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Qu'est ce qui rend une action moralement bonne ?

Publié le 02/05/2012

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 De son coté, John Stuart Mill se fonde sur la notion d’utilitarisme. Une action devrait, pour être moralement bonne,  satisfaire le plus grand bonheur du plus grand nombre, pour atteindre le bonheur collectif avant le bonheur personnel. L’homme devrait alors penser en premier lieu à l’utilité de son action pour la société, donc pour le bonheur du plus grand nombre, avant de penser à son devoir. Pour parvenir à ce bonheur collectif, il peut y avoir un bonheur personnel. Pour cela, les intentions (bonnes ou mauvaises), ne

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« [Tapez le titre du document] 8 décembre 2011 2 catégorique consiste en l'accomplissement du devoir , c'est-à-dire que l'action juste est inexorablement gratuite et désintéressée.

Par exemple, l'action conforme au devoir dans les faits n'est pas nécessairement juste : respecter la loi par peur du châtiment est conforme au devoir, mais immoral car intéressé, elle serait donc moralement mauvaise.

Il serait impossible de juger la valeur morale des actes d'autrui puisqu'il est impossible de connaître toutes les motivations de ces actes. De son coté, John Stuart Mill se fonde sur la notion d’utilitarisme.

Une action devrait, pour être moralement bonne, satisfaire le plus grand bonheur du plus grand nombre, pour atteindre le bonheur collectif avant le bonheur personnel.

L’homme devrait alors penser en premier lieu à l’utilité de son action pour la société, donc pour le bonheur du plus grand nombre, avant de penser à son devoir.

Pour parvenir à ce bonheur collectif, il peut y avoir un bonheur personnel.

Pour cela, les intentions (bonnes ou mauvaises), ne serviraient à rien pour juger si une action est bonne ou mauvaise, mais seules les conséquences, les effets sur la société pourraient servir à la juger.

Ceci suppose une absence totale de loi universelle pour juger au préalable de la moralité d’une action. Pour ma part, je ne partage pas l’opinion de ces philosophes.

Je pense effectivement qu’il existe en chacun de nous une conscience pour juger du bien et du mal, que l’on détiendrait dès notre naissance.

Cette conscience ne serait pas toutefois un « juge infaillible », elle serait plutôt façonnable par rapport à l’éducation et au temps qui seraient donnés à l’homme, pour lui permettre de juger par lui-même, selon sa morale personnelle, le bien ou le mal d’une action.

Certaines actions seront jugées intrinsèquement bonnes ou mauvaises pour l’humanité entière, d’autres découleront d’un individu et de l’éducation qui lui a été offerte.

Je ne pense pas qu’un homme puisse être capable de considérer toutes les conséquences qui seraient définies par différents critères aussi minimes soient-ils et ainsi de discerner l’avenir.

Ainsi les intentions seront prises en compte en dépit des conséquences.

Par exemple, une personne ayant agit par maladresse et commis malencontreusement un crime, cette personne ayant de bonnes intentions, elle ne devrait donc pas être jugée pour la conséquence de ses actes mais pour sa bonne volonté initiale. De plus, je ne pense pas qu’une action puisse être jugée moralement bonne si elle vise à éliminer une minorité opposant la société même si les conséquences qui en découleraient. »

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