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Qu'est-ce qu'avoir raison?

Publié le 10/01/2005

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Mais même lorsqu'ils font des erreurs, nous continuons à leur donner raison. Il faut donc se pencher sur l'association avoir raison et avoir le pouvoir.   c) réciproquement, avoir raison, c'est aussi avoir le pouvoir : En effet, avoir raison revient à détenir un certain pouvoir sur autrui, puisqu'on sait ce qu'il ignore. Penser alors aux risques de manipulation ou de profit. Avoir raison n'est en ce sens, pas être sage... Transition : pourtant, la raison est sagesse, c'est la quête du philosophe. Mais est-ce une quête réalisable ? III ]Une quête sans fin : a)     Existe-t-il une raison ou des vérités ? Penser à la relativité de certaines vérités (exemple : Einstein démontrera tard dans l'histoire scientifique que ce qui étaient des vérités physiques ne le sont que dans la cadre d'un certain univers... Les vérités scientifiques elles-mêmes peuvent être réétudiées et réajustées.

Celui qui dit « j’ai raison « ne croit pas être dans l’erreur mais pense détenir la vérité. Mais avoir raison implique qu’il n’existe qu’un seul point de vue, qu’une seule vérité. Pourtant, il est courant d’hésiter face à une situation où l’on ne sait quel parti prendre, telle vérité choisir...Cela voudrait dire que l’on pourrait avoir raison selon un certain point de vue et tort selon un autre.  Mais alors, la vérité devient relative, multiple : « A chaque sa vérité «. Cette conception relativiste ne pose-t-elle pas probléme. Le problème sera alors de définir, entre dogmatisme et relativisme, les critères nous permettant d’affirmer « j’ai raison «.

« c) réciproquement, avoir raison, c'est aussi avoir le pouvoir : En effet, avoir raison revient à détenir un certain pouvoir sur autrui, puisqu'on sait ce qu'il ignore.

Penser alors auxrisques de manipulation ou de profit.

Avoir raison n'est en ce sens, pas être sage... Transition : pourtant, la raison est sagesse, c'est la quête du philosophe.

Mais est-ce une quête réalisable ? III ] Une quête sans fin : a) Existe-t-il une raison ou des vérités ? Penser à la relativité de certaines vérités (exemple : Einstein démontrera tard dans l'histoire scientifique que ce quiétaient des vérités physiques ne le sont que dans la cadre d'un certain univers...

Les vérités scientifiques elles-mêmes peuvent être réétudiées et réajustées.

Si même ce qui est vérifiable scientifiquement n'est pas immuable,comment avoir raison ?) b) Pour certaines choses, on ne peut pas avoir raison de manière catégorique : Certains domaines relèvent de la subjectivité.

Par exemple, dans un conflit opposant deux personnes qui ontchacune un point de vue différent sur un parti politique, même avec de bons arguments, il est improbable d'arriver àdémontrer que l'un ou l'autre a tort ou raison.

En effet, d'une part les deux personnes resteront sans doute campéessur leurs positions car elles relèvent autant de l'affect que d'une opinion raisonnée ; et d'autre part, puisqu'il s'agitde raisons particulières, la simple raison ne put suffire à convaincre.

On est dans le domaine du croire. c) Croire et avoir raison : La religion et la foi ne posent pas la question de la raison car elles relèvent de l'affect.

Pourtant, elles ne sont passans pouvoir sur les jugements et les choix des gens.

La croyance a une part importante dans nos réflexions, il nefaut donc pas la disqualifier sous prétexte qu'elle est invérifiable. Conclusion : « J'ai raison » s'entend souvent comme clôture d'un débat qui agace au sien duquel celui qui prononce cettesentence veut s'attribuer un pouvoir : celui de clore un débat en prétendant détenir un savoir, et donc unesupériorité sur les autres.

Pourtant, avoir raison ne put pas être cela.

Avoir raison n'est pas avoir une bonne raison.La raison, en effet, est une vérité, une sagesse, elle est donc absolue et ne devrait pas relever de l'affect oud'opinions personnelles.

Pourtant, l'usage nous montre que raison est souvent donnée à ceux qui ont raison et que,réciproquement, ceux qui ont pu démontrer avoir raison ont un pouvoir sur les autres.

Dans ce cas, avoir raisonn'est pas être sage.

C'est pourtant e que l'on était en droit d'attendre.

Peut-être faut-il alors accepter de ne paspouvoir tout savoir, et faut-il encore relativiser la toute puissance de la raison comme détentrice d'une véritéabsolue.

Nous sommes des être finis et influençables, la quête de la raison absolue est peut-être vaine.

Il fautveiller à ne pas vouloir avoir raison à tous prix, auquel cas nous risquerions de nous dénaturer et de dénigrer lecroire, qui est constitutif de nos pensées et de nos actes.

Néanmoins, la quête du savoir reste une quête des plusnoble, tant qu'elle n'est pas servie par un désir de supériorité, celui qui résonne souvent lorsque l'on entend dire« j'ai raison ».. »

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