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vérité

Publié le 01/11/2012

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Introduction Les hommes ont longtemps cru que le Soleil tournait autour de la Terre. Ils en étaient certains, d’autant que toutes leurs connaissances semblaient confirmer cette idée : le dogme religieux, mais aussi l’observation courante et même, la science, lorsqu’elle s’appuyait sur Aristote ou Ptolémée. Pourtant, les découvertes de quelques-uns, à commencer par Copernic ou Galilée, ont fini par montrer que tout le monde se trompait.   Alors, suffit-il d’être certain pour être dans le vrai ? "Être dans le vrai", c’est à première vue connaître la vérité, c’est-à-dire que ce que l’on pense ou ce que l’on dit correspond à la réalité. Quand je dis "le soleil se lève" par exemple, c’est vrai si, dans la réalité, le soleil se lève. La certitude, quant à elle, n’est qu’un sentiment : elle consiste à tenir quelque chose pour vrai sans en douter. Mais puis-je être sûr de ne pas me tromper ? L’histoire du géocentrisme semble indiquer le contraire, et chacun d’entre nous a sans doute fait l’expérience de voir ses certitudes se révéler fausses. N’avons-nous pas tous cru au Père Noël qui n’existe pas ?   En fait, un sentiment ne saurait suffire à garantir la vérité de ce que l’on pense. L’erreur est humaine. Pourtant, de quel autre moyen dispose-t-on pour reconnaître la vérité, et savoir qu&rsq...

«   La certitude n'est qu'un sentiment tout à fait subjectif qui peut être trompeur.   a) Remarquons que la plupart de nos certitudes sont plutôt des opinions, des "idées reçues", comme le dit Descartes dans ses Méditations métaphysiques : elles nous viennent de l'extérieur, de notre éducation, de la société ou des médias, et nous les avons admises sans avoir réfléchi.

En bref, nous sommes souvent certains pour de mauvaises raisons.   b) La certitude est plutôt un obstacle à la recherche de la vérité : on croit savoir ce que l'on ne sait pas.

Si l'on veut trouver la vérité, il est plutôt nécessaire de n'avoir aucune certitude et de cultiver le doute.

Selon Bachelard, le propre de l'esprit scientifique est sa capacité à poser des questions et c'est la remise en cause des vérités admises qui a fait progresser la science.   c) Le scientifique ne saurait se contenter d'une certitude, qui n'est qu'un sentiment personnel, subjectif et parfois trompeur.

Il vaut mieux trouver des critères plus objectifs : d'abord, ma certitude est déjà plus fiable lorsqu'elle est universelle et partagée par les autres.

Ensuite, on peut chercher à vérifier une hypothèse par des preuves, des expériences et des démonstrations.   (Transition) Mais si le scientifique cherche à vérifier une hypothèse, c'est justement dans le but d'en être certain.

On peut sans doute se contenter de la certitude quand elle n'est pas une simple opinion, et repose sur des preuves suffisantes.     II - La certitude est un critère nécessaire   On ne peut pas douter de tout : il faut bien être certain de quelque chose.. »

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