7 résultats pour "felton"
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La barque s'approcha aussi près qu'elle put du rivage, mais il n'y avait pas assez de fond pour qu'elle pût
toucher le bord ; Felton se mit à l'eau jusqu'à la ceinture, ne voulant confier à personne son précieux fardeau.
Milady tressaillit dejoie ; ellevenait delire auplus profond ducœur dujeune homme : lamort de Buckingham yétait écrite entoutes lettres. « Felton…, dit-elle,vousêtesgrand comme JudasMacchabée ! Sivous mourez, jemeurs avecvous : voilà tout ceque jepuis vous dire. – Silence ! ditFelton, noussommes arrivés. » En effet, ontouchait ausloop. Felton monta lepremier àl’échelle etdonna lamain àMilady, tandisquelesmatelots lasoutenaient, carla mer était encore fortagitée. Un instant aprèsilsétaient surlep...
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midi j'aurai l'ordre de votre exil, signé Buckingham.
suspendu au-dessus del’abîme parune échelle decorde. Pour lapremière fois,unmouvement deterreur luirappela qu’elleétaitfemme. Le vide l’épouvantait. « Je m’en étaisdouté, ditFelton. – Ce n’est rien,cen’est rien,ditMilady, jedescendrai lesyeux fermés. – Avez-vous confianceenmoi ? ditFelton. – Vous ledemandez ? – Rapprochez vosdeux mains ; croisez-les, c’estbien. » Felton luiliales deux poignets avecsonmouchoir, puispar-dessus lemouchoir, avecunecorde. « Que faites-vous ? demandaMiladyavecsurprise...
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« Voyez, Milord, dit-il d'un air sombre, voici une femme qui était sous ma garde et qui s'est tuée !
CHAPITRE LVIII ÉVASION Comme l’avaitpenséLorddeWinter, lablessure deMilady n’étaitpasdangereuse ; aussidèsqu’elle se trouva seuleaveclafemme quelebaron avaitfaitappeler etqui sehâtait deladéshabiller, rouvrit-ellelesyeux. Cependant, ilfallait jouerlafaiblesse etladouleur ; cen’étaient paschoses difficiles pourunecomédienne comme Milady ; aussilapauvre femme fut-elle sicomplètement dupedesaprisonnière, que,malgré ses instances, elles’obstina àla veiller toutelanuit. Mais laprésence decette femme...
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l'avoue, dans ma douleur, que dans la honte de ne m'être pas vengée.
CHAPITRE LVII UN MOYEN DETRAGÉDIE CLASSIQUEAprès unmoment desilence employé parMilady àobserver lejeune homme quil’écoutait, ellecontinua son récit : « Il yavait prèsdetrois jours quejen’avais nibu nimangé, jesouffrais destortures atroces : parfoisilme passait comme desnuages quimeserraient lefront, quimevoilaient lesyeux : c’était ledélire. « Le soirvint ; j’étais sifaible, qu’àchaque instantjem’évanouissais etàchaque foisque jem’évanouissais je remerciais Dieu,carjecroyais quej’allais mourir....
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Et Dieu, qui comptera les maux que j'ai soufferts.
CHAPITRE LIV TROISIÈME JOURNÉEDECAPTIVITÉFelton étaitvenu ; maisilyavait encore unpas àfaire : ilfallait leretenir, ouplutôt ilfallait qu’ilrestât tout seul ; etMilady nevoyait encore qu’obscurément lemoyen quidevait laconduire àce résultat. Il fallait plusencore : ilfallait lefaire parler, afindelui parler aussi : car,Milady lesavait bