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Sommes-nous spectateurs ou acteurs du progrès technique ?

Publié le 28/05/2012

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technique

     De nos jours, l’homme progresse sur sa connaissance de l’environnement, sur la technologie, ainsi que sur sa propre vie. Le progrès technique nous apporte de nouvelles connaissances, il agit sur l’environnement de l’homme, mais il transforme aussi son quotidien et donc agit sur l’être humain. Mais jusqu’où peuvent aller ces transformations et dans quels domaines? Sommes-nous spectateurs de ces changements ou bien acteurs ? Si le progrès n’influait pas sur nous, l’espèce humaine vivrait dans un environnement invariable et la technique ne ferait pas partie de notre humanité. Dans le cas inverse, nous serions des monstres faite de technologie et nous serions devenus insensibles à la réalité, jusqu’à perdre notre conscience et donc notre part d’humanité. 

technique

« L’homme invente sans cesse de nouveaux objets et outils.

Il peut construire des structures de plus en plus complexes en combinant plusieurs outils créé auparavant.

La technique fait partie intégrante de la nature humaine, permettant à ceux der nier de transformer son environnement mais également d’améliorer ses capacités .

Mais la technique est-elle si inoffensive pour l’espèce humaine ? Le travail définit l'homme parce qu'il le forme et le produit à l’inverse de l’animal qui n'est jamais réellement producteur et formateur.

L'homme, en transformant la nature et les choses, se construit et se réalise lui -même.

Il façonne la nature à son image et accède ainsi à la conscience et à la liberté.

C'est ce que Hegel a montré dans sa « Dialectique du maître et de l'esclave» .

Le maître en effet se contente de profiter des fruits du travail de l'esclave.

Ainsi le maitre s'enfonce -t -il dans une jouissance passive, alors que l'esclave extériorise sa conscience, lui permettant d’acquérir progressivement so n autonomie.

Etre un maître sans travailler représente une impasse alors que le travail est une porte d’accès à la liberté.

L'esclave forme les choses et se transforme lui- même.

Le développement technique a su apporter un certain confort au travailleur.

En effet après la mécanisation au XVIIIème siècle, le travail est moins pénible physique ment pour les ouvriers .

La pensée est une spécificité de l’ espèce humaine par rapport aux autres êtres vivants.

Mais avec le développement technique, l’homme a de moins e n moins besoins de réfléchir ou d’accomplir certains gestes.

Par exemple dans les usines, il suffit souvent d’appuyer sur un bouton pour qu’une machine fasse le travail à sa place.

Les machines qui ont remplacé l’homme ont entraîné un chômage qui a touché une partie importante de notre population et ce qui a entraîné des problèmes économiques.

Selon Marx, le développement technique est aujourd’hui souvent au service de la productivité, réduisant l’ouvrier à une machine , perdant ainsi son humanité.

Le travai lleur est un rouage parmi d’autres, une pièce qui subit la loi du monde capitaliste.

Ainsi la machine conduit à l’aliénation du travail, c’est -à -dire le travail n’est plus attribuer aux hommes.

L’homme doit alors s’adapter à un monde qu’il a lui -même boule versé.

Le développement technique est ce sans quoi la vie sera impossible ou du moins difficile à vivre.

Ce développement permet de tourner la nature à notre avantage.

Descartes dans le Discours de la méthode affirme qu’il « faut se rendre comme maître et possesseur de la nature » .

Mais depuis l e développement technique crée de nouveaux besoins chez l’être humain , plus ou moins nécessaire.

L'homme entre alors dans une logique de consommation , où il n’en a jamais assez.

On constate alors un problème de dép endance envers les objets techniques de pl us en plus performants comme par exemple les téléphones portables.

A la base, il était fait pour communiquer avec quelqu’un depuis n’importe quel endroit.

Depuis, cet objet a évolué, intégrant de plus en plus de fo nctionnalité comme l’appareil photo, internet.

Le consommateur devient dépendant de ces gadgets et cherchera toujours plus de performance, de possibilité, oubliant sa fonction de base qui est de téléphoner.

Cette évolution a donc créé des besoins artificie ls.

Ainsi dans la Crise de la culture , Hannah Arendt distingue différents types d'objets produits par l'homme.

Certains de ces objets sont produits pour satisfaire des nécessités de la vie et d'autre sont des produits de l'industrie des loisirs.. »

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