Que puis-je comprendre de moi-même ?

La théorie sur la représentation du psychisme humain qu’avance Freud dans sa deuxième topique (c’est-à-dire qu’il est composé du « ça «, inconscient, qui est l’instance la plus primitive, le réservoir pulsionnel qui comprend les pulsions de vie et de mort ; du « moi « «, qui constitue le noyau de la conscience mais comporte tout de même une grande partie inconsciente et qui est le résultat de la prise de contact avec la réalité, et enfin du « sur-moi «, qui juge et critique le moi au nom de l’ « idéal  du moi « , qui est d’une certaine façon ce que les parents et la sociétés s’attendent de l’individu ) permet d’expliquer les deux grandes raisons pour lesquelles l’inconscient peut être considéré comme une source de méconnaissance de soi-même.  Tout d’abord, le ça est la source de l’illusion de libérté qu’à l’homme, selon ce que dit Spinoza dans dans La Lettre à Schuller : « Telle est cette libérté humaine qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent «