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A quoi reconnaissons-nous qu'une action est moralement bonne ?

Publié le 05/11/2009

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Les philosophes de l'Antiquité répondent que l'action morale est celle qui vise le bien au sens de bonheur. Alain dit : « C'est un devoir d'être heureux.«

Aristote, qui faisait partie des eudémonistes, fait de la recherche du bonheur le but que doit rechercher tout homme.

 La valeur morale d'une action se mesurerait à son aptitude à réaliser le désir naturel de l'homme à bien vivre.

Mais vouloir le bonheur ne peut s'ériger en loi universelle, c'est pour cela que  Platon pensait que l'acte moral est celui qui vise le bien commun, car c'est par le bien commun que l'on atteint le bonheur. Il ne sépare donc pas bien commun et bonheur, mais pose que l'on ne peut faire l'expérience du bonheur qu'en visant le bien commun.

 

 

 

 

  • 1) L'action bonne est l'action vertueuse.
  • 2) Une action bonne est une action désintéressée.
  • 3) Morale et générosité.

« exigence d'universalisation.

Ils sont différent de ceux appelés « hypothétiques » et qui échappent à la moralitépuisque purement pragmatiques.

Pour Kant, une action est morale que si la personne qui la pose n'est pas seulement source des valeursmais aussi valeur par excellence.

Le sujet doit être à la fois son propre juge, son propre législateur et son propregouvernement.

C'est ce qui lui permettra d'éprouver la culpabilité si son action est immorale.Pour Kant, celui qui pose une action morale n'a pas besoin de l'exigence du bonheur car l'homme qui fait son devoirest souvent malheureux.

Le devoir demande souvent des exigences que les hommes ne font pas par plaisir.

Maisest-ce que ces impératifs sont toujours atteignables par l'homme qui n'est jamais, par sa nature sensible,complètement désintéressé ?Que vise l'homme qui vit en société et qui pose une action morale ? L'acte moral serait celui qui posé avec bonne volonté, viserait à travers le bien, le bonheur.

Ici on trouve les limitesde la théorie kantienne.

Charles Péguy disait « Kant a les mains pures mais il n'a pas de mains ».

Mais en plus d'êtretrop idéalisé, l'homme peut faire le mal en faisant son devoir.C'est le cas de la fausse promesse qui pose problème à la théorie kantienne.

Si votre meilleur ami, accusé à tort parla police vient se cacher chez vous et que la police vous demande où il est, que répondre ? Selon Kant il ne faudraitpas mentir, car le devoir m'indique de toujours dire la vérité, mais vous enverrez votre ami en prison pour quelquechose qu'il n'a pas commis.Les philosophes de l'Antiquité expliquent que les moyens immoraux doivent rester de l'ordre de l'extrême nécessité.Mais n'est-ce pas là aussi qu'une action morale se reconnaît ? Ne vaut-il pas mieux dans ce cas privilégier le moindremal que le bien ? Les philosophes de l'Antiquité répondent que l'action morale est celle qui vise le bien au sens de bonheur.Alain dit : « C'est un devoir d'être heureux.»Aristote, qui faisait partie des eudémonistes, fait de la recherche du bonheur le but que doit rechercher touthomme.

La valeur morale d'une action se mesurerait à son aptitude à réaliser le désir naturel de l'homme à bien vivre.Mais vouloir le bonheur ne peut s'ériger en loi universelle, c'est pour cela que Platon pensait que l'acte moral estcelui qui vise le bien commun, car c'est par le bien commun que l'on atteint le bonheur.

Il ne sépare donc pas biencommun et bonheur, mais pose que l'on ne peut faire l'expérience du bonheur qu'en visant le bien commun.

Mais il arrive que l'homme entre le bonheur et le devoir soit obligé de choisir et que par devoir, il supprimece qui pourrait être un bien pour les autres.

Le juge qui rend coupable un détenu, fait son devoir en supprimant lebien commun de sa famille.

Alors est-ce que l'acte moral ne serait pas celui qui est posé par un homme qui chercheà faire le moins de mal, en utilisant sa bonne volonté ?L'acte moral serait celui qui est dirigé par une intention pure et quel que soit le résultat ou l'utilité.

Car une intentionpure amène le sujet à s'éloigner de l'acte qui fera le plus de mal, dans le cas où l'homme doit choisir entre bonheuret devoir ;Donc l'acte moral dans tous les cas serait posé par un homme qui cherche à se rapprocher le plus possible de loismorales universelles et inconditionnées en tenant compte des facteurs de la réalité.

Il ne vise donc pas le bonheur,mais cherche à s'en rendre digne.

L'action morale comme nous l'a montré Kant, doit essayer de s'élever à des critères d'universalisation sanscondition.

L'homme incarné dans la société doit la viser tout en sachant allier les facteurs extérieurs qu'entraîne laréalité.

L'action morale impose à tout homme à travers sa recherche du bonheur, de viser le bien commun, maisaussi de s'en rendre digne en faisant preuve de bonne volonté.. »

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