Devoir de Philosophie

Les concepts de travail de la psychologie clinique : La métapsychologie freudienne

Publié le 24/07/2012

Extrait du document

travail

Comme le « Surmoi «, l’instance idéale de la personnalité résulte de l’identification aux parents et de l’intériorisation des interdits. Le petit garçon, sommé de désirs pour sa mère, entravés par les interdits ; Dans le contexte de renoncement œdipien, ne pouvant satisfaire ses pulsions, va s’identifier à ses parents en voulant devenir comme eux, plus tard posséder ce qu’ils possèdent… Les parents deviennent des objets d’idéaux. Cette instance est portée sur l’avenir du sujet, et c’est aussi l’instance à laquelle l’individu va mesurer ses réalisations, c’est ce que l’individu va voir devant lui dans son futur. En principe, pour que cette instance soit porteuse de la réalisation du sujet, il importe que cet idéal du « Moi « paramétré, tiennent suffisamment compte des réalités de l’existence. 

travail

« a) Le « ça » Il est définit comme le pôle pulsionnel de la personnalité.

C'est le réservoir des pulsions.

Elles sont inhérentes à l'individu, comme les pulsions d'autoconservation parexemple.

(Manger pour vivre…).

D'autres pulsions vont apparaitre au cours de l'évolution comme les pulsions sexuelles.

Ces pulsions vont concerner plusieurs typesde plaisir, chacun référant d'une zone érogène du corps.

(Pulsion sexuel orale, anale..).

Le « ça » est un fond commun et règne en maitre dès la naissance de l'individu.Au début de la vie psychique, le bébé n'est que « ça ».

Il n'obéit qu'à ses pulsions.

C'est à partir des réponses de satisfactions pulsionnelles apportées parl'environnement que l'enfant va pouvoir se développer et construire ses autres instances psychiques.Le « ça » est aussi le lieu d'origine libidinale, qui définit les appétences.Ce pôle pulsionnel est inconscient. b) Le « Moi » C'est à l'origine une partie du « ça » qui a subi des modifications au cours du développement et sous l'influence de la réalité externe et de ses contraintes exercées surl'individu.

Le « Moi » conserve plus ou moins cependant des liens étroits avec le « ça ».Par exemple, le patient anorexique a un moi qui se coupe de ces pulsions de conservation alimentaire…Le « Moi » entretiens aussi des liens avec la réalité extérieure.

C'est l'instance qui désigne la personnalité, et qui va être chargé de réguler et d'arbitrer les conflits etles changes entre les instances, et entre une instance et la réalité extérieure.

Il représente le sujet, et veille à sa conservation en filtrant les stimulations qui viennent dudehors comme du dedans et qui pourraient déstabiliser l'individu dans sa personnalité psychique.

Le « Moi » se constitue par le processus d'identification.

C'est unesérie d'identification qui commence dès la naissance, et qui continue durant toute la vie du sujet.* L'identification primaire : Lorsque l'enfant sort de la fusion, elle correspond à une identification à autrui, qui est un modèle, à savoir le genre humain.

Cesidentifications peuvent être plus ou moins structurantes.* L'identification secondaire : Elle survient plus tard dans le développement, après la primaire.

C'est une identification psycho sexuelle.

Le sexe biologique ne donnepas directement l'identité subjective psycho sexuelle.

Il y a plusieurs types d'identifications secondaires.

Il y a une identification féminine et masculine chez le mêmesujet. Le processus identificatoire repose sur deux mécanismes précis qui s'emboitent (l'un prolongement de l'autre) : * L'incorporation : C'est un fantasme de mettre à l'intérieur de son corps.

Il est fondamental durant la première phase psychogénétique (phase orale).

En même tempsque le bébé incorpore le lait matériel maternel, l'enfant fantasme au-dedans de son corps se mère, pour avoir en soi la source de la satisfaction pulsionnelle et donc dene pas souffrir de sa perte.

Cela permet de ne pas être dépendant de l'autre.

Le bébé pourra baigner dans son univers de toute puissance narcissique.

C'est par lemanque de source progressif qu'il se rendra compte que ce sentiment de puissance dépend bien d'autrui, de sa mère.* L'introjection : Il consiste à mettre au-dedans de soi l'objet, ses qualités… Il est plus large que le mécanisme précédent.

