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Qui était ARISTOTE ?

Publié le 07/06/2009

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ARISTOTE (né en - 385 / - 384, à Stagire, en Macédoine ; mort en - 322). — Philosophe grec. Son propre père était médecin du roi Amyntas Il, le père de Philippe de Macédoine. Il fut précepteur du petit-fils : le futur Alexandre le Grand. Celles de ses oeuvres qui nous sont parvenues abordent une foule de sujets : logique (Organon) ; philosophie première (Métaphysique) ; éthique (Éthique à Nicomaque) ; physique (Traité du Ciel ; Physique) ; biologie (De l'Âme ; Des Parties des animaux) etc. Aristote critique la théorie platonicienne des Idées. Plutôt que de reléguer l'intelligible dans un monde séparé du monde sensible, il se borne à distinguer deux régions dans ce monde-ci : la région céleste, caractérisée par la régularité immuable des mouvements sidéraux, et le monde sublunaire (c.-à-d. situé en-deçà de l'orbe de la Lune), où les choses «naissent et périssent«. Mais les astres ne sont que «ce qu'il y a de visible parmi les choses divines« (Métaphysique, E, 1). Et, comme «tout ce qui est mû est mû par quelque chose« (Physique, liv. VII), il faut nécessairement remonter jusqu'à un Premier Moteur, extérieur à ce monde, qu'Aristote appelle Dieu. Le livre X de l'Éthique à Nicomaque propose un idéal contemplatif qui, en nous élevant «au-dessus de la condition humaine«, nous permettrait d'approcher quelque peu la condition divine. Fruit d'un esprit universel, remise à l'honneur au Moyen Age sous l'influence des commentateurs arabes, l'oeuvre de celui que Dante a appelé «le maître de ceux qui savent« fit office d'encyclopédie des sciences jusqu'à l'aube des Temps modernes.

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« clos composé de plusieurs «sphères».

Elle estenfin biologie: tout être vivant possède une âme: «végétative» pour les plantes, «végétative et sensitive» pour les animaux,«végétative, sensitive et intellective» pour l'homme Métaphysique «Philosophie première» elle est la science despremiers principes et des premières causes, lascience du moteur divin de l'Univers (elle estdonc une théologie).

Elle étudie aussi «l'Êtreen tant qu'être», c'est-à-dire la réalitéfondamentale (ce qui est, ce qui existe), la substance première. certains Athéniens vont voir en Philippe de Macédoinel'homme capable de prendre la direction de la Grèceentière.

Ainsi naît, souhaité et attendu, le système politique qui va prévaloir dans tout le monde hellénistique avant de se propager au monde romain. L'hégémonie macédonienne En 356, Philippe de Macédoine fait de son royaumel'arbitre du monde grec.

Il conquiert les cités du littoralde l'Égée, puis s'oriente vers Athènes.

En 338, il est lemaître de la Grèce.

En 336, son fils Alexandre lui succèdeet affermit la prépondérance macédonienne.

L'élèved'Aristote est devenu Alexandre le Grand, qui constitueun empire allant de la Grèce à l'Inde, mais dont l'unité ne survivra pas à sa mort en 323. APPORTS Avec Platon, Aristote est l'un des deux grands fondateurs de la philosophie occidentale.

Il asystématisé tous les savoirs de son temps, et c'est avec lui que débuta la séparation de la philosophie et de la science. L'esprit scientifique .

A la représentation mythologique, Aristote oppose l'idée de la nature conçue comme une réalité qui «porte en soi le principe du mouvement».

Aujourd'hui encore, la science, renonçant aux «hypothèses métaphysiques», se borne à étudier ce mouvement. Le syllogisme .

Il n'y a de science que du général et de l'universel.

L'instrument qui permet d'en rendre compte est le syllogisme, raisonnement qui, à partir de prémisses, rend la conclusion nécessaire.

En inventant le syllogisme, Aristote a inventé la logique formelle. La morale .

