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Rechercher son bonheur, est ce bien moral ?

Publié le 20/09/2009

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Se soucier de soi n'est ce pas faire preuve d'égoïsme. Et l'égoïsme n'est il pas souvent présenter comme immoral. La morale ne commande-t-elle pas de faire passer le soucis avant le sien. Le désintéressement, l'abnégation, l'altruisme ne sont-ils pas les plus grandes vertus morales. En ne recherchant que mon propre contentement au mieux je serais indifférent aux sorts d'autrui, au pire je leur nuirai. Il n'y a apparemment pas de nécessité que mon bonheur profite aux autres. L'idée même de devoir moral semble supposer celle d'une contrainte allant à l'encontre de nos désirs. Or peut on être heureux si l'on ne se satisfait pas de ses derniers ? Si une certaine morale chrétienne ne cesse d'insister sur la faiblesse et la corruption de la nature humaine, son incapacité à surmonter ses penchants égoïstes plusieurs morales antiques au contraire font du soucis de soi le fondement du soucis des autres. Le sage est l'ami du genre humain. La vertu est elle ou non une condition suffisante au bonheur ? Mais d'un autre côté peut être peut on aussi loin des morales du devoir juger inefficace, jouer des passions humaines pour fonder une communauté d'intérêt bien compris entre les hommes dans laquelle chacun ne cherchant que son bonheur participerait également au bonheur des autres.   

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