Mettre à l'intérieur de soi dans cemécanisme, c'est-à-dire mettre aussi dans son psychique, dans ses instances psychiques les qualités d'homme. Ce mécanisme ne concerne pas que le bébé.

L'introjection est une incorporation et le fait de métaboliser les connaissances pour soutenir la pensée, et notamment dansla vie d'adulte. Le patient schizophrène n'est plus en mesure d'assurer sa défense car son « Moi » est envahi par le délire, processus primaire, et ne fait plus le lien avec la réalitéextérieure.

Il utilise beaucoup le déni afin de nier les contraintes de la réalité qu'il ne peut supporter. Le « Moi » est l'instance médiane et médiatrice entre le « ça » et le « surmoi », et médiatrice avec ce qui vient du dehors, de la réalité externe.

Pour régler ces conflits,le « Moi » va se servir de mécanismes de défense, qui ont une vertu adaptative.

Ils permettent à l'individu de s'adapter aux contraintes de la réalité. c) Le « Surmoi » L'instance surmoïque décline du partie du « Moi » qui a subi des modifications, qui a introjecter les interdits, les règles, les lois.

Cela suppose évidement que le« Moi » se soit confrontés à ces interdits au préalable.

Deux interdits fondamentaux :* L'interdit du meurtre qu'on le retrouve dans l'organisation sociétale, et qui est structurant pour la psyché.* L'interdit de l'inceste.L'introjection de ces interdits, ce développement du « Surmoi » au sortir du complexe d'Œdipe, qui est organisateur lors de la phase génitale. Ce complexe œdipien va advenir chez l'enfant de 4 à 5 ans.

Cet enfant va désirer être à la place du parent de même sexe.

Il est partagé entre les désirs tendres etamoureux envers l'un de ses parents, et la « haine, les désirs de meurtre à l'égard de l'autre.

Ce complexe est bifaces.

Tout enfant va traverser ce complexe sous deuxversions.

La précédente, et la symétrie inverse.

L'enfant porté vers le parent du même sexe et qui veut éliminer le parent du sexe opposé. Le « Surmoi » est l'instance à l'intérieur de la topique qui est source de sa conscience morale, de jugement, et qui en est le pôle interdicteur de la personnalité. d) L'idéal du « Moi » Comme le « Surmoi », l'instance idéale de la personnalité résulte de l'identification aux parents et de l'intériorisation des interdits.Le petit garçon, sommé de désirs pour sa mère, entravés par les interdits ; Dans le contexte de renoncement œdipien, ne pouvant satisfaire ses pulsions, va s'identifierà ses parents en voulant devenir comme eux, plus tard posséder ce qu'ils possèdent… Les parents deviennent des objets d'idéaux.

Cette instance est portée sur l'avenirdu sujet, et c'est aussi l'instance à laquelle l'individu va mesurer ses réalisations, c'est ce que l'individu va voir devant lui dans son futur.En principe, pour que cette instance soit porteuse de la réalisation du sujet, il importe que cet idéal du « Moi » paramétré, tiennent suffisamment compte des réalitésde l'existence. Dans cette deuxième description topique de la personnalité, la personnalité apparait divisée entre des instances, pulsionnelles, interdicteurs, idéaux, tout pôles ayantdes intérêts divergeant, où le « Moi » a pour fonction de les réguler, de les gérer, et ce, en vue de maintenir l'équilibre psychique du sujet, afin que l'individu nesouffre pas trop de ces conflits.Chacune de ces personnalités est organisée autour d'un type de conflit exercé entre deux de ces instances.* Personnalité psychotique : Conflit entre le « ça » et la réalité extérieur.

Conflit en lien interne-externe.* Personnalité névrotique : Conflit opposant le « ça » et le « surmoi ».

Conflit interne.* Personnalité état limite (Borderline) : Conflit entre le « ça » et l' « idéal du Moi ». II- Le point de vue économique - dynamique Le point de vue dynamique est défini comme le point de vue qui envisage les phénomènes psychiques comme résultants du conflit et de la composition des forces quiexercent une certaine poussée sur l'individu.

Ces forces étant en dernier ressort d'origine pulsionnelle.Le point du vue économique va s'intéresser au devenir de ces forces pulsionnelles (énergie pulsionnelle), au traitement de ces pulsions dans la vie psychique, au seinde la personnalité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles