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Un homme riche peut-il être un homme de bien ?

Publié le 31/10/2012

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On peut très bien être riche et agir sagement. Le sage est celui qui toujours agit droitement, vertueusement, envers lui-même et autrui. A lui de bien se comporter et de ne pas devenir l'esclave de ses biens.

«Les biens de la fortune, tous tels qu'ils sont, encore faut-il avoir du sentiment pour les savourer. C'est le jouir, non le posséder, qui nous rend heureux.« Michel Eyquem de Montaigne, Essais

« La richesse ne contredit pas la morale I On peut très bien être riche et agir sagement.

Le sage est celui qui toujours agit droitement, vertueusement, envers lui-même et autrui.

A lui de bien se comporter et de ne pas devenir l'esclave de ses biens.

Ce n'est pas la richesse qui fait la vie heureuse SS e conformant aux préceptes stoïciens, Sénèque soutient avec la plus grande force l'identité entre bon- heur et vertu morale.

iernogi «[La richesse est] chez ie sage en servitude, chez le sot au pouvoir».

Sénèque, De la Vie heureuse D'où sa condamnation de l'eudémonisme d'É- picure.

Il est inconce- vable de fonder la sa- gesse sur la quête per- sonnelle du bonheur.

D'autant plus si cette quête repose sur le mé- prisable et illusoire désir d'acquérir des richesses.

Ce sont les actes qui prouvent la sagesse S era méprisable celui s'enorgueillit de sa richesse, qui lui voue un amour immodéré.

Sera sage celui qui en use avec libéralité.

Tout est question de mesure et de jugement.

Sé- nèque, aussi bien con- cernant ses responsabi- lités politiques que sa fortune personnelle, défend fermement ce principe: le sage est sou- verainement libre d'éva- luer la portée morale de ses actes.

Il existe des «préférables» st purement dési- rable la vertu.

En dehors de cette aspira- tion au souverain Bien, il n'existe que des «indif- férents».

Mais, parmi eux (par exemple la gloire, le pouvoir, le confort, etc.), il en est qui sont préférables à d'autres.

La richesse est un de ces «préférables».

Elle favorise l'homme en quête de vertu bien plus qu'elle ne nuit à ses plus hautes aspirations mora- les.

Ce n'est pas la richesse qui est en elle-même immorale.] mais l'usage que l'on en fait.

Un pauvre peut se comporter de men parfaitement immorale.

Il est faux de penser qu'étant riche, on ne peut pas être sage.. »

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