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Suffit-il de connaître la vérité pour renoncer à ses préjugés ?

Publié le 27/02/2008

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C?est le modèle du procès qui est ici en jeu : le verdict sera-t-il en accord avec les charges imputés ?   II-Connaître la vérité c?est renoncer à ses préjugés.               Toutefois la vérité n?est pas toujours incertaine, ambivalente, et lorsqu?elle s?affirme au grand jour, comment ne ferait-elle pas tomber les préjugés qui concernent son objet ? Ainsi les hommes ont peu à peu admis suite aux découvertes de Galilée et Copernic, que la Terre est ronde et qu?elle n?est pas le centre de l?univers. Les préjugés sont ici des croyances qui tenaient lieu de vérité, aussi est-il logique qu?ils s?évanouissent lorsqu?une nouvelle vérité apparaît.             Mais davantage encore celui qui découvre la vérité doit en même temps se défaire de ses préjugés ; c?est ce que figure l?allégorie de la Caverne au livre VII de La République : opérer l?ascension vers le monde du savoir c?est quitter le royaume des ombres pour celui de la lumière, pas de compromis possible.             On est finalement presque devant une tautologie : détenir la vérité c?est du même coup reconnaître nos préjugés, ceux-ci n?apparaissent comme tels qu?une fois la vérité mise à jour. Ou bien nous pouvons encore remarquer comme en introduction que connaître la vérité c?est renoncer à ses préjugés précisément parce que la recherche de la vérité exige que l?on mette entre parenthèse nos préjugés, même si on ne les identifie pas comme tels (lorsqu?il entame son ascension vers le dehors l?homme de la Caverne ne sait pas encore qu?il vivait parmi les simulacres), il s?agit d?écarter ce qui est établi.   III-Les préjugés peuvent être conservés.               Pourtant les choses ne sont pas si claires et la connaissance de la vérité ne nous fait pas nécessairement renoncer à nos préjugés.

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