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?Sujet 1 : Tonino Benecquista est un écrivain du XXIème

Publié le 04/01/2021

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?Sujet 1 : Tonino Benecquista est un écrivain du XXIème siècle. Il est l?auteur du roman Toutes les histoires d?amour ont été racontées, sauf une, qui est un texte relativement récent puisque celui-ci est paru en 2020. On ne peut donc pas encore dire si ce texte a connu un franc succès du fait de sa date de parution. Le texte présenté est l?incipit du roman de Tonino Benacquista. Dans cet extrait, le narrateur nous raconte sa rencontre entre lui et le second personnage du texte, Léo. Nous nous demanderons comment l?auteur nous décrit le personnage de Léo et si cette description est méliorative ou péjorative. Après avoir étudié le point de vu péjoratif de l?auteur, nous aborderons son point de vu mélioratif qui s?avère être le lien entre les deux hommes. En effet, à la première lecture du texte, ce dernier n?est peut être pas très fluide à la lecture du fait de l?emploi de mots complexes. Tout au long du texte, l?auteur emploi des termes spécifiques comme « indolent »(l.3), « disert »(l.5), « gourbi »(l.17). C?est d?ailleurs grâce à ses emplois d?un lexique complexe et varié que l?auteur arrive à « dénigrer » en quelque sorte son ami Léo. Dès le début de l?extrait, nous apprenons que Léo est mort. Toutefois, le narrateur ne se gêne pas de critiquer le défunt. En effet, durant tout le texte, on peut retrouver un champ lexical en rapport avec ce dénigrement...

« une idée abstraite quand il dit « regagner sa planète » (l.1).

De plus, Léo est représenté dans l’extrait comme sans sentiments comme le montre le champ lexical associé : « comme un être indolent »(l.3) : notons ici la comparaison faite à une personne sans aucune passion, « dépourvu d’ambition »(l.4) et également los de la rencontre avec Angélique aux ligne 17 et 18 où on nous précise « tous deux se gardent bien de montrer le moindre signe d’affection devant témoins.

».

L’auteur se compare une nouvelle fois à Léo lorsqu’il lui demande ce qu’il fait dans la vie.

A la réponse de Léo, le narrateur est étonné et dit : « il n’ajoute rien ni le prétexte là un job d’appoint en attendant une carrière éblouissante – À l’inverse de nos autres, une poignée d’étudiant, prochains maîtres du monde ».

Benacquista emploi ici une nouvelle fois une antithèse pour comparer les deux hommes.

Il se met alors une nouvelle fois, mais cette fois-ci lui et son groupe, au-dessus des autres et démontre sa surprise et son dénigrement lors de l’annonce de Léo.

Enfin pour finir cette série d’attributs péjoratifs à l’encontre de Léo, on peut ajouter une hyperbole, symbole du rabaissement répétitif de Léo.

On observe cette hyperbole à la ligne 17 : « son gourbi de la rue de Turenne »,un « gourbi » étant un habitat rudimentaire.

Malgré cela, Léo possède un appartement probablement à Paris mais le narrateur en profite encore pour le dénigrer.

Par ailleurs, celui-ci ne mentionne pas où il vit et dans quelles conditions. Malgré tout ce côté péjoratif du texte, celui-ci laisse transparaitre une amitié complice entre les deux hommes.

C’est le côté mélioratif que nous allons étudier maintenant.

Dès les premiers mots du texte, avec l’emploi de « J’ai connu un autre Léo », on peut voir que le narrateur se place d’un point de vue interne.

« Un autre Léo » ne se rapporte ici pas à une autre personne mais à ce même Léo que la narrateur a connu différemment.

Le narrateur le décrit comme « si attachant »(l.1) renforçant cette idée d’amitié soudée.

Néanmoins au début de l’extrait, les deux amis ne connaissaient pas assez.

Ce n’est qu’à la ligne 11 quand il demande « Tu fais quoi dans la vie ? » que leur relation commence réellement.

Le narrateur emploi le pronom personnel « tu », ce qui traduit d’une relation plutôt intime pour en arriver au tutoiement.

C’est de là que nait leur complicité.

Complicité traduite dans la scène où il faut que les amis, alors regroupés chez Léo, remplissent les formulaires.

Cette scène est introduite par une comparaison : « comme d’autres auraient proposé un digestif »(l.20) faisant ainsi de cette scène une scène comique.

L’auteur fait un effet de surprise chez le lecteur quand on apprend que c’est « à rendre le lendemain ».

La situation alors périlleuse, le lecteur comme les personnages ne peuvent qu’en rirent.

C’est d’ailleurs ce qui se passent puisque le texte mentionne que « jusque tard dans la nuit, en voyageurs immobiles et hilares, nous nous inventons des identités, des destinations fictives, des itinéraires. »

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