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Suis-je responsable de mon inconscience ?

Publié le 02/01/2016

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MIOT Lucie 12/11/15 TL DISSERTATION PHILOSOPHIE n°2 Note : Observations : Suis-je responsable de mon inconscience ? Nous entendons souvent les gens dirent de quelqu’un qu’il est un être inconscient, un irresponsable, lorsqu’il fait quelque chose d’irréfléchi voir de dangereux pour lui-même et pour les autres, comme allumer un feu dans une forêt en plein été. L’adjectif inconscient désigne alors une personne irresponsable. Mais quand le mot est substantivé, qu’il devient « l’inconscient » il désigne un lieu caché, enfouit à l’intérieur de l’individu, et inaccessible à la conscience. Les concepts d’inconscience et de responsabilité sont donc étroitement liés, mais suis-je responsable de mon Inconscience ? Est-ce que je peux être tenu comme à l’origine d’un acte qui dépasse ma conscience ? Est-ce que je dois rendre des comptes pour un acte que j’ai commis involontairement ? Dans d’autres termes, puis-je être considéré comme l’auteur de ce que je produis à mon insu ? Nous constaterons que, l’Inconscient semble, dans un premier temps, rendre l’Homme irresponsable de ses actes. Mais finalement, l’Hypothèse de l’Inconscient n’excuse pas l’Homme, ce n’est pour lui qu’un alibi et une marque de mauvaise-foi. Nous devrons alors examiner la possibilité que l’hypothèse de l’Inconscient nous oblige en réalité à faire preuve de plus de responsabilité. Pour commencer, nous constaterons que, à première vue, l’hypothèse de l’inconscient semble rendre l’Homme irresponsable de ses actes. L’ignorance de mes désirs, de mes souvenirs, de la provenance de mes idées, de la nature de mes rêves… remet en que...

« L’ignorance de mes désirs, de mes souvenirs, de la provenance de mes idées, de la nature de mes rêves… remet en question la maîtrise que j’ai de moi-même.

En effet, Freud a dit : « Le Moi n’est pas maître en sa propre demeure », ce qui veut dire que la conscience n’est plus la partie principale de l’esprit, mais qu’elle est bel et bien secondaire par rapport à l’inconscient.

L’existence d’un inconscient révèle l’impuissance de la conscience.

L’inconscient serait donc le maître de l’esprit et comme nous ne pouvons rien sur notre inconscient, nous ne sommes plus maître de nous-même. L’inconscient fait que nous n’avons pas un contrôle absolu sur nous-mêmes, ni sur nos actions, comme les montre les actes manqués, les névroses, les lapsus… Nos actions sont donc le fruit de notre inconscient, nous n’en sommes pas responsables. Toujours selon Freud et selon son hypothèse de l’inconscient, il y a un lieu du Refoulé, du Trauma et des pulsions, un lieu inaccessible à la conscience et le seul moyen d’y accéder serait avec l’aide d’autrui (d’un psychanalyste).

Ce lieu c’est l’inconscient.

Mais ce refoulé qui est enfoui dans notre esprit, peut faire l’objet d’une intrusion dans notre vie consciente, ce qu’on appelle le retour du refoulé.

Tous les actes qui vont suivre ce retour de refoulé seront donc le fruit de mon inconscient, je ne pourrais donc pas en être tenu responsable car je n’ai pas choisi librement de refoulé.

Je ne suis donc pas libre face à mon inconscient, je me sens déterminé par mon inconscient et privé de liberté, ce qui me dédouane donc de la responsabilité de mes actions. L’hypothèse de l’Inconscient semble dons nous décharger de toute responsabilité car il nous prive de notre liberté.

Mais cette hypothèse n’excuse en aucun cas l’Homme.

L’Homme est responsable de ses actes et doit donc en assumer les conséquences, utiliser l’inconscient comme alibi est donc un acte de mauvaise-foi. Nous allons désormais voir qu’utiliser l’hypothèse de l’inconscient comme alibi n’est pas acceptable, c’est un acte de mauvaise-foi.

Le fait de se cacher derrière l’hypothèse de l’inconscient freudien, qui semble nous décharger de toutes nos responsabilités. »

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