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Y a-t-il des vérités subjectives ?

Publié le 10/03/2004

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Toutes idées vraies est en Dieu, puisque les idées sont des modes de l'attribut pensant de Dieu. Les idées vraies sont claires et distinctes. Elles portent en elles-mêmes la certitude de leur vérité, puisque la vérité est à elle-même sa propre norme et n'a aucun critère en dehors d'elle-même. C'est dans son Ethique (2e partie, prop. XLIII) que Spinoza montre que celui qui a une idée vraie ne peut douter de la vérité de sa connaissance : « Car nul, ayant une idée vraie, n'ignore que l'idée vraie enveloppe la plus haute certitude «. Et cette certitude vient aussi de l'évidence (du latin « videre « : voir), de ce qui ne peut pas ne pas être vu, ce qui s'impose par sa totale clarté. A la différence de la fausseté qui consiste dans une privation de connaissance qu'enveloppent les idées inadéquates, c'est-à-dire mutilées et confuses.      b. Beaucoup aussi ont tenu les vérités mathématiques comme fondements inébranlables. Deux et deux font toujours quatre, c'est une certitude que chacun partage.

La certitude qualifie un état d’esprit à l’égard d’un jugement qu’il tient pour vrai sans aucun mélange de doute. Cet état peut concerner soit un jugement tenu pour évident par lui-même, soit un jugement démontré. On parle alors, à l’égard du mode d’appréhension d’un jugement, de certitude immédiate (ou intuitive), et de certitude médiate (ou discursive). Dès lors, la question de la certitude renvoie à celle de la vérité. De fait, la certitude peut n’être qu’une croyance à laquelle un sujet adhère sans y réfléchir. Ainsi le vrai, qui caractérise l’être véritable des choses, n’est pas la certitude, cette dernière désignant le côté subjectif du savoir, ou la conviction. Peut-on dès lors parler de certitude comme connaissance vraie ?

 

  • I) Il y a des vérités subjectives.

a) La psychologie est une science imparfaite. b) Il n'y a pas de vérités valables pour tous. c) Je dois touver ma vérité.

  • II) Il n'y a pas de vérités seulement pour moi.

a) La vérité c'est l'objectivité. b) Science et démonstration. c) Même la vérité esthétique est objective.

.../...

« a.

Selon la théorie de la connaissance de Spinoza , les idées de l'esprit humain sont adéquates et vraies lorsqu'elles sont rapportées à Dieu.

Toutes idées vraies est en Dieu, puisqueles idées sont des modes de l'attribut pensant de Dieu.

Les idées vraies sontclaires et distinctes.

Elles portent en elles-mêmes la certitude de leur vérité,puisque la vérité est à elle-même sa propre norme et n'a aucun critère endehors d'elle-même.

C'est dans son Ethique (2 e partie, prop.

XLIII) que Spinoza montre que celui qui a une idée vraie ne peut douter de la vérité desa connaissance : « Car nul, ayant une idée vraie, n'ignore que l'idée vraieenveloppe la plus haute certitude ».

Et cette certitude vient aussi del'évidence (du latin « videre » : voir), de ce qui ne peut pas ne pas être vu,ce qui s'impose par sa totale clarté.

A la différence de la fausseté quiconsiste dans une privation de connaissance qu'enveloppent les idéesinadéquates, c'est-à-dire mutilées et confuses. b.

Beaucoup aussi ont tenu les vérités mathématiques comme fondements inébranlables.

Deux et deux font toujours quatre, c'est une certitude quechacun partage.

Il était déjà inscrit, à l'entrée de l'Académie platonicienneque « nul n'entre ici s'il n'est géomètre ».

Ainsi, les vérités mathématiques onttoujours fait l'objet d'une certitude implacable pour l'homme.

Descartesmontrait aussi que ces principes étaient toujours déjà contenus dans l'âmehumaine, et qu'ils étaient issus de Dieu.

Avec Leibniz, ils reflètent aussi lalogique divine, Dieu étant lui-même régit par ces principes.

Ce n'est qu'auniveau de la connaissance de soi que la certitude est instable.

Socrate affirmait une seule certitude, celle de ne pas en avoir : « je sais une chose, c'est que je ne sais rien ».

Ainsi avoir ne certitude vraie, c'est se débarrasserdes préjugés, des croyances infondées, et entrer dans une quête de soi qui n'ouvre pas forcément sur une véritéfinale. Conclusion La certitude est d‘abord une attitude subjective d'adhésion immédiate, sans réflexion, à un jugement.

Ainsichacun a la certitude infondée que le soleil se lèvera demain (cf.

Hume).

Le doute permettra d'établir, non que duprobable, mais aussi la certitude de la conscience de soi.

Par ailleurs, loin de pouvoir aller à l'encontre des véritésmathématiques, l'homme peut toujours revenir sur lui-même afin de remettre en cause ses opinions.

La certitudevraie n'aura ainsi pour seul critère que la vérité.. »

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