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Qui était Friedrich NIETZSCHE ?

Publié le 08/06/2009

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nietzsche
NIETZSCHE, Friedrich (1844-1900). – Philosophe allemand. La tâche du philosophe consiste, selon Nietzsche, à travailler – en transformant l'âme des hommes supérieurs – à la création d'une nouvelle aristocratie. L'instinct de domination, toujours vivace, mais perverti par l'impuissance en pur ressentiment, a conduit le «troupeau» des faibles à tenir pour moralement bon tout ce qui n'est pas supérieur ou fort : de là est né le pouvoir temporel du prêtre ; de là est né le christianisme – fruit de la réunion du ressentiment juif et de l'imagination platonicienne d'un «arrière-monde». Bien que Nietzsche semble avoir réprouvé çà et là un antisémitisme par trop borné, de nombreux thèmes de sa philosophie ont été ultérieurement exploités par la propagande national-socialiste.
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« Dans le dernier de ses manuscrits qu'il achève à Turin à l'automne 1888, celui de Ecce Homo, Nietzsche écrit : “Celui qui sait respirer l'atmosphère de mes écrits sait que c'est une atmosphère des hauteurs, que l'air y est vif.

Ilfaut être créé pour cette atmosphère, autrement l'on risque beaucoup de prendre froid.

La glace est proche, lasolitude est énorme, mais voyez avec quelle tranquillité tout repose dans la lumière ! Voyez comme l'on respirelibrement ! que de choses on sent au-dessous de soi ! La philosophie telle que je l'ai vécue, telle que je l'aientendue jusqu'à présent, c'est l'existence volontaire au milieu des glaces et des hautes montagnes, la recherchede tout ce qui est étrange et problématique dans la vie de tout ce qui, jusqu'à présent, a été mis au ban par lamorale.

”.La postérité a été abjecte avec Nietzsche, mort fou en 1900.

Caricaturale, elle n'a voulu se souvenir que du “surhomme ”.

Or la Volonté de puissance dont se prévalent les aberrations nationalistes et antisémites n'est guèrequ'un collage de fragments récupérés dans les carnets de notes du philosophe par madame Förster-Nietzsche, sœurdu philosophe, après sa mort et qui parut en 1901.

Le nationalisme est pour lui la “ névrose de l'Europe du XIXesiècle ”.

L'antisémitisme n'est pas moins condamné par lui : “ C'est pour moi une question d'honneur que d'observerenvers l'antisémitisme une attitude absolument nette et sans équivoque, savoir : celle de l'opposition, comme je lefait dans mes écrits...

”La philosophie de Nietzsche est celle d'une morale de la volonté.

Cette morale-là n'a que faire d'une transcendance.Elle est une exigence.

C'est que pour faire ce qu'il veut l'homme doit accepter les conséquences de son acte et quecet acte même soit répété “ des millions et des millions de fois ”.

C'est le courage de prendre le risque terrible quiqualifie le “ surhomme ”, seul en mesure d'assumer “ l'éternel retour ”.

Avec Nietzsche commence un temps où lacivilisation prend conscience que Dieu est mort.. »

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