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ROUSSEAU: L'homme est ne libre et partout il est dans les fers.

Publié le 28/02/2009

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L'homme est né libre et partout il est dans les fers. ROUSSEAU

□ Dans Du contrat social (1762) Rousseau définit les principes d'une société politique dans laquelle les hommes seraient aussi libres et égaux qu'ils l'étaient dans l'état de nature. Le contrat social, qui est le pacte instituant l'idéal d'une telle société, fait que « chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale «. Loin de s'associer pour se soumettre, les membres de la société s'unissent pour constituer le « peuple «, qui est souverain. La volonté générale est la volonté de tous et de chacun.

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« déterminer comment les hommes vivraient s'ils disposaient de leur liberté naturelle, en l'absence de tout pouvoircommun.

On essaie de se représenter ce que seraient les hommes si les principes admis par l'école du droit naturelpouvaient s'incarner dans un état de l'humanité.

Une fois décrit cet état, on pourra comprendre ce qui aurait pupousser les hommes à en sortir, c'est-à-dire les motivations réelles qui nous poussent à vivre ensemble sous unpouvoir commun.Il s'agit de décrire les hommes comme s'ils sortaient des mains de la nature, c'est-à-dire n'ayant jamais été soumisaux normes sociales et politiques, bref les hommes effectivement libres, pour savoir ce qui les pousse à créer unesociété, un Etat, des lois auxquelles ils se soumettent.

Il s'agit de décrire ce que chacun abandonne de son droitnaturel de se gouverner, et en l'échange de quoi, ou encore le contrat que passent entre eux les hommes quand ilscréent un pouvoir commun et acceptent d'obéir.La spécificité de Rousseau tient en ce que, s'il accepte le problème politique tel que le pose l'école du droit naturel,il en récuse les solutions.

En particulier, Rousseau est le seul à faire de la liberté un bien inaliénable ; c'est-à-direque pour lui non seulement « l'homme est né libre », mais il doit le rester, à l'intérieur même de la société.

La libertéest ce qui définit l'homme comme tel ; abandonner sa liberté, nul homme ne peut le vouloir, car cela voudrait direvouloir cesser d'être homme : « Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme ».La formule de Rousseau l'inscrit dans un courant qui est à l'origine de la politique moderne et de la démocratie.Rousseau est à l'origine d'un principe qui se voit inscrit dans la « Déclaration des droits de l'homme » : « Les hommesnaissent et demeurent libres et égaux en droits ».

La société doit permettre à l'homme d'accomplir sa liberté. □ Dans Du contrat social (1762) Rousseau définit les principes d'une société politique dans laquelle les hommesseraient aussi libres et égaux qu'ils l'étaient dans l'état de nature.

Le contrat social, qui est le pacte instituant l'idéald'une telle société, fait que « chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprêmedirection de la volonté générale ».

Loin de s'associer pour se soumettre, les membres de la société s'unissent pourconstituer le « peuple », qui est souverain.

La volonté générale est la volonté de tous et de chacun.□ Dans une telle société, la condition de chaque homme est égale, et l'homme est libre parce qu'il obéit à une loidont il est en même temps l'auteur : « Nul n'est injuste envers soi-même.

» La loi, loin de contraindre par la force,oblige chacun des membres du contrat.

Dans une telle société, appelée « République », le pouvoir exécutif doit êtresubordonné au pouvoir législatif souverain, qui est celui du peuple. ROUSSEAU (Jean-Jacques). Né à Genève en 1712, mort à Ermenonville en 1778. Il n'est pas dans notre propos de résumer la vie de Rousseau, sou séjour aux Charmettes chez Mme de Warens, àMontmorency chez Mme d'Épinay, ses travaux de musique, sa persécution par les catholiques comme par lesprotestants, son voyage en Angleterre après sa fuite de Suisse ou l'hospitalité du marquis de Girardin à Ermenonville.Non plus que la mise à l'Assistance Publique des cinq enfants qu'il eut de Thérèse Levasseur, ou sa brouille avecGrimm et Diderot.

Jean-Jacques Rousseau fut seul, chassé de partout, et c'est en méditant sur son existencemalheureuse, qu'il a pu énoncer sa doctrine de philosophe.

Sa philosophie n'est pas un système, mais une vision dela condition humaine.

— Contrairement aux Encyclopédistes, l'homme, pour Rousseau, est naturellement bon etjuste.

Il fut heureux lorsqu'il vivait sans réfléchir, au milieu de la nature, uniquement préoccupé des soins matérielsde la vie quotidienne.

Puis, il a cherché à paraître, à dominer.

Il a inventé la propriété.

Sont venus l'inquiétuded'esprit, le goût du luxe, l'ambition, l'inégalité, les vices, la philosophie.

La société a corrompu l'homme, en l'élevant àla moralité.

La vie idéale n'est pas le retour à l'état de nature ; mais elle doit se rapprocher le plus possible de la vienaturelle.

C'est le coeur qui fournit à l'homme la preuve des vérités morales et religieuses, qui lui permet de goûteraux plaisirs de la générosité, de la bienfaisance, de l'amitié.

L'enfant, naturellement bon, doit être éduqué de façon«négative».

Il faut laisser libre cours à son propre développement.

Rousseau prône les vertus de l'intuition et del'émotion.

— Le fondement de toute société, c'est le contrat social, par lequel chaque contractant renonce à sapropre liberté au profit de la communauté, et se soumet à la volonté générale.

Rousseau pose ainsi le principe de la. »

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