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Science et philosophie

Publié le 22/05/2013

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1°) Naissance des sciences et de la philosophie Le savoir pratique La sensation est la première ébauche de la science : le plaisir esthétique que procure la sensation n’est donc ni animal ni bestial, mais est déjà de l’ordre de la culture désintéressée et contient la lointaine ébauche de l’art/science. Sensation = naturelle, on l’a en commun avec les animaux. Mais pour les animaux = jouissance utilitaire alors que pour les hommes = jouissance désintéressée, esthétique (sensibilité au beau, différente de la simple sensualité ou perception utilitaire). La mémoire est la conservation des impressions sensibles, et « l’expérience provient chez les hommes de la mémoire « ARISTOTE. ð l’empirisme résulte des associations de la mémoire. L’art comme la médecine, tout comme la science, proviennent de l’empirisme.  De la pratique à la théorie La pensée théorique se constitue dans le prolongement des activités pratiques.  Passage de la science à la philosophie La science s’oppose à l’art qui, comme le dit Platon, porte sur le contingent : en effet, selon lui, « toutes les opérations des divers arts sont poésie «, « les artisans sont tous des poètes «. Poésie > poiein, faire, créer. Ainsi, si l’art se définit comme créateur, il porte sur ce qui peut aussi bien être que n’être pas, c’est-à-dire sur le contingent. La science n’est pas susceptible d’altération (une vérité mathématique par exemple). La science est donc science « du nécessaire «, par opposition au contingent qui peut être autrement. De cette définition résulte que « le nécessaire ne saurait être au pouvoir de notre action «, il fait donc l’objet d’une activité purement contemplative. L’art = l’action, la pratique. La science = la contemplation, la théorie. La science est née lorsqu’on disposait d’un confort matériel, o...

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« La pensée théorique se constitue dans le prolongement des activités pratiques.     Passage de la science à la philosophie   La science s'oppose à l'art qui, comme le dit Platon, porte sur le contingent : en effet, selon lui, « toutes les opérations des divers arts sont poésie », « les artisans sont tous des poètes ».

Poésie > poiein, faire, créer. Ainsi, si l'art se définit comme créateur, il porte sur ce qui peut aussi bien être que n'être pas, c'est-à-dire sur le contingent. La science n'est pas susceptible d'altération (une vérité mathématique par exemple).

La science est donc science « du nécessaire », par opposition au contingent qui peut être autrement. De cette définition  résulte que « le nécessaire ne saurait être au pouvoir de notre action », il fait donc l'objet d'une activité purement contemplative.

L'art = l'action, la pratique.

La science = la contemplation, la théorie. La science est née lorsqu'on disposait d'un confort matériel, on n'avait plus besoin de rechercher l'utilité, on voulait à présent savoir pour savoir.

La science est le résultat d'une victoire sur la nécessité matérielle, une preuve de supériorité et de liberté, et elle a donc comme première condition le loisir (Théétète, Platon). La philosophie est la « science première ».       2°) Le problème de la science première.   L'histoire de la philosophie grecque montre avec quelle difficulté avait été élaborée la première définition de la philosophie.

Les Grecs avaient nommé « Sophia » la forme suprême du savoir dont la philosophie est la. »

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