Technique: Dépendance et esclavage
Publié le 19/09/2015
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« Il suffit - écrit Bachelard - que nous parlions d’un objet pour nous croire objectifs. Mais par notre premier choix, l’objet nous désigne plus que nous ne le désignons et ce que nous croyons nos pensées fondamentales sur le monde sont souvent des confidences sur la jeunesse de notre esprit. » La suite du texte parle de l’émerveillement ressenti devant « l’objet élu » et des rêveries que nous formons autour de lui. Ces lignes dévoilent une vérité en réfutant une illusion. Nous comprenons qu’un lien affectif puissant nous lie aux objets fabriqués et qu’il n’est pas dû à leur valeur utilitaire.
L’aliénation par la technique
Les plaintes relatives au pouvoir qu’ont sur nous les objets techniques font état d’un sentiment d’aliénation. Ce terme indique l’existence d’une dépossession. Nous sommes les auteurs ou les utilisateurs d’objets divers qui finissent par nous imposer leur mode de fonctionnement. Nous citions en introduction le cas de la panne mais d’autres exemples sont envisageables. Celui qui doit consulter sa messagerie vocale plusieurs fois par jour a l’impression d’avoir un nouvel organe sans lequel son avenir professionnel disparaîtrait. D’où l’impression de moins posséder ces objets qu’ils ne nous
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