Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?

« Nous conseillons en outre : -Kant : Critique de la Faculte de juger (Vrin). -- Hegel : Esthitique (morceaux choisis : collection les grands testes, P.U.F.). -Alain : Propos sur l'Esthetique.

(P.U.F.). Qu'est-ce qu'une cenvre d'art ? Il semble que nous ne puissions pas repondre a cette question si nous ne savons pas d'abord ce qu'est l'art.

Il faudrait done ainsi nous mterroger sur l'essence de Part.

Male admettons que nous laissions cette derniere question en suspens, et deman- dons-nous of se trouve Part.

11 nous faut alors repondre : dans l'ceuvre.

cc Ce qu'est Part, it nous faut le saisir a partir de l'ceuvre.

Ce qu'est Pceuvre, none ne le recueille- rons que par la, comprehension de l'essence de Part.

N'est-il pas Clair que nous tombons dans un cercle vicieux ? (Heidegger.

Chemins, Gallimard, p.

12).

Ne pent-on pas essayer d'eviter ce cercle ? Nullement.

Male it ne s'agit pas tart de denoncer ce eerie comme un scandale pour la logique, comme un cercle vicieux, que de le comprendre en s'y engageant resolument. Interrogeons-nous done sur le earactere propre de l'ceuvre d'art.

Ce qui alors nous frappe en premier lien, c'est que l'ceuvre d'art se donne a nous apparemment comme n'importe (ladle autre chose.

a La toile est accro- ehee au mur comme un flail de Chasse on un chapeau... On expedie les cenvres comme le charbon de la Ruhr ou les troncs d'arbre de la Foret Noire...

Les quatuors de Beethoven s'accumulent dans les reserves des mai- sons d'editions comme les pomm.es de terre dans la cave s (Chemins, p.

13).

Heidegger nous rappelle ainsi que 1'o3uvre d'art est d'abord une chose.

Mais sans dente n'est-elle pas que eels.

Sans vouloir reprendre ici l'ensemble du texte de Heidegger sur a Porigine de rceuvre d'art n, nous reprendrons, de facon trop suceinete, la distinction (pa est faite dans ce texte entre la chose, le7produifiret Pceuvre.

Alors que c'est la presence spontanee qui semble earactiriser la chose, le produit se laisse plutet caracteriser comme matiere ouvragee.

En eels it a Bien du rapport avec l'ceuvre, mail it n'est pourtant pas une ceuvre. Dana le langage courant, on parle, par exemple des pro- Nous conseillons en outre : — Kant : Critique de la Faculté de juger (Vrin).

-— Hegel : Esthétique (morceaux choisis : collection les grands textes, P.U.F.).

— Alain : Propos sur FEsthétiquè. (P.U.F.).

Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ? H semble que nous ne puissions pas répondre à cette question si nous ne savons pas d'abord ce qu'est l'art. Il faudrait donc ainsi nous interroger sur l'essence de l'art. Mais admettons que nous laissions cette dernière question en suspens, et deman­ dons-nous où se trouve l'art. Il nous faut alors répondre : dans l'œuvre.

ce Ce qu'est l'art, il nous faut le saisir à partir de l'œuvre.

Ce qu'est l'œuvre, nous ne le recueille­ rons que par la compréhension de l'essence de l'art. N'est-il pas clair que nous tombons dans un cercle vicieux ? » (Heidegger. Chemins, Gallimard, p.

12).

Ne peut-on pas essayer d'éviter ce cercle ? Nullement. Mais il ne s'agit pas tant de dénoncer ce cerle comme un scandale pour la logique, comme un cercle vicieux, que de le comprendre en s'y engageant résolument.

Interrogeons-nous donc sur le caractère propre de l'œuvre d'art. Ce qui alors nous frappe en premier lieu, c'est que l'œuvre d'art se donne à nous apparemment comme n'importe quelle autre chose, ce La tofle est accro­ chée au mur comme un fusil de chasse ou un chapeau...

On expédie les œuvres comme le charbon de la Ruhr ou les troncs d'arbre de la Forêt Noire... Les quatuors de Beethoven s'accumulent dans les réserves des mai­ sons d'éditions comme les pommes de terre dans la cave » (Chemins, p. 13). Heidegger nous rappelle ainsi que l'œuvre d'art est d'abord une chose. Mais sans doute n'est-elle pas que cela.

Sans vouloir reprendre ici l'ensemble du texte de Heidegger sur ce l'origine de l'œuvre d'art », nous reprendrons, de façon trop succincte, la distinction qui est faite dans ce texte entre la chose, lejproduitïet l'œuvre. Alors que c'est la présence spontanée qui semble caractériser la chose, le produit se laisse plutôt caractériser comme matière ouvragée.

En cela il a bien | du rapport avec l'œuvre, mais il n'est pourtant pas une œuvre.

Dana le langage courant, on parle, par exemple des pro-. »