Devoir de Philosophie

Sommes-nous responsable de nos désirs?

Publié le 05/01/2013

Extrait du document

Chaque être humain recherche en permanence l’accomplissement d’un souhait personnel ou la possession d’un objet matériel ou non qui serait source de sa satisfaction,  c’est ce qu’on appelle le désir  qui n’est pas maîtrisable mais dont la fin est jugée positive par l’homme. Plus simplement le désir est le fait de vouloir posséder quelque chose ou quelqu’un en vue d'en tirer du plaisir, une satisfaction, un état de plénitude. De plus, ce qui caractérise le désir, c’est sa visée c’est-à-dire une tension en direction de l’objet qu’il s’agit de s’approprier. En ce sens, le désir peut s’accompagner d’actions, il pousse à agir, à mettre en œuvre des moyens appropriés pour parvenir à ses fins. Par ailleurs, se demander si nous sommes-responsables de nos désirs revient à poser plusieurs questions car être responsable désigne le fait d’avoir le devoir de répondre de ses actes et de ses pensées devant sa conscience mais aussi d’en assumer les conséquences. On peut ajouter à cela la notion de pouvoir, on ne saurait être tenu responsable de quelque chose que l'on ne contrôle pas. Ainsi, il est certain que le désir fait partie de ce que nous sommes mais peut-on dire que nous sommes à l’origine de nos désirs ou bien ceux-ci sont-ils créés par des facteurs extérieurs à l'individu  comme la société, le monde extérieur en général?  Ces désirs ont-ils sur les Hommes des conséquences qu'ils se doivent d'assumer? L'Homme peut-il exercer un certain pouvoir ou encore un certain contrôle sur ses désirs? En définitif, sommes-nous responsables de nos désirs ?                   Tout d’abord, nous sommes censés être des êtres libres, conscients et autonomes et par conséquent, nous sommes libres de désirer toute chose, tout être que l’on veut s’approprier.  De plus, nos désirs nous appartiennent. Lorsque je désire, c'est bien moi qui désire, et nul autre individu. Dès lors, nous en sommes responsables et nous avons le choix de faire ou de ne pas faire ce à quoi nous sommes poussés. Cette vision s’oppose donc au fatalisme, quand quelque chose est fatal on n’a pas le choix, or que dans ce contexte, on est libre donc tenu pour responsable. Puisqu’on est responsable, on peut faire nos propres choix en fonction de nos propres centres d’intérêts, de nos préférences, de nos affinités. De plus, on ne peut être responsable de ce qui ne dépend pas de nous. Bien que le désir soit une satisfaction particulière, il est fondamentalement irrationnel puisqu’il n’y a pas d’explication rationnelle au désir de tel ou tel objet. Par ailleurs, on peut discuter du rapport entre le désir de souffrance à partir de la définition du désir donnée par John Locke dans Essai sur l’entendement humain « Le malaise que ressent en lui, un homme en l’absence de quelque chose dont la jouissance actuelle entraîne l’idée de joie, c’est ce que nous appelons désir plus ou moins grand selon que le malaise est plus ou moins fort «. Autrement dit, Locke suppose que le désir est provoqué par un malaise et c’est ce malaise, cette absence de sensation du plaisir qui est le moteur du désir. Pourtant tout dési...

« nos propres centres d'intérêts, de nos préférences, de nos affinités.

De plus, on ne peut être responsable de ce qui ne dépend pas de nous.

Bien que le désir soit une satisfaction particulière, il est fondamentalement irrationnel puisqu'il n'y a pas d'explication rationnelle au désir de tel ou tel objet. Par ailleurs, on peut discuter du rapport entre le désir de souffrance à partir de la définition du désir donnée par John Locke dans Essai sur l'entendement humain « Le malaise que ressent en lui, un homme en l'absence de quelque chose dont la jouissance actuelle entraîne l'idée de joie, c'est ce que nous appelons désir plus ou moins grand selon que le malaise est plus ou moins fort ».

Autrement dit, Locke suppose que le désir est provoqué par un malaise et c'est ce malaise, cette absence de sensation du plaisir qui est le moteur du désir. Pourtant tout désir ne s'accompagne pas évidemment d'un acte.

En principe, si c'est le cas, le désir va rester insatisfait et deviendra un souhait et donc il sera du fait du hasard, de l'espérance.

Le malaise va donc persister ou s'effacer.

Peut-être que l'absence d'actions est liée à un manque de volonté ou de courage et par ailleurs, il n'est pas impossible que le malaise produise en soi une forme de satisfaction.

Par conséquent, le malaise confirme le désir et de plus, le désir peut-être celui du malaise, donc celui-ci est en lui-même un choix : désir pathologique.

Ainsi nous exerçons un contrôle sur nos désirs car on peut choisir et désirer quelque chose qui n'est pourtant pas agréable pour nous.

De plus l'objet semble en principe hors d'atteinte car on n'agit pas mais le désir n'en est pas moins libre.

Il l'est dans la mesure où il peut aussi porter sur ce qui ne dépend pas de nous.

Nous pouvons ainsi délibérément prendre le parti de désirer l'impossible. D'autre part, le malaise qui signifie l'épreuve du manque est compris par Locke en rapport à l'absence de l'objet.

Autrement dit, ce qui comble, c'est la présence de l'objet, reste qu'il faut avoir fait l'expérience de cette présence.

Il faut que cette expérience fût celle du plaisir pour envisager du désir.

Autrement dit, on ne pourrait pas désirer un objet inconnu, c'est-à-dire quelque chose dont on n'aurait pas déjà fait l'expérience, cela signifie qu'on ne peut pas désirer l'inconnu.

Le désir est toujours lié à des objets dont la valeur est déterminée. Autrement dit, le désir est conditionné par son objet dont il a fait l'expérience de façon contingente c'est-à-dire que cela est arrivé mais pouvait ne pas arriver. Comme le désir est conditionné par son objet qui est lui-même conditionné par notre société, le désir ne dépend pas de nous.

En effet, le désir est conditionné par notre milieu socio-culturel puisqu'il influence notre. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles