Spinoza, « L'homme n'est pas un empire dans un empire »
Publié le 08/01/2004
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Il ne s'agit pas de dire que, pour Spinoza, la liberté n'existe pas. Au contraire, la cinquième et dernière partie de l'Éthique s'intitule: «De la puissance de l'entendement, ou de la liberté de l'homme». Mais comment penser à la fois le déterminisme et la liberté? [Voir notion «la liberté ».] La réponse de Spinoza est la suivante: on ne peut pas être absolument libre, mais on peut être plus ou moins libre selon que l'on se représente plus ou moins adéquatement les causes qui nous déterminent. L'homme qui vit uniquement au gré des peurs et des espoirs nés de son imagination est complètement aliéné; celui qui vit dans la connaissance rationnelle des causes qui le déterminent peut modifier l'influence que celles-ci ont sur lui, et s'inscrire dans d'autres chaînes causales, dont il a une conscience plus claire - et qui, par là même, lui donnent plus de joie.
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