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Qu'est-ce que la conscience psychologique?

Publié le 29/01/2016

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conscience

À défaut de libre arbitre (Freud faisant siennes  les vues négatives sur ce sujet de Luther, Schopenhauer et Nietzsche), le fondateur de la psychanalyse admet la liberté comme connaissance partielle de l'inconscient, connaissance de nos tour­ments, des causes de nos névroses (car toute personne vit dans l'angoisse). Cette connaissance ne peut évidemment pas être assimilée à une guérison. Le succès de la psychanalyse a du moins permis de porter au jour une multipli­cité de faits trop souvent négligés et passés sous silence.

conscience

« Nous vivons constamment dans le présent, mais sans nous y tenir.

Des souve­ nirs nous assaillent, des regrets nous obsèdent.

Le futur nous soucie et nous angoisse.

Nous attendons et espérons, alors nous > le temps, nous le > dans le désœuvrement.

Que faire du temps de notre existen ce? Nous voudrions une vocation, une œuvre à accomplir (ce que le métier satisfait rare­ ment) .

Nous perdons énormément de temps en des tâches futiles et des corvées.

Le sentiment que la vie nous échappe et s'en fuit sans retour se fait cruellement sentir.

Que faire de notre existence qui ne soit pas > ? Le temps est plus impitoyable que l'espace car il est irréversib le; Nietzsche a pu dire que l'homme ne pardonne pas au temps son .

Le regret du temps perdu, des paroles prononcées à tort et blessantes, des fautes et des crimes com­ mis est tout simplement atroce.

Seul peut nous consoler en partie le pardon, lequel est difficile à obtenir et n'effa ce pas la tristesse d'avoir gâché ou souillé notre temps.

À quoi occuper son temps ? L'homme connaît un désir d'éternité.

ll veut laisser derrière lui des descendants, des œuvres, des actions, afin que son souvenir ne s' éteigne pas.

Quant aux religions, elles ont répondu que la tâche de l'homme consiste à sauver son âme du mal et à mériter la vie et la paix perpétuelle.

L'éternité sans repos est-elle concevable et imaginable pour nous? Que ferons­ nous ? Edgar Poe a répondu : nous apprendrons sans cesse, découvrant perpé­ tuellement l'univers sans cesse en expansion, car le désir de connaître signifie pour nous la vie.

Et Dieu merci, ce qui existe déjà demanderait, pour être connu, une multiplicité de vies ; or, si l'on imagine qu'en l'au-delà les personnes continuent à œuvrer, il nous faudra, pour tout connaître,. »

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