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La psychologie clinique (cours)

Publié le 28/12/2022

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« Dans ce chapitre, l’auteur étudie le dispositif clinique :Il précise d’abord que les modalités de l'intervention du clinicien sont intimement liés à la conception qu'il se fait de sujet, du symptôme et de son étiologie.

En fonction de la réponse donnée se dessinent schématiquement plusieurs psychologies.

Une première approche s'intéresse à l'individu porteur d'un trouble pathologique identifiable. Les facteurs organiques, psychologiques, sociaux, ou l'interaction des trois, le déterminent ainsi que son symptôme.

Une deuxième approche envisage le sujet divisé du fait de sa prise dans le langage.

Dans cette perspective, le symptôme, apparait comme l'indice de la vérité du sujet.

Il témoigne de sa position à l'endroit de la castration, du sexuel. L’offre du clinicien : L'implication du clinicien : Entre la plainte du sujet et la demande s'interpose l'offre du clinicien.

Le clinicien met en place un dispositif qui permet au sujet de présenter sa demande.

À charge pour le clinicien de mettre en place un dispositif qui permet au sujet de se sentir concerné par cette demande venant d'un tiers. Le dispositif clinique conjugue l'acte du clinicien à celui du patient.

Le travail clinique modifie le rapport du sujet à sa souffrance, lui permettant d'accepter cette part manquante.Ceci nécessite que le clinicien fasse preuve d'une neutralité bienveillante, un terme qui vise plutôt l'attitude du clinicien qui consiste à refuser de prendre parti dans le conflit éprouvé par le patient : ni dans le sens d'un renforcement du moi, ni dans le sens d'un renforcement de la libido, Le clinicien renonce de plus à tout jugement de valeur ou référence à ses propres, conceptions morales. Ici, l’auteur étudie les différents mécanismes psychologiques conscients et inconscients qui sont mobilisés pendant l’entretien clinique : 1.

La souffrance : un état prolongé de physique ou morale.

La souffrance conduit à un retrait du monde extérieur et elle est propre à chacun.

La forme expressive qu'elle revêt est déterminée par l'histoire individuelle et collective.

La maladie en l'une des formes d’expression de la souffrance. 2.

La plainte : Face à la souffrance, le clinicien peut choisir entre deux positions La première consiste à faire taire » la souffrance en recherchant une éradication du symptôme (conseil, rééducation) ; deuxième position revient au contraire à faire parler la souffrance, c'est-à-dire à faire passer la souffrance à la dimension d'une plainte dont le sujet devient l'auteur.

L'émergence de la plainte dépend de l'intensité ou de la durée de la souffrance et nécessite une rupture dans l'existence quotidienne où ce qui satisfaisait jusque-là ne suffit plus, ce qui pousse le sujet à interroger les raisons de son mal-être. 3.

La demande : c’est une question fondamentale qui se base sur 3 éléments indissociables et interdépendants : qui demande, quoi et à qui.

Le clinicien se met au service du demandeur et de sa souffrance.

Le clinicien doit prendre en considération ta position qu'adopte le patient à l'égard de sa souffrance.

Le passage de la plainte à la demande s'effectue par l'intermédiaire d'une question que le sujet se pose sur le sens à donner à ce qui lui arrive : le sujet ne se contente pas de se plaindre, mais est déterminé à changer quelque chose à sa situation, ce qui dépasse simplement une demande de guérison.

Elle relève aussi d'un désir du sujet de comprendre et de reconnaître sa part de responsabilité dans ce qui lui arrive.

De plus, la demande au sens large est l'expression d'un désir : demande de savoir et demande d'amour.

Elle va permettre que s'entrouvre le passé du sujet, que se révèlent ses identifications ainsi que son mode propre de relation à l'Autre.

C’est à travers l’objet de la demande que le clinicien et le sujet se rencontrent : l’objet proposé par celui qui répond à la demande devient une source d’identification et d’intérêt pour le demandeur.

En effet, la demande introduit une dynamique : l’attitude de non-réponse à la demande génère une tension, une frustration alors que la satisfaction de la demande apaise cette tension et créée de nouveaux liens entre les deux sujets. D'ailleurs, cette situation est révélatrice de la personnalité et du fonctionnement du sujet.

Parfois, ce dernier peut présenter un personnage extérieur comme stratégie défensive permettant d’éviter le conflit, mais l’intérêt pour ce personnage de la part du clinicien s’avère une erreur technique.

Bref, en oubliant de se recentrer sur la demande du sujet et sur le sujet lui-même, il sert alors la défense. 4.

La projection: est un mécanisme de défense du Moi au cours duquel le sujet vit les expériences d’autrui comme similaires aux siennes ou attribuent ses propres qualités, sentiments et conduites aux objets du monde externe.

Ce processus d’attribution s’accompagne d’un mouvement de méconnaissance conjointe de ses propres particularités et sert de défense contre des stimuli internes désagréables ou des angoisses multiples. 5.

Le transfert : La relation qu'un sujet établit avec un autre est en fonction en partie du contexte de la rencontre et en partie de la structuration de personnalité (son histoire, de sinisation mentale et de ses modes de relation passée).

On appelle transfert une telle transposition dans une relation donnée de modalités relationnelles inconscientes et purement imaginaires, qui dépendent d'expériences infantiles (Le clinicien peut être perçu comme un personnage protecteur et tout poissant ou comme un rival). 6.

Le contre transfert : L’ensemble des réactions inconscientes du clinicien à l’égard de son interlocuteur et plus particulièrement du transfert de celui.

Contretransfert comporte deux dimensions : l'une est constituée par les réactions inconscientes de.... »

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