Qu'attendons-nous de la vérité ?

« vers la vérité.

L'ouverture dans la caverne montre que nous ne sommes pas condamnés à rester dans l'ignorance.Les prisonniers dans la caverne imaginent le monde réel, celui de la vérité et pensent que les idées qu'ils se font dece monde autre ce monde extérieur sont vérité.

Or lorsqu'ils sortent, contraints par la curiosité et le besoin desavoir, ils découvrent un monde, une vérité qu'ils ne pouvaient imaginer.Ils sont délivrés de l'ignorance d'une partieobscure qui c'était formée en eux.

La clef de leur chaîne était la clef de la vérité et seul, l'homme peut la trouver etl'énoncer aux autres.

La vérité sauve notre vie et nous délivre de ce qui nous empêchait d'avancer.

Nous attendons de la vérité qu'elle soit source de progrès.

La vérité nous fait avancer, nous fait changerd'opinions et de perception du monde.

Et le changement est vital pour nous.Le fait que la vérité apporte du progrèsnous ravi, nous pousse nous aussi, non pas à attendre la vérité, mais à aller vers elle.

Lorsque les esprits étaienttournés vers la question de la forme de la Terre et de sa place dans l'univers, nous pensions que celle-ci était placeet un savant nous enseignait que la terre était ronde.

Or Aristote a démenti que la Terre était plate et sa vérité aéclairé les hommes, elle nous a ouvert les portes de la connaissance et la possibilité d'en savoir encore plus.

Lavérité est peut-être infinie et toujours à recommencer.

C'est cela qui nous anime, qui nous mène en quête de vérité.Nous attendons de la vérité qu'elle nous donne des repères, qu'elle nous guide.

Nous attendons de la vérité une exigence que nous seuls sommes capables de trouver.

La vérité nous libère, ellenous sauve de l'ignorance, elle nous permet d'avancer dans la vie.

Nous espérons de la vérité qu'elle soit à lahauteur de nos attentes et qu'elle nous guide.

Cependant, la vérité est-elle réellement ce que nous attendons ?nous faut-il pas quelques fois la rejeter ou la remettre en cause ? Nous attendons d'elle qu'elle revête nos opinions,nos croyances.

Nous voulons qu'elle soit notre vérité.

Ce comportement est une sorte de défense contre le mal quepeut nous provoquer l'annonce de la vérité.

Lorsque l'on nous annonce une bonne et une mauvaise nouvelle, c'est-à-dire des vérités, certains préfèrent entendre d'abord la mauvaise vérité avant la bonne pour en être débarrassé etfinir sur une bonne vérité qu'ils savent qu'ils vont apprécier et admettre.d'autres ne voudront pas entendre lamauvaise de peur de ne pas pouvoir l'admettre.

La vérité reste cruelle et nous fait peur.

Nous préférons vivre dansle mensonge et l'ignorance.

L'idée de la mort, vérité absolue démontrée n'est pas acceptée par tout le monde.

Lemédecin dont le patient est mort, aura du mal à l'annoncer aux proches de ce dernier.

Il préfère le silence ou dit quec'est fini, qu'elle est parti.

Nous attendons de la vérité qu'elle soit ou délaissée ou atténuée, même si nous savonsqu'un jour nous aurons à l'affronter.

Pourquoi nous cachons-nous la vérité ? car sans elle, nous sommes ignorants.

L'opinion commune pense que toute vérité n'est pas bonne à dire mais la cacher n'est-ce pas oublier que sanselle nous n'avançons pas ? les sceptiques préfèrent n'émettre aucune vérité.

Mais les philosophes sontconstamment en quête de vérité, car nous attendons que la vérité se révèle à nous, qu'elle se dévoile.

Nietzschepense que si nous avions à choisir la vérité, nous délaisserions celle qui nous dévalorise et nous choisirions celle quinous correspond le mieux, notre vérité.

Descartes pense que seul le cogito, c'est-à-dire « je pense donc je suis »est irréfutable et il conclut que si une chose peut être montrée comme le cogito alors elle est vraie.

Nous sommesen quête de la vérité mais qu'entendons-nous réellement par vérité ? La vérité est définie par le sens commun comme une connaissance, une chose liée au réel, une chaise, le cielsont des réalités mais pas des réalités absolues.

Ce sont des termes construits par l'homme pour définir des« choses » dont la vérité absolue est antérieure.

Nous aimons à penser que la vérité est ce que nous pouvons voir,entendre.

Nous attendons de la vérité qu'elle puisse se démonter, se voir.Nous devons voir pour croire à la véritécar l'homme aime se sentir libre et non pas contraint de croire à une vérité qui n'est pas.De plus , si la vérité n'estpas conforme à l'idée qu'on s'en était faite, la vérité sera plus difficile pour nous à admettre.

Nous attendons de lavérité qu'elle soit notre vérité .

Elle doit être la confirmation de nos attentes.

La vérité viendrait peut-être de nous, de notre intérieur.

Et nos croyances seraient alors vérité et il n'y auraitpas une vérité mais plusieurs vérités et nous ne serions plus en conflit avec la vérité elle-même.

Nous attendons dela vérité qu'elle s'exprime en nous.

Découvrir la vérité consiste à écouter en nous le logos, c'est-à-dire, les lois del'univers.

La vérité est en nous, c'est pour cela que les prisonniers de la caverne ont voulu se détacher pour sortirvers une vérité.

La vérité nous apparaît tous comme différente puisque nous avons tous un regard différent.

Lavérité est complexe et multiple.

Nous avons en nous une part de vérité puisque nous avons fait avancer l'histoireavec nos connaissances, nos vérités.

Nous avons seulement à faire l'effort d'accepter les vérités des autres.Lorsque nous concevons une vérité, nous sommes naturellement poussé à la croire.

La vérité nous entoure, nous attire, nous fait peur, détruit nos croyances, révèle le mensonge.

Nous attendonsd'elle qu'elle comble le vide qui est en nous, qu'elle soit la lumière qui nous guide comme celle qui a guidé les. »