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stoïcisme

Publié le 28/03/2010

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Ecole de philosophie fondée par Zénon de Cition, dont le nom provient d'un lieu : le Portique (gr. "Stoa"). On distingue trois périodes successives : l'ancienne (300 av. J.-C.), l'intermédiaire (200-100 av. J.-C.) et la Stoa du temps de l'empereur. Parmi les grands stoïciens, on compte, outre le fondateur, Cléanthe, Panaitios et Sénèque. Selon la doctrine des stoïciens, la philosophie stoïcienne se divise en logique (qui englobe la grammaire, la rhétorique et la dialectique), en physique et en éthique, les trois grandes lois de la nature. La plus grande vertu est l'harmonie de l'âme avec le cosmos. Elle consiste à accepter les coups du sort dans un souci d'équilibre universel. Les stoïciens se plaçaient ainsi à l'opposé des épicuriens qui défendaient une doctrine du plaisir. On doit en outre aux stoïciens des acquisitions importantes sur la grammaire et un développement de la logique fondée par Aristote.
Le stoïcisme est une doctrine d'origine grecque. Zénon, au début du IIIe siècle av. J.-C., est réputé père du stoïcisme. Cette doctrine est très vivace dans l'Empire romain. Elle consiste en une théorie de la connaissance, une explication physique du monde, et une morale. Celle-ci, pour la caricaturer, consiste à se montrer indifférent aux choses qui ne dépendent pas de nous, comme la condition, la maladie, etc., et à se montrer vertueux dans les choses qui dépendent de nous. Comme la divinité, le stoïcien recherche ce qui est bon sur le plan moral, en conformité avec sa raison. Panétius de Rhodes préconise de pratiquer quatre vertus cardinales: la connaissance, la justice, la maîtrise de soi et le courage, pour lutter contre l'avilissement des moeurs. Le stoïcien ne déconsidère pas l'esclave, c'est l'une de ses originalités (bien que les écoles épicuriennes étaient aussi ouvertes aux esclaves et aux femmes). ''La pire folie est de juger un homme soit sur l'habit, soit sur la condition, qui n'est qu'un habit jeté sur nous'', écrit Sénèque dans une ''Lettre à Lucilius''. 

« Les principes du stoïcisme Le stoïcisme a connu trois moments historiques.

Le premier est donc celui de Zénon ; le moyen stoïcisme est représenté par Panétius (~180-110 av.

J.-C.) et Posidonius (~135-51 av.

J.-C.) ; ce sont ces derniers qui introduisent à Rome le dernier stoïcisme, avec un apport platonicien et aristotélicien. Les trois grands noms du stoïcisme Le dernier stoïcisme dit impérial est représenté par trois grands noms : Sénèque (début de l'ère chrétienne ; 65) ; Épictète (50, mort entre 125 et 130) et Marc Aurèle (121-180 ; empereur en 161).

Leurs oeuvres nous sont parvenues quasi intactes alors que celles de leurs prédecesseurs ne sont accessibles qu'à travers des résumés ou des citations d'auteurs. Les stoïciens impériaux sont les vrais propagateurs du stoïcisme d'Occident, illustré entre autres par du Vair, Charron, Montaigne, Corneille, Emerson… La relative cohérence du courant permet de dégager des lignes de force. Un système bien huilé La philosophie stoïcienne est la première à se vouloir « systématique ». Vous avez dit système ? En grec, le mot désigne « la constitution d'un organisme ou d'une cité ». Pour qu'une pensée philosophique soit systématique, il faut qu'elle soit conçue comme un tout cohérent où chaque partie est solidaire de l'ensemble.

Plus encore, c'est l'univers qui est lui-même perçu comme un tout parfaitement organisé et le philosophe en reflète la sympathie (autre mot typiquement stoïcien) qui régit les parties. À des fi ns pédagogiques, le stoïcisme distingue trois parties dans la philosophie : la logique ; la physique ; la morale.

Bien penser et bien vivre se confondent : ce principe établit la valeur de la logique.

Les règles sont donc simples et aux antipodes des spéculations et des « constructions » mentales d'Aristote et Platon. Une théorie de l'évidence La vérité se manifeste dans ce que les stoïciens nomment la « représentation » (phantasia , en grec) qui, pour être vraie, doit obéir à des critères : la clarté, la compréhensibilité.

Voilà pourquoi, ils sont les premiers à élaborer une théorie de l'évidence ( energia , en. »

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