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Vie et oeuvre d'Emmanuel KANT

Publié le 04/04/2009

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Sa vie est tout entière sous le signe de l'enseignement et de la méditation. Né en 1724 à Koenigsberg, en Prusse Orientale, centre intellectuel et commercial de l'époque, Emmanuel liant est le quatrième enfant d'une famille très modeste de onze enfants. Le père est un artisan, la mère est profondément religieuse ; elle mourut en 1737 ayant déjà fortement marqué le caractère et les convictions du jeune Emmanuel. Par elle, le futur philosophe fut initié au piétisme, secte qui s'efforçait de restaurer là vie intérieure contre le rituel extérieur de l'Église officielle. Éducation piétiste qui se poursuivit au Collège Frédéric dirigé alors par le Pasteur Schulz, ami de la famille.

En 1740, il entre à l'Université où les cours de Schulz et de Martin Knutzen, à' la fois rationaliste et piétiste, achèvent de lui donner le goût des sciences et celui des préoccupations morales.

En 1746, son père meurt ; Kant doit alors gagner sa vie comme précepteur. Il prépare ses thèses et devient professeur. Il enseignera jusqu'en 1797, date de-sa retraite, et passe sa vie dans un emploi du temps parfaitement régulier et réglé, célibataire et méditatif. Il mourut en 1804.

PHILOSOPHIE DE LA CONNAISSANCE I. L'ESPRIT - A - Les intentions. - B - La méthode réflexive. - C - La révolution copernicienne. II. LA DOCTRINE - A - Définitions. - B - Description de l'esprit. - C - Conséquences. PHILOSOPHIE MORALE - A - Fondements spéculatifs. - B - Le Devoir. - C - Conséquences.

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« Mais la physique demande plus : il faut pouvoir connaître a priori les objets pour lui permettre d'en saisir les lois.

Cecin'est possible qu'en achevant dans l'« Analytique Transcendantale » la théorie de l'Idéalisme Transcendantal.

Kant yétablit qu'un objet d'expérience (qui n'existe déjà pas hors de nous en tant qu'il est dans l'espace et dans le temps)n'existe pas non plus hors de nous en tant qu'objet ayant une forme, un mode d'existence, des qualités et unegrandeur mesurables.

Déjà saisi sous les formes de l'espace et du temps, l'objet ne va être complètement défini quepar l'imposition par-dessus les formes de la sensibilité, des « catégories » ou exigences de l'entendement dont Kantétablit la liste et explique l'opération. A la fin de ces « informations » successives, l'objet physique tel que nous le connaissons n'est que le produit del'activité de notre esprit, et il ne sera connu que comme un « phénomène », c'est-à-dire comme une réalité-pour-nous ; sa nature intime (ce qu'il est avant toute relation à notre sensibilité et a fortiori à notre entendement),échappera à jamais à notre connaissance : c'est son noumène (Kant appelle aussi ce noumène : la chose-en-soi). C'est tout cela que la métaphysique traditionnelle avait méconnu puisqu'elle cherchait la connaissance du noumène.De là ses incertitudes.

La troisième partie de la « Critique...

» expose les difficultés de la métaphysique, c'est la «Dialectique Transcendantale.

».

La raison, dans la métaphysique, cherchant à appliquer ses principes et sesexigences à l' « inconditionné » ne peut arriver qu'à des contradictions pénibles touchant l'âme, le monde en soi, etDieu.

Il suffira de ramener la Raison dans ses limites, pour que ces contradictions cessent, mais du même coup onrenonce à toute métaphysique.

La « Dialectique transcendantale » restitue à la physique seule le champ desphénomènes : elle laisse inoccupé et disponible le champ des choses-en-soi. Les « Prolégomènes à toute Métaphysique future » reprendront en 1783 les mêmes idées fondamentales. B — Les « Fondements de la métaphysique des mœurs » (1785) donneront une première esquisse de la morale deKant.

Mais c'est la « Critique de la Raison pratique » (1788) qui donne à celle-ci une base définitive.

Les jugementsmoraux spontanés n'attribuent de valeur morale qu'à la « bonne volonté » : c'est donc dans celle-ci que la Raison pratique doit trouver ses éléments a priori.

Ils dérivent de la nature inconditionnée du devoir, ou loi morale de labonne volonté. La conscience morale nous met en rapport avec notre noumène intérieur qui n'est et ne peut être que le noumèneinfini, les notions d'intérieur et d'extérieur n'ayant plus de sens dans ce domaine. La loi morale de la bonne volonté exige pour son accomplissement : la liberté morale de la personne humaine etcomme conséquence, pour que le devoir ait un sens, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu, garanties d'unaccord futur entre la vertu et le bonheur. Ces évidences ne pouvant être démontrées par la Raison, éliminée de ce domaine par la Dialectiquetranscendantale, sont appelées par Kant les « postulats de la Raison pratique ».

Objets d'une foi morale, ils nousfont pénétrer dans le monde nouménal. C — Cette conciliation de la raison pure théorique et de la raison pratique, c'est-à-dire de la science et de lamorale, déjà réalisée dans les ouvrages nommés, est mise en lumière dans la 2e édition de la Critique de la Raisonpure (1787) et particulièrement dans son importante préface, véritable discours de la méthode et exposésynthétique de la philosophie « critique » (on a appelé ainsi le Rationalisme de Kant). Il n'en reste pas moins que le monde des phénomènes et le monde des noumènes, le déterminisme et la liberté, laNature et Dieu, la Science et la Foi, l'Entendement et la Conscience morale restent trop séparés.

Pour lesrapprocher, Kant écrira en 1790 la « Critique du Jugement » qui essaie de jeter un pont entre le monde de la Natureet le monde moral par les notions de beauté et de finalité. 3 — Les applications de la Philosophie Critique.

Ce furent les ouvrages de la dernière époque : « La métaphysique des mœurs » (1797) dont les deux volumes (l'un sur le droit, l'autre sur la vertu) étendent auxrelations sociales les conséquences de la Critique de la Raison Pratique. La philosophie critique pénètre aussi dans le domaine confessionnel avec « La religion dans les limites de la simpleraison » (1793) et dans le domaine international avec le « Traité sur la paix perpétuelle » (1795).

Mais le plan tracépar la préface de la 2e édition de la Critique de la Raison pure ne fut pas achevé, la mort ayant emporté Kant en1804.. »

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