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Y a-t-il des vérités subjectives ?

Publié le 10/03/2004

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Spinoza montre que celui qui a une idée vraie ne peut douter de la vérité de sa connaissance : « Car nul, ayant une idée vraie, n'ignore que l'idée vraie enveloppe la plus haute certitude «. Et cette certitude vient aussi de l'évidence (du latin « videre « : voir), de ce qui ne peut pas ne pas être vu, ce qui s'impose par sa totale clarté. A la différence de la fausseté qui consiste dans une privation de connaissance qu'enveloppent les idées inadéquates, c'est-à-dire mutilées et confuses.      b. Beaucoup aussi ont tenu les vérités mathématiques comme fondements inébranlables. Deux et deux font toujours quatre, c'est une certitude que chacun partage. Il était déjà inscrit, à l'entrée de l'Académie platonicienne que « nul n'entre ici s'il n'est géomètre «. Ainsi, les vérités mathématiques ont toujours fait l'objet d'une certitude implacable pour l'homme. Descartes montrait aussi que ces principes étaient toujours déjà contenus dans l'âme humaine, et qu'ils étaient issus de Dieu. Avec Leibniz, ils reflètent aussi la logique divine, Dieu étant lui-même régit par ces principes.

Chacun de nous est différent. Aussi, il y a des vérités qui ne sont valables que pour un seul individu. Si l'homme est bien la mesure de toute chose. Ces vérités subjectives, personnelles, sont plus importantes que les vérités objectives.

MAIS...

La vérité ne peut être qu'objective. On ne peut pas parler de vérité à propos des convictoins, des goûts ou des croyances. Parler de vérités personnelles est un non-sens. La vérité authentique est valable pour tous.

« le scepticisme, il rencontre un chemin de pensée que l'on retrouvera chez Descartes, à savoir partir du doute pourétablir la certitude de la conscience de soi.

De fait, je peux me tromper sur les choses hors de moi.

Mais pendantque j'en doute, je suis conscient de moi-même comme doutant.

La certitude de mon existence est présupposéedans tout jugement, dans tout doute, et dans toute erreur, « car si je me trompe, je suis ».

Ainsi la voie vers lesfondements de la certitude conduit à l'intériorité.

D'où cette injonction classique de St Augustin : « ne va pas versl'extérieur, rentre en toi, car c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité ».

C'est donc à l'intérieur que l'hommetrouve certaines vérités nécessaires et sûres, valables indépendamment du temps et universellement (comme lesfondements des mathématiques et le principe de contradiction). b.

Le doute sera chez Descartes le point de départ de sa philosophie.

Il compte à partir de là atteindre, depuisdes propositions certaines, des vérités plus complexes mais indiscutables.Ainsi les deux premières méditations de ses Méditations métaphysiques ouvrent le cheminement cartésien, consistant à remettre en cause toutes sespensées.

Il ira même jusqu'à poser l'hypothèse d'un malin génie qui voudraittoujours le tromper.

C'est par un doute radical, dit « hyperbolique », queDescartes atteindra ce qui est le plus évident et dont on ne peut douter : laconscience de soi.

Même dans le doute, le moi doit être présupposé, et c'estle « je pense donc je suis » qui marquera la première vérité sûre etinébranlable.

Et de cette certitude de la conscience de soi, Descartes peutétablir d'un seul tenant toute sa philosophie.

Et c'est en rétablissant le lien aumonde extérieur détruit par le doute que le « Je » n'en reste pas à sonemprisonnement dans la certitude de la conscience de soi.

Descartesadmettra ailleurs la possibilité de la certitude morale (certitude plus faible),qui porte sur « des choses dont nous n'avons point coutume de doutertouchant la conduite de la vie, bien que nous sachions qu'il se peut faire,absolument parlant, qu'elles soient fausses » ( Principes de la philosophie , 205). III.

certitude et vérité a.

Selon la théorie de la connaissance de Spinoza , les idées de l'esprit humain sont adéquates et vraies lorsqu'elles sont rapportées à Dieu.

Toutes idées vraies est en Dieu, puisqueles idées sont des modes de l'attribut pensant de Dieu.

Les idées vraies sontclaires et distinctes.

Elles portent en elles-mêmes la certitude de leur vérité,puisque la vérité est à elle-même sa propre norme et n'a aucun critère endehors d'elle-même.

C'est dans son Ethique (2 e partie, prop.

XLIII) que Spinoza montre que celui qui a une idée vraie ne peut douter de la vérité desa connaissance : « Car nul, ayant une idée vraie, n'ignore que l'idée vraieenveloppe la plus haute certitude ».

Et cette certitude vient aussi del'évidence (du latin « videre » : voir), de ce qui ne peut pas ne pas être vu,ce qui s'impose par sa totale clarté.

A la différence de la fausseté quiconsiste dans une privation de connaissance qu'enveloppent les idéesinadéquates, c'est-à-dire mutilées et confuses. b.

Beaucoup aussi ont tenu les vérités mathématiques comme fondements inébranlables.

Deux et deux font toujours quatre, c'est une certitude quechacun partage.

Il était déjà inscrit, à l'entrée de l'Académie platonicienneque « nul n'entre ici s'il n'est géomètre ».

Ainsi, les vérités mathématiques onttoujours fait l'objet d'une certitude implacable pour l'homme.

Descartesmontrait aussi que ces principes étaient toujours déjà contenus dans l'âmehumaine, et qu'ils étaient issus de Dieu.

Avec Leibniz, ils reflètent aussi lalogique divine, Dieu étant lui-même régit par ces principes.

Ce n'est qu'auniveau de la connaissance de soi que la certitude est instable.

Socrate affirmait une seule certitude, celle de ne pas en avoir : « je sais une chose, c'est que je ne sais rien ».

Ainsi avoir ne certitude vraie, c'est se débarrasserdes préjugés, des croyances infondées, et entrer dans une quête de soi qui n'ouvre pas forcément sur une véritéfinale. Conclusion La certitude est d‘abord une attitude subjective d'adhésion immédiate, sans réflexion, à un jugement.

Ainsichacun a la certitude infondée que le soleil se lèvera demain (cf.

Hume).

Le doute permettra d'établir, non que duprobable, mais aussi la certitude de la conscience de soi.

Par ailleurs, loin de pouvoir aller à l'encontre des véritésmathématiques, l'homme peut toujours revenir sur lui-même afin de remettre en cause ses opinions.

La certitudevraie n'aura ainsi pour seul critère que la vérité.

>>> SECONDE CORRECTION DE CE MEME SUJET: http://www.devoir-de-philosophie.com/passup-corriges-. »

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