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Qu'est-ce que la logique ?

Publié le 27/02/2008

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 » Par exemple, o ne peut pas dire à la fois d'une plante qu'elle est verte et qu'elle n'est pas verte. Le principe de Contradiction n'est que la forme négative du principe d'identité. Aristote l'énonce ainsi : « Il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas au même sujet sous le même rapport. »Par exemple, le cheval d'Henry IV ne peut pas être à la fois blanc et non blanc. Le principe. Ou bien il pleut, en ce moment, ou il ne pleut pas. Le principe du tiers exclu élimine une troisième éventualité.     c)    Le principe du tiers exclu.   Il découle du principe de non-contradiction. On le formule ainsi : « De deux propositions contradictoires, si l'une est vraie, l'autre est nécessairement fausse et réciproquement » ou encore « Entre A et non A, il n'y a pas de milieu ».

« — C — Signification et limites.« II faut que l'entendement reconnaisse la même pensée sous deux formes [...].

Tout raisonnement sans perceptionenferme certainement des fautes, s'il avance » (Alain).

D'où nécessité du passage à une logique plus concrète, plusproche du réel. II.

LA LOGIQUE RÉELLE — A — La Logique transcendantale.Kant : usage légitime (analytique) et illégitime (dialectique) de l'entendement : « inventaire des formes a priori [...]anatomie de l'entendement » (Alain). Exemple de l'espace et du temps « a.

L'espace ne représente ni une propriété deschoses en soi, ni ces choses dans leurs rapportsentre elles, c'est-à-dire aucune détermination deschoses qui soit inhérente aux objets même et quisubsiste si on fait abstraction de toutes lesconditions subjectives de l'intuition.

En effet, il n'ya pas de déterminations, soit absolues, soitrelatives, qui puissent être intuitionnées avantl'existence des choses auxquelles ellesappartiennent et, par conséquent, a priori. b.

L'espace n'est rien autre chose que la forme detous les phénomènes des sens extérieurs, c'est-à-dire la condition subjective de la sensibilité souslaquelle seule nous est possible une intuitionextérieure.

Or, comme la réceptivité en vertu delaquelle le sujet peut être affecté par des objetsprécède, d'une manière nécessaire, toutes lesintuitions de ces objets, on comprend facilementcomment la forme de tous les phénomènes peutêtre donnée dans l'esprit, antérieurement à touteperception réelle – par conséquent a priori – et comment, avant toute expérience, elle peut comme une intuition pure, dans laquelle tousles objets doivent être déterminés, contenir les principes de leurs relations.

» Kant , « Critique de la raison pure ». « a.

Le temps n'est pas quelque chose qui existe en soi, ou qui soit inhérent aux chosescomme une détermination objective, et qui, par conséquent, subsiste, si l'on faitabstraction de toutes les conditions subjectives de leur intuition ; dans le premier cas, eneffet, il faudrait qu'il fût quelque chose qui existât réellement sans objet réel.

Mais dansle second cas, en qualité de détermination ou d'ordre inhérent aux choses elles-mêmes, ilne pourrait être donné avant les objets comme leur condition, ni être connu et intuitionnéa priori par des propositions synthétiques ; ce qui devient facile, au contraire, si le tempsn'est que la condition subjective sous laquelle peuvent trouver place en nous toutes lesintuitions.

Alors, en effet, cette forme de l'intuition intérieure peut être représentéeavant les objets et, par suite, a priori. b.

Le temps n'est autre chose que la forme du sens interne, c'est-à-dire de l'intuition denous-mêmes et de notre état intérieur.

En effet, le temps ne peut pas être unedétermination des phénomènes extérieurs, il n'appartient ni à une figure, ni à uneposition, etc.

; au contraire il détermine le rapport des représentations dans notre étatinterne.

Et, précisément parce que cette intuition intérieure ne fournit aucune figure,nous cherchons à suppléer à ce défaut par des analogies et nous représentons la suitedu temps par une ligne qui se prolonge à l'infini et dont les diverses parties constituentune série qui n'a qu'une dimension, et nous concluons des propriétés de cette ligne àtoutes les propriétés du temps, avec cette seule exception que les parties de la premièresont simultanées, tandis que celles du second sont toujours successives.

Il ressortclairement de là que la représentation du temps lui-même est une intuition, puisque tousses rapports peuvent être exprimés par une intuition extérieure. Le temps est la condition formelle a priori de tous les phénomènes en général.L'espace, en tant que forme pure de l'intuition extérieure, est limité, comme A.. »

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