ces choses. »

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