Aristote a construit une morale sans aucune ouverture sur un autre monde quel qu'il soit. Soucieux de réalisme, il a affirmé que le problème du bien, c'est d'abord le problème du bien vivre.

Il a refuséde condamner les plaisirs, en précisant que s'il est vrai que l'essence du bonheur réside dans l'activité de lapensée, cette activité n'en demande pas moins les autres biens à titre d'instruments.

«Dire que, dans les piresmalheurs, on est heureux pourvu qu'on soit vertueux, c'est, exprès ou non, parler pour ne rien dire.» Il ne suffit donc pas d'être vertueux pour être heureux. Postérité-actualité .

Il a été dit, à juste titre, que tout philosophe est, à la fois, platonicien et aristotélicien, puisque toute pensée digne de ce nom procède de ces deux philosophes.

Mais Aristote a été et sera toujoursle maître incontesté de cette pensée critique et systématique qui est le fondement même de la science. Aristote (384 - 322 av.

J.-C.) et le Lycée Aristote naît en 384 av.

J.-C.

à Stagire, une cité grecque libre qui deviendra plus tard macédonienne, et qui lui vautle surnom «le Stagirite ».

Son père, Nicomaque, est le médecin du roi de Macédoine Amyntas, ce qui vaut au jeuneAristote de fréquents séjours à la cour de Pella, ou il se lie d'amitié avec le dernier fils du roi, le futur Philippe II,futur père d'Alexandre le Grand.

En ~ 367, à l'âge de 17 ans, il vient étudier à Athènes et entre à l'Académie dePlaton, où il se fait remarquer par ses dons intellectuels éminents (on l'appelle le « liseur »).

Il y étudie et y enseignependant vingt ans.

En ~ 347, à la mort de Platon, Aristote part en Troade, sur la côte de l'Asie Mineure, et fondeune école à Assos, où il est rejoint par Théophraste, avec lequel il se consacre aux premières recherches d'histoirenaturelle.

En ~ 343, alors qu'il a déplacé son école à Mytilène, sur l'île de Lesbos, il est appelé par Philippe II,devenu roi de Macédoine, pour être le précepteur de son fils Alexandre, auquel il enseigne la rhétorique, les sciencesnaturelles, et bien sûr la politique.

En ~ 336, Philippe est assassiné : Alexandre accède au trône et devient un grandconquérant, aux méthodes parfois brutales.

Aristote prend alors ses distances avec son ancien élève et revient, en~ 335, à Athènes où il fonde une nouvelle école.

Installée dans un gymnase consacré à Apollon Lycien, elle prend lenom de «Lycée» et devient la rivale1 de l'Académie, d'où la célèbre formule d'Aristote : «Je suis l'ami de Platon, maisje suis encore plus l'ami de la vérité » (Amicus Platon, sed mugis arnica veritas).

En ~ 323, la mort précoced'Alexandre à l'âge de 33 ans crée beaucoup d'agitation et fait peser des menaces sur son ancien précepteur qui estaccusé d'impiété, comme le fut jadis Socrate.

Pour éviter qu'Athènes ne commette une deuxième fois un crimecontre la philosophie, Aristote quitte la ville et s'installe à Chalcis, sur l'île d'Eubée, la ville natale de sa mère.Souffrant d'une maladie des voies digestives, il désigne Théophraste comme son successeur à la tête du Lycée etmeurt en ~ 322.

Fondateur de la logique, de la physique et de la zoologie, Aristote est l'auteur de très nombreuxTraités touchant tous les domaines de la connaissance : en logique, les six volumes de l'Organon ; en physique eten biologie, la Physique, le traité Du ciel, le traité De l'âme ; en zoologie, l'Histoire des animaux, les Parties desanimaux; en métaphysique.

La métaphysique, en éthique, l'Éthique à Nicomaque ; en politique, Les politiques ; en «esthétique », la Rhétorique et la Poétique.. »

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