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Vous décrirez l'un des procédés objectifs de la psychologie contempo raine, et vous apprécierez la valeur de ce procédé.

Publié le 15/09/2014

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A. Mécanisme de l'électro-choc. — a Le cerveau sur lequel agit le courant électrique est un édifice de plus en plus compliqué à mesure qu'on s'élève dans l'échelle animale. Chez l'homme, il est caractérisé par le développement monstrueux des hémisphères qui conditionnent la pensée et l'activité réfléchie. Le cerveau moyen ou diencéphale donne à notre vie sa tonalité affective; de plus, il commande, sous le contrôle des centres corticaux des hémisphères, les mouvements automatiques; enfin, il est le centre de la e fonction vigile « du vivant, donnant l'impulsion vitale à toute la machine nerveuse, y compri's les centres corticaux. Enfin, le cerveau inférieur est l'organe de la vie végétative.

On le voit, les différents étages de l'édifice cérébral sont subordonnés les uns aux autres d'une façon complexe. L'électro-choc cause une rupture de cette subordination.

 

b) C'est l'action du courant sur le diencéphale et non sur la zone corti­cale qui provoque la crise d'épilepsie électrique. En effet, l'épilepsie géné­ralisée ou épilepsie-coma, telle que la déclenche l'électro-choc, n'est ja­mais d'origine corticale: de plus, chez les animaux privés de leurs hémis‑

« PSYCHOLOGIE rapports entre la vie intellectuelle et la vie afîeetive d'après les données dll l 'électro-choc.

Toute notre documentation sera empruntée au volume du docteur Jean DELAY, paru récemment sous ce titre : L'électro-choc et la psycho-physiologie (1).

{.

- PHYSIOLOGIE DE L ,ÉLECTRO·CUOC.

Voici, en quelques· mots, en quoi consiste l'électro-choc.

et quel e~t son mécanisme.

A.

Qu'est-ce que l'éle·ctro-choc ? - Le procédé thérapeutique dénommé électro-choc consiste à déclencher une crise d'épilepsie en faisant tra­ verser le cerveau par un courant électrique durant un bref espace de temps (de 1/10 de seconde à une seconde).

La crise d'épilepsie ainsi provoquée débute par une perte de conscience à laquelle s'ajoutent, après une dizaine de secondes, des convulsions qui durent environ une minute; l'inconscience se prolonge encore deux minu­ tes, et le patient revient à lui.

La durée totale de la crise est d'environ trois minutes (p.

23-24).

En réduisant le voltage, on peut obtenir une perte de conscience plus courte et sans com·ulsions; on l'a appelée " électro-absence " (p.

37).

L'électro-choc est utilisé depuis quelques années pour le traitement de certa~ncs maladies mentales : après une ou ordinairement plusieurs séan­ ces, le malade a recomTé son état normal.

sinon pour toujours.

du moins pour un temps.

B.

Mécanisme de l'électro-choc.

- a Le ceneau sur lequel agit le courant électrique est un édifice de plus en plus compliqué ù mesure qu'on s'élève dans l'échelle animale.

Chez l'homme, il est caractérisé par le développement monstrueux des hémisphères qui conditionnent la pensée et l'activité réfléchie.

Le cerveau moyen ou diencéphale donne à notre vie sa tonalité affective; de plus, il commande, sous le contrôle des centres corticaux des hémisphères, les mouvements automatiques; enfin, il est Je centre de la " fonction vigile n du vivant, donnant l'impulsion vitale il toute la machine nerveuse, y compris les centres corticaux.

Enfin, le cerveau inférieur est l'organe de la vie végétative.

On Je voit, les différents étages de l'édifice cérébral sont subordonnés les uns aux autres d'une façon complexe.

L 'électro-choc cause une rupture de cette subordination.

b) C'est l'action du courant sur le diencéphale et non sur la zone corti­ cale qui provoque la crise d'épilepsie électrique.

En effet, l'épilepsie géné­ ralisée ou épilepsie-coma, telle que la déclenche l'électro-choc, n'est ja­ mais d'origine corticale: de plus, chez les animaux privés de leurs hémis- ,(1) Vol.

grand in-So de 172 pages, Masson, 194tl.

Prix : 230 francs.

Cetl'e remar­ quable étude, beaucoup plus psychologique que physiologique ou médicale, pour­ Nl'it faire l'objel de travaux personnels qui intéresseraient certainem1mt les élève.i qui s'en chargetnient.

Tl conviendrait dans ce cas d'utiliser ~rnssi, du même auteur, Les dérèglements de l'humeur, vol.

in-8° de 160 pages (Presses Univer­ sitaires, 19461.

Cel ouvrage n'avait pas paru au moment où fut rédigée cette dissertation.

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