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se savoir être

Publié le 03/01/2013

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ÊTRE HOMME ? ETRE UN SUJET HUMAIN ? I- DÉFINIR L'HOMME PAR LA CONSCIENCE Leçon 1: SE SAVOIR ÊTRE Tout semble se passer comme si, à la différence des choses qui m'entourent, j'avais conscience de moi-même. Une forme de savoir accompagne chacun de mes gestes, savoir de soi qui paraît aller de soi, comme quand nous nous reprenons nous-même spontanément en nous réveillant. C'est une expérience des plus banales et des plus quotidiennes, pourtant, s'il est immédiat, cet acte est-il si simple ? Derrière l'apparente évidence, ne se cache-t-il pas la plus grande profondeur ? Pour essayer d'y voir clair, commençons par identifier des degrés de conscience. Si l'on partait de zéro, à partir de quand pourrait-on dire qu'il y a conscience ? A - La conscience sensible : la sensation Dès qu'il y a vie, sensibilité, on serait tenté de dire qu'apparaît une certaine forme de conscience, comme si la sensation constituait un premier étage de conscience. En effet alors il y a une ouverture sur l'extérieur, il n'y plus indifférence mais interaction, relation. On serait même tenté de dire que plus il y a dépendance ou interelation...

« ← sentir ← voir ← entendre ← percevoir ← regarder ← écouter ← ←           Si   la  sensation  est  pure  r éception  de  l’information,  la  perception,  elle,   semble   impliquer   son   traitement.

  Il   y   aurait   donc   une   diff érence   fondamentale   entre   ces  deux  op érations  au  sens  o ù  si  la   premi ère  appara ît  comme  passive,  la  seconde   engagerait   une   v éritable   activit é,   soit   donc  une   forme   de   conscience   plus   complexe   encore.

  Dans   l’acte   de   percevoir   en   effet   il   y   a   s élection   des   informations   et   interpr étation   ( L’interpr étation )   ou   m ême   analyse.

  C’est   toute   la   diff érence   que   l’on   trouve   entre   celui   qui   voit   un   sourire   et   celui   qui   per çoit   une   bienveillance   ou   une   moquerie. Il  y a aussi  évidement un  effort de concentration  ou d’attention, comme la   pr ésence d’une volont é ou d’une intention tout au moins. Il est  évident en ce sens que   la plupart les animaux sont capables de produire cette op ération. On peut penser  à la   lionne qui chasse par exemple.  Perception = sensation + jugement . ← Toutefois   la   question   se   pose   de   savoir   si   la   r éceptivit é  pure   de   la   sensation  est  trouvable  dans  la  nature,  si   donc  tout  être  ne  traite  pas  spontan ément   l’information   qu’il   re çoit.

  Le   pur   sentir   existe­t­il   vraiment   ou   n’est­il   qu’un e   étape   simplement th éorique ?  ← ← C – L A   CONSCIENCE   PSYCHOLOGIQUE  :  LE   REFLEXION    ← ←          La forme la plus complexe de conscience appara ît tr ès certainement avec   la   capacit é  qu’un   être   peut   avoir   de   se   repr ésenter  intellectuellement,   mentalement,   id éellement   ou   psychiquement,   sa   propre   existence   et   ce   qu’il   est   en   train   de   faire.

  Dans ce cas je ne me contente pas seulement d’ être l à, mais je me vois aussi comme   y  étant. La conscience serait alors une sorte de savoir, de reflet ou de reprise de soi   qui   accompagne   chacun   de   mes   gestes.

    Conscience   vient   d’ailleurs   du   latin   cum   scientia  qui veut dire “avec savoir”. Je me rends compte de ce que je vis ou de ce que   je fais au moment m ême o ù je le vis et le fais . Ici je ne fais pas qu’ être, je me sais   ê tre. La grande question est alors de savoir si cette capacit é est bien une sp écificit é de   l’homme dans la mesure o ù l’observation semble montrer que l’animal se contente de   vivre sa vie sans se la repr ésenter. Il n’est apparement pas capable de se reconna ître   dans le miroir.. »

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