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Sujet: Y a-t-il une méthode pour atteindre le bonheur ?

Publié le 19/03/2022

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« Dissertation de Philosophie Sujet: Y a-t-il une méthode pour atteindre le bonheur? Depuis l’Antiquité, et même au-delà, la quête du bonheur n’a cessé d’occuper les esprits de chaque individu et de chaque philosophe.

Chacun désire atteindre cet état de complète satisfaction avec nous-même et les autres, dans lequel la vie paraît plus belle et plus simple, mais les écoles divergent sur sa définition et les moyens pour l’atteindre.

L’hypothèse d’une méthode unique, c’est à dire d’un procédé précis à respecter, pour atteindre le bonheur est soutenue par de nombreux philosophes tel qu’Epicure, qui propose sa propre définition du bonheur.

Avec la modernisation de notre société, la montée de l’individualisme et du libéralisme, la définition du bonheur évolue et diffère selon la position et le style de vie de chacun.

Cependant, pour certains sages, l’homme doit s’éloigner des désirs superficiels qui pullulent dans notre société contemporaine et se recentrer sur des valeurs plus humbles, accès sur la simplicité et l’aide à autrui.

Il est donc nécessaire de se questionner sur la nature du bonheur réel, s'il existe, et de l’évolution de sa définition ainsi que des moyens employés pour y parvenir à travers les époques.

Pour répondre à ce débat, nous verrons en premier lieu que le bonheur est synonyme de vertu, qu’il est indivisible pour certains d’une vie pieuse et charitable, et qu’il résulte d’un apprentissage spirituel.

Ensuite, nous analyserons la pensée des thèses de ceux qui soutiennent un bonheur issu d’une vie de détachement, d’acceptation neutre de son sort, qui dépend de la capacité de chacun à percevoir et à se satisfaire des plus humbles richesses, pouvant paraître insignifiantes. Enfin, nous constaterons que d’autres penseurs supportent la théorie que le bonheur dépend de la dose de plaisirs qu’on amène dans notre vie, et qu’il est nécessaire de satisfaire nos envies, même les plus éphémères, pour être pleinement satisfait et heureux. La quête du bonheur passe donc pour certains philosophes, par un mode de vie tourné vers les autres et la spiritualité.

Dalaï Lama propose dans son ouvrage L’Art du bonheur une définition du bonheur qui résulte d’une paix intérieure et d’une paix avec les autres.

Ce bonheur est selon lui procuré par la réalisation d’actions qui améliorent la condition humaine, et donc qui bénéficient à la communauté et au prochain d’autrui.

En effet, “Le chemin du bonheur, c’est l’altruisme”, affirme-il, plaçant la solidarité entre les individus comme facteur principal de création du bonheur.

Notre volonté de participer au bien-être d’autrui engendre alors un processus dans lequel plus on est attentif et capable de faire preuve de charité, plus le monde sera heureux et par conséquent nous aussi.

Le philosophe nous place donc en acteur principal pour atteindre le bonheur, qui doit être général et universel pour que nous soyons pleinement heureux.

Ainsi, il est de notre devoir de participer à l’amélioration des conditions de vie de ceux qui sont plus démunis, plus seuls que nous à travers par exemple des engagements caritatifs dans notre quartier pour aider les sans abris ou des missions humanitaires pour aider les populations dans les pays en marge de la société.

Les valeurs telles que la solidarité, la compassion, l’écoute, la bienveillance sont alors nécessaires pour cultiver la paix avec soi-même, les autres et la vie.

Il faut donc d’après Dalaï Lama proscrire toutes les actions pouvant nuire à l’épanouissement des autres, “[...] personne n’a le droit de détruire celui (le bonheur) des autres”, car notre bonheur est dépendant du leur.

Cette philosophie peut influencer certaines politiques publiques qui sont soucieuses du bien-être. »

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