?Sujet 1 : Tonino Benecquista est un écrivain du XXIème
Publié le 04/01/2021
Extrait du document
«
une idée abstraite quand il dit « regagner sa planète » (l.1).
De plus,
Léo est représenté dans l’extrait comme sans sentiments comme le
montre le champ lexical associé : « comme un être indolent »(l.3) :
notons ici la comparaison faite à une personne sans aucune passion,
« dépourvu d’ambition »(l.4) et également los de la rencontre avec
Angélique aux ligne 17 et 18 où on nous précise « tous deux se
gardent bien de montrer le moindre signe d’affection devant
témoins.
».
L’auteur se compare une nouvelle fois à Léo lorsqu’il lui
demande ce qu’il fait dans la vie.
A la réponse de Léo, le narrateur
est étonné et dit : « il n’ajoute rien ni le prétexte là un job d’appoint
en attendant une carrière éblouissante – À l’inverse de nos autres,
une poignée d’étudiant, prochains maîtres du monde ».
Benacquista
emploi ici une nouvelle fois une antithèse pour comparer les deux
hommes.
Il se met alors une nouvelle fois, mais cette fois-ci lui et
son groupe, au-dessus des autres et démontre sa surprise et son
dénigrement lors de l’annonce de Léo.
Enfin pour finir cette série
d’attributs péjoratifs à l’encontre de Léo, on peut ajouter une
hyperbole, symbole du rabaissement répétitif de Léo.
On observe
cette hyperbole à la ligne 17 : « son gourbi de la rue de Turenne »,un
« gourbi » étant un habitat rudimentaire.
Malgré cela, Léo possède
un appartement probablement à Paris mais le narrateur en profite
encore pour le dénigrer.
Par ailleurs, celui-ci ne mentionne pas où il
vit et dans quelles conditions.
Malgré tout ce côté péjoratif du texte, celui-ci laisse transparaitre
une amitié complice entre les deux hommes.
C’est le côté mélioratif
que nous allons étudier maintenant.
Dès les premiers mots du texte,
avec l’emploi de « J’ai connu un autre Léo », on peut voir que le
narrateur se place d’un point de vue interne.
« Un autre Léo » ne se
rapporte ici pas à une autre personne mais à ce même Léo que la
narrateur a connu différemment.
Le narrateur le décrit comme « si
attachant »(l.1) renforçant cette idée d’amitié soudée.
Néanmoins au
début de l’extrait, les deux amis ne connaissaient pas assez.
Ce
n’est qu’à la ligne 11 quand il demande « Tu fais quoi dans la vie ? »
que leur relation commence réellement.
Le narrateur emploi le
pronom personnel « tu », ce qui traduit d’une relation plutôt intime
pour en arriver au tutoiement.
C’est de là que nait leur complicité.
Complicité traduite dans la scène où il faut que les amis, alors
regroupés chez Léo, remplissent les formulaires.
Cette scène est
introduite par une comparaison : « comme d’autres auraient proposé
un digestif »(l.20) faisant ainsi de cette scène une scène comique.
L’auteur fait un effet de surprise chez le lecteur quand on apprend
que c’est « à rendre le lendemain ».
La situation alors périlleuse, le
lecteur comme les personnages ne peuvent qu’en rirent.
C’est
d’ailleurs ce qui se passent puisque le texte mentionne que « jusque
tard dans la nuit, en voyageurs immobiles et hilares, nous nous
inventons des identités, des destinations fictives, des itinéraires.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Evolution des caractéristiques du héros de roman du XVII ème siècle au XXIème siècle
- La poésie du XIXème au XXIème siècle
- Le récit et le roman du XVIIème au XXIème
- Commentaire de texte Mabanckou - Écrivain et oiseau migrateur d’Alain Mabanckou
- Molière écrivain préféré