11 résultats pour "derigny"
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Le General Dourakine
Derigny: "Non, mon general, mais il vaut toujours mieux etre plusieurs pour.
temoignait du travail qu'il avait accompli. Mais le triomphe du general fut calme et silencieux. Il ne pouvait parler, tant sa poitrine etait oppressee par ses longs efforts. Natasha et Romane contemplaient aussi en silence le magnifique aspect de cette vallee, couronnee de bois et de rochers, animee par la ville d'Ems et par le ruisseau serpentant borde de prairies et d'arbustes. Que cette vue est belle et charmante! dit Natasha. Et que de pensees terribles du passe et souriantes pour l'aveni...
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Le General Dourakine
Derigny: "A la derniere station avant la frontiere, mon general.
Le prince: L'as-tu dit a quelqu'un? Jacques: A personne! Jamais! Je savais bien que cela pourrait vous faire du mal. Le general: Brave enfant! tu auras la recompense de ta charitable discretion. Jacques: Je n'en veux pas d'autre que votre amitie a tous! Le general: Tu l'as et tu l'auras, mon brave garcon. Le general, qui n'oubliait jamais les repas, appela Derigny pour commander un bon diner et du bon vin qu'on boirait a la sante de Romane et de tous les Siberiens. Pendant qu'on appreta...
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Le General Dourakine
"Plus vite, plus vite!
Derigny: Comment? deja? ils ont joue au maitre a peine arrives? C'est un vilain jeu, auquel il ne faudra pas vous meler a l'avenir, mes pauvres chers enfants. Jacques: C'est ce que nous disait maman tout a l'heure. Si j'avais ete la, Paul n'aurait pas ete battu, car je serais tombe sur eux a coups de poing et je les aurais tous rosses. Derigny, souriant: Tu aurais fait la une jolie equipee, mon cher enfant! Battre les neveux du general! c'eut ete une mauvaise affaire pour nous; le general e...
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Le General Dourakine
Le general: "Tres mal, mon cher; horriblement!
C'est drole, dit Paul a Jacques, que tous les hommes ici soient des sapeurs! Jacques: Ce ne sont pas des sapeurs: ce sont les paysans du general Paul: Mais pourquoi sont-ils tous en robe de chambre? Jacques: C'est leur maniere de s'habiller; tu en as vu tout le long de la route; ils etaient tous en robe de chambre de drap bleu avec des ceintures rouges. C'est tres joli, bien plus joli que les blouses de chez nous. Ils arriverent aux chambres qu'ils devaient occuper et que Vassili, l'inten...
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L'auberge de l'ange gardien
Quand vint le jour du depart, le general etait radieux, Moutier bondissait de joie.
Le pauvre Derigny voulut parler, mais la parole expira sur ses levres et il tomba comme une masse, serrant encore les enfants contre son coeur. Moutier avait amorti sa chute en le soutenant a demi, aide des deux soeurs; il degagea avec peine Jacques et Paul de l'etreinte de Derigny. Lorsque Jacques put parler, il fondit en larmes et s'ecria: C'est papa, c'est mon pauvre papa! Je l'ai presque reconnu quand il a dit: Mes pauvres enfants! et surtout quand il nous a embrasses si fort; c'est comme...
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Le General Dourakine
dans les bras de Moutier, qui eut de la peine a ne pas toucher terre avec sa charge.
il lui arriva deux fois de redemander des plats servis et accommodes par les deux soeurs. Apres le repas et apres une promenade dans les domaines d'Elfy et de Moutier, on se dirigea vers l'auberge du General reconnaissant. Natasha, ses freres et leurs amis couraient en avant et admirerent avec une gaiete bruyante l'effigie rubiconde du vieux general. Toute le societe entra dans la maison de Derigny, qui avait ete preparee pour recevoir le general et sa famille; les domestiques et les femmes de c...
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L'auberge de l'ange gardien
MOUTIER.
MOUTIER.Je vous raconterai ca quand nous aurons dine, mon ami; et quand les enfants seront couches. Ils savent cela, eux, il est inutile qu'ils me l'entendent raconter. LE GENERAL.Et vous, mon cher, comment se fait-il que vous ayez perdu vos enfants, que vous ayez fait la campagne de Crimee, que vous n'ayez pas retrouve ces enfants au retour? Vous n'avez donc ni pere, ni mere, ni personne? DERIGNY.Ni pere, ni mere, ni frere, ni soeur, mon general. Voici mon histoire, plus triste que longue. J...
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L'auberge de l'ange gardien
redoute pour eux.
recu le fouet! A present, mes bons amis, vous avez tout vu, vous etes bien contents comme moi, mais bien fatigues comme moi, et vous avez besoin d'etre seuls comme moi. Laissez-moi renvoyer tout ce monde; promenez-vous tout doucement sur vos terres en causant et laissez-moi surveiller le retour de l'ordre dans votre maison... Pas de replique! Je veux ce que je veux. Envoyez-moi Derigny et les enfants; dites que je desire qu'on s'en aille, et demandez au notaire de venir me parler. Elfy baisa la...
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L'auberge de l'ange gardien
Le general se leva et annonca qu'il etait temps de s'habiller.
On monta le perron, on entra dans la salle; Elfy et Moutier se trouverent en face d'une foule compacte: le notaire, les parents, les amis, les voisins, tous avaient ete invites et remplissaient la salle, agrandie, embellie, peinte et meublee. Des sieges etaient prepares en nombre suffisant pour tous les invites. Le general fit asseoir Elfy entre lui et Moutier, Mme Blidot a sa gauche, puis Derigny et les enfants; le notaire se trouvait en face avec une table devant lui. Quand tout le monde fut p...
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L'auberge de l'ange gardien
Le general descendit le perron, entrainant Mme Blidot, suivi d'Elfy qui donnait le bras a Moutier, et du reste
de la societe.
LE GENERAL.A-t-on fini le cafe, le pousse-cafe, tout enfin? Fini a la majorite, mon general, repondit Moutier, fatigue de boire et de manger. Allons, partons. J'ouvre la marche avec Elfy. Le general se leva; chacun en fit autant. Il ouvrit lui-meme la porte du jardin. Elfy poussa une exclamation joyeuse, quitta le bras du general et courut legere comme un oiseau, vers la barriere elegante qui avait ete placee et ouverte sur le pre pendant la courte absence des proprietaires. Jacques et Paul l...
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L'auberge de l'ange gardien
Saint-Alexandre, des plaques en diamants, l'epee avec une poignee en diamants, et une foule de decorations
de pays etrangers a la Russie.
LE GENERAL.Comme vous dites ca, ma pauvre petite femme! Vous avez l'air d'un enterrement. MADAME BLIDOT.Oh! general! c'est que j'ai la mort dans l'ame! LE GENERAL.Un jour comme celui-ci? par exemple! MADAME BLIDOT.General, vous savez que Jacques et Paul sont ma plus chere, ma plus vive affection. Voici leur pere revenu; me les laissera-t-il? consentira-t-il jamais a s'en separer? LE GENERAL.Pour dire vrai, je ne le crois pas, ma bonne amie. Mais, que diantre! nous n'y sommes pas encore! Et...