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Tolérer les opinions d'autrui est-il toujours un bien ?

Publié le 27/02/2008

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Précisément, sur l'aspect sociétaire, nous dirons que la tolérance des opinions d'autrui est un bien car cela permet de respecter la liberté d'expression et justement la liberté d'opinion de chacun. Le philosophe américain John Rawls, dans son ouvrage de philosophie morale A Theory of Justice (Une Théorie de la justice), établit que la tolérance « est une vertu nécessaire à l'établissement d'une société juste ». Supposons que personne ne tolère les opinions qui s'opposent à la sienne. Dans une telle situation, chacun agirait de manière dogmatique, sans considération pour toute personne ayant une opinion autre. Chacun voudrait que son opinion soit la prédominante de la société. On aurait alors que des intolérants qui trouveraient intolérable que l'on puisse penser autre chose qu'eux. La société se retrouverait plonger dans un état permanent d'individualisme qui finirait par la mettre en péril en faisant à proprement dit pencher toute la société dans un désordre total. C'est justement pour éviter ce désordre que la tolérance mutuelle est un point important, une condition sine qua non, qui révèle justement le point positif de la tolérance : On tolère les opinions donc on accepte que chacun soit différents de nous. Ainsi, le fait que tolérer les opinions d'autrui permettent à chacun de bénéficier de ses libertés fondamentales montre bien son avantage. Si nous gardons toujours ce point de vue de la société, tolérer les opinions d'autrui est un bien dans la mesure où cela permet d'éviter d'aboutir à des situations de conflits, de crise ou d'injustice semblables à celle des affaires Calas ou Dreyfus.

« de l'autre, mais également l'ouverture de soit même et l'écoute réciproquede chacun car si moi je ne tolère pas l'opinion d'autrui, pourquoi lui,devrait-il tolérer la mienne ? De plus, cette évolution de mentalité s'avèrepositive car elle permet aux plus jeunes de pouvoir séparer entre autre cequi est bien de ce qui ne l'est pas Car, en effet, si on reprend l'exemplede Spinoza, philosophe du 17ème siècle, « l'ivrognerie est un mal.

Pourtant,dans la mesure où on ne peut interdire les gens de boire sans mettre unpolicier dans chaque maison, on est bien forcé de tolérer l'ivrognerie.

»Voir les conséquences d'une telle attitude amène à la réflexion les plusjeunes et donc à leur prise en compte pour un avenir prochain.Accepter les opinions des autres est un point positif car cela nous permetde développer une notion essentiel, celle du respect de l'individu autre quenous.

En effet, la tolérance peut se traduire littéralement par je ne suispas d'accord avec toi, mais je te laisse penser cela par respect desdifférences.

On peut également citer Voltaire qui dit « Je ne suis pasd'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour quevous puissiez le dire.

» En tolérant, nous apprenons à prendre positionspar rapport à une autre opinion que la notre, à respecter que l'autre soitdifférent de nous, et surtout à accepter son droit à une liberté proprementdîtes d'opinion et d'expression, et c'est ce à quoi l'article 1.4 de ladéclaration de principes sur la tolérance de l'UNESCO fait bien allusion : «Chacun a le libre choix de ses convictions et accepte que l'autre jouisse dela même liberté ».Précisément, sur l'aspect sociétaire, nous dirons que la tolérance desopinions d'autrui est un bien car cela permet de respecter la libertéd'expression et justement la liberté d'opinion de chacun.

Le philosopheaméricain John Rawls, dans son ouvrage de philosophie morale A Theory ofJustice (Une Théorie de la justice), établit que la tolérance « est unevertu nécessaire à l'établissement d'une société juste ».

Supposons quepersonne ne tolère les opinions qui s'opposent à la sienne.

Dans une tellesituation, chacun agirait de manière dogmatique, sans considération pourtoute personne ayant une opinion autre.

Chacun voudrait que son opinionsoit la prédominante de la société.

On aurait alors que des intolérants quitrouveraient intolérable que l'on puisse penser autre chose qu'eux.

Lasociété se retrouverait plonger dans un état permanent d'individualisme quifinirait par la mettre en péril en faisant à proprement dit pencher toutela société dans un désordre total.

C'est justement pour éviter ce désordreque la tolérance mutuelle est un point important, une condition sine quanon, qui révèle justement le point positif de la tolérance : On tolère lesopinions donc on accepte que chacun soit différents de nous.

Ainsi, le faitque tolérer les opinions d'autrui permettent à chacun de bénéficier de seslibertés fondamentales montre bien son avantage.Si nous gardons toujours ce point de vue de la société, tolérer les opinionsd'autrui est un bien dans la mesure où cela permet d'éviter d'aboutir à dessituations de conflits, de crise ou d'injustice semblables à celle desaffaires Calas ou Dreyfus.

Prenons le cas du conflit israélo-palestinien.

Sichacun tolérait les opinions de l'autre, qu'elle soit politique, religieuseou philosophique, il n'y aurait pas autant de morts chaque jour et la guerren'aurait à proprement dit, pas lieu d'être.

Cet exemple nous fait apparaîtreun autre aspect positif de la tolérance : permettre d'éviter les guerres,les oppositions.

Ainsi, la stabilité d'une société toute entière dépend latolérance mutuelle de chacun.

Une fois de plus, on retombe sur une des idéesclé du premier article de la déclaration de principe sur la tolérance : «Sans tolérance, il ne saurait y avoir de paix et sans paix, il ne saurait yavoir ni développement ni démocratie.

». »

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