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Sujet : Les croyances religieuses doivent-elles être remplacées par des connaissances scientifiques ?

Publié le 01/06/2025

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« Sujet : Les croyances religieuses doivent-elles être remplacées par des connaissances scientifiques ? Durant des millénaires les croyances religieuses ont été le fondement même des sociétés. L’Homme a toujours eu ce besoin de comprendre son environnement, les événements qui nuisaient ou perturbaient son quotidien, sa sécurité, son bienêtre et de trouver un moyen de l’influencer. C’est pourquoi afin d’expliquer une sécheresse, une inondation, une mauvaise récolte, une maladie ou un décès, l’Homme, n’ayant encore aucune connaissance scientifique, s’est tourné vers des explications surnaturelles, et d’existence d’un monde invisible. Ainsi, des récoltes maigres reflétaient une insatisfaction divine, au contraire des récoltes abondantes étaient signes de bénédiction. La religion, était alors la clé de tous les questionnements. Pourtant à partir du XVIIème siècle émerge la connaissance scientifique. La science va alors apporter des éléments de réponses différents de ceux propagés par la religion. Science et religion vont alors s’opposer, et l’Europe va subir violemment ces discordes : En témoigne en 1600, la condamnation de Giordano Bruno, brulé vif pour avoir affirmé l’infinité de l’Univers, ou en 1633, l’emprisonnement à domicile de Galilée qui, sous peine de subir le même châtiment, a été obligé d’abjurer ses affirmations scientifiques et d’annoncer publiquement ne plus croire que le soleil est au centre du monde et que la terre tourne autour du soleil. Pourtant les recherches scientifiques ne faiblissent pas et chaque avancée de la pensée scientifique va faire reculer peu à peu le poids et la légitimité des croyances religieuses. A un point que peut se poser la question : les croyances religieuses doivent-elles être remplacées par des connaissances scientifiques ? Pour certains philosophes du siècle des Lumières, les croyances religieuses qui n’étaient que superstition allaient disparaître au fil des progrès scientifiques. Pourtant force est de constater qu’au XXIème siècle, malgré les conflits entre ces deux modes de pensées, la religion est toujours présente et non remplacée par les connaissances scientifiques. Afin de répondre au mieux à cette question, il est important de comprendre l’existence du conflit. Ce conflit nait de la définition même de ces modes de pensée, en effet : La science peut être décrite comme un savoir fondé, démontré, basé sur des méthodes rigoureuses, des expérimentations et des démonstrations rationnelles ne variant pas selon les circonstances. Elle vise à la compréhension des mécanismes qui organisent le monde réel. Là où un paysan du Moyen Age prie pour que sa récolte soit bonne, le paysan moderne saura contrer les maladies de ses cultures grâce aux avancées scientifiques La religion quant à elle est un système solidaire de croyances et de pratiques, distinguant le sacré du profane et capable d’unir les hommes au sein d’une communauté et de leur donner un sentiment d’appartenance à cette communauté.

Cette dimension sociale est importante et a toujours existé.

Elle unie les Hommes autour d’un même lien, d’une pensée sacrée et offre une pensée globale. La science armée de rationalité intervient de façon quelque peu brutale dans les domaines où la religion évoluait de façon monopolistique. Elle remet en question les dogmatismes de la religion en matière de nature, de lois naturelles, de création de l’univers, du monde. Pour elle rien n’est du fait de puissance divine et les offrandes, les prières sont totalement inutiles. Ce positionnement nous permet de mieux appréhender les raisons de ce conflit. La science en voulant découvrir le réel, critique implicitement les récits religieux, les mythes et leur environnement (divinités, miracles, esprits).

Par ses raisonnements et sa rationalité elle annonce que le mythe n’est qu’une fable, un récit mensonger et le tourne à l’absurde. Elle dénonce également la superstition religieuse, l’idée que tout ce qui nous entoure n’est pas de notre création mais de celle d’êtres irréels qu’il est nécessaire d’honorer, la personnification des éléments naturels rendant possible des liens entre eux. Spinoza trace le portrait de l’homme superstitieux, ignorant.... »

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