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Rousseau: justice, égalité et droit

Publié le 09/01/2004

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Le premier et le plus grand intérêt public est toujours la justice. Tous veulent que les conditions soient égales pour tous, et la justice n'est que cette égalité. Le citoyen ne veut que les lois et que l'observation des lois. Chaque particulier dans le peuple sait bien que s'il y a des exceptions, elles ne seront pas en sa faveur. Ainsi tous craignent les exceptions, et qui craint les exceptions aime la loi. Chez les chefs c'est toute autre chose, (...) ils cherchent des préférences partout. S'ils veulent des lois, ce n'est pas pour leur obéir, c'est pour en être les arbitres. Ils veulent des lois pour se mettre à leur place et pour se faire craindre en leur nom. Tout les favorise dans ce projet. Ils se servent des droits qu'ils ont pour usurper sans risque ceux qu'ils n'ont pas.
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« 1) "Le plus grand intérêt public est toujours la justice" La justice est le principe et l'institution qui préside à l'harmonie de la cité, c'est-à-dire le bien commun etl'intérêt général et public comme respect mutuel des personnes et équilibre des libertés politiques reposant surl'égalité entre les citoyens. 2) "Qui craint les exceptions aime la loi" La loi régit les rapports des hommes au sein d'une société.

Elle décrit une obligation qui ne comporte pasd'exception, car elle serait l'expression d'une inégalité entre les citoyens.

La loi est donc générale, et s'imposeà tous car elle résulte de la volonté générale et non pas de la volonté particulière d'un individu. C - SUJET DE RÉFLEXION "Pourquoi l'égalité est-elle essentielle au droit ?"Le droit met les hommes à égalité devant la loi.

Cette exigence permet l'existence collective.L'égalité est l'expression de l'intérêt général en opposition avec les intérêts particuliers.L'égalité garantit aussi réellement à chacun la faculté d'user de ses droits mais lui impose en même temps desdevoirs légitimes.La logique de la loi, c'est la réciprocité, il faut que la loi respecte donc l'égalité comme expression et conformitéavec la volonté générale.Le droit permet à chacun de reconnaître les conditions de satisfaction équitable de ses intérêts.

Et harmoniseles sacrifices demandés à tous. IV - DES RÉFÉRENCES UTILES Hobbes, Du CitoyenRousseau, Du contrat socialKant, Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitiqueRawls, Théorie de la justice V - LES FAUSSES PISTES En rester à l'égalité sans parler d'équité.Ne pas voir que le droit empêche les rapports de force que les chefs incarnent. VI - LE POINT DE VUE DU CORRECTEUR Texte utilisant des concepts (justice, égalité, citoyens) dont la définition est précise, en conséquenceattention à la sanction du bla-bla.

Thème 2123 Rawls: L'égalité est-elle possible en société ? Il semble difficile pour l'homme de s'abstraire de la vie en communauté, qui le place dans des rapportsconstants avec les autres, qu'il s'agisse de l'existence familiale ou sociale.

La vie familiale semble aller de soi,puisqu'elle est fondée sur des relations naturelles, biologiques, où chacun joue un rôle défini.

On s'interrogedavantage sur les liens qui attachent l'homme à la société, sur le sens et la nature de son engagement dans lacollectivité.

Faut-il les comprendre sur le fond d'une sociabilité spontanée, voire de l'altruisme ? Ou ne s'agit-ilpour nous que du jeu de l'intérêt bien compris ? Voire de la satisfaction égoïste des besoins, qui engendrent leconflit ? Quoi qu'il en soit, la société semble peser sur l'individu, hypothéquant sa liberté et l'empêchant d'êtrece que bon lui semble. Une vie en société ne peut sans doute pas se concevoir sans règles ni lois, qui entravent les libertésindividuelles.

Celles-ci paraissent légitimées par l'utilité publique, l'intérêt commun du groupe, afin de préveniret régler les discordes engendrées par la diversité.

Au point que ce qui est bien ou mal, dans une société,paraît souvent se limiter à cette utilité.

Disposons-nous d'une autre norme du bien et du mal, de l'utile et dunuisible, que ce qui est permis ou défendu selon qu'il favorise, ou au contraire met en danger, la cohésionsociale ?On peut toutefois se demander si les règles sociales expriment une sorte d'idéal, ou si elles ne sont aucontraire qu'un pis-aller : au risque de l'arbitraire et de l'injustice, des modes de fonctionnement seraientimposés pour pallier les imperfections de l'être humain.. »

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