Science sans conscience n'est que ruine de l'âme

« Sujet 2 : Science sans conscience n'est que ruine de l'âme La science peut être définie comme l'ensemble des procédés basés sur les lois de la nature destinées à la l'investigation et à la transformation de la nature. Cette transformation ne peut se faire sans une répercussion sur l'homme. En effet, certains penseurs estiment que cette transformation de la nature doit être marquée du sceau de la morale.

D'autres par contre, rejettent cette position en affirmant que la science n'a pas besoin de la morale.

C’est ce qui nous traine sur les rails du rapport entre la science et la morale. Dès lors, doit-on soumettre la science aux exigences morales? Dans quelle mesure, la morale doit-elle accompagner la science? Par ailleurs, la science ne peut-elle pas se passer de la morale? Nous tenterons de répondre à ces questions dans notre développement. Il faut soumettre la science à la morale car elle la science est une puissance destructive pour l'homme. En effet, la science est un instrument qui permet aux uns d'exploiter les autres et de mettre en danger toute l'existence humaine.

C'est ce que dit Hans Jonas dans le ‘‘principe de responsabilité’’: « le Prométhée définitivement déchainé auquel la science confère des force jamais encore connues, réclame une éthique ».

Pour dire que toutes les découvertes et inventions scientifiques ont nécessairement besoin de règle de bonne conduite. Aussi, une moralisation de la science s'impose car la science dénature l'homme en ne développant que son coté matériel.

Or ce qui fait l'homme c'est son esprit.

C'est le point de vue de Louis de Broglie lorsqu'il affirme dans ‘‘Physique et microphysique’’ : « dans l'œuvre de la science, l'homme a su montrer la force de son intelligence, il faut maintenant montrer la sagesse de sa volonté ». Pour lui, il faut déterminer de façon morale les conditions dans lesquelles la science peut opérer. En outre, il faut accompagner la science par la morale car l'activité scientifique participe à la dépravation des mœurs et un recul de l'humanité.

Tel est le point de vue de Jean Jacques Rousseau dans ‘‘Discours sur les sciences.... »