Quel pouvoir mon esprit a-t-il sur mon corps ?
Publié le 04/04/2012
Extrait du document


«
Le problème du rapport de la conscience au corps renvoie à celui des
relations entre l'esprit et le corps, car toute une tradition philosophique
identifie la conscience et l'esprit.
Une des solutions les plus célèbres a été apportée par Descartes pour
qui la conscience et le corps, tout en étant distincts, sont cependant en
union étroite.
La conscience n'est pas seulement logée dans le corps comme
un pilote dans son navire: elle compose un seul tout avec lui.
Il y a à la
fois distinction réelle de l'âme et du corps et union des deux.
Le sentiment
de la douleur, comme celui de la faim ou de la soif, enseigne
perpétuellement cette unité indissoluble.
En effet, l’esprit peut avoir un effet mélioratif.
« Un esprit dans
un corps sain » est une citation extraite des Satires (la Dixième) de
Juvénal.
Cette citation est représentative du pouvoir de l’esprit.
Cette
citation signifie que lorsque le corps est en bonne santé alors l’esprit peut
s’épanouir.
Le pouvoir de l’esprit sur le corps est intense.
En effet, par exemple,
lorsqu’on veut perdre du poids, ou dans les sports en général, les coachs
nous disent d’aller au delà de nos limites.
Même si le corps nous donne des
signaux pour arrêter l’effort, par la simple volonté de l’esprit, on peut
l’obliger celui si à continuer.
De plus, plusieurs pratiques existent aujourd’hui pour intensifier se
lien corps-esprit pour qu’il soit positif.
En effet, la méditation, tai-chi, le
yoga sont de plus en plus utilisé pour parvenir au bonheur. Le bonheur
peut se définir comme l’état de complète satisfaction.
Dans la philosophie
antique, le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain
Bien.
La modernité (Schopenhauer, Camus, Sartre, Kant) est beaucoup
plus pessimiste sur sa possibilité.
Entre les deux, les morales chrétiennes
ont tenté de remplacer le bonheur par la vertu comme but de l’existence.
De plus, on utilise l’unité esprit corps surtout à des fins médicinales
comme l’acuponcture.
On peut parler aussi de l’effet placebo. Voltaire a
dit : « l’espérance de guérir est la moitié de la guérison ».
Si on a la foi,
donc l’espoir, il y a de fortes chances que la guérison vienne à nous.
Le.
»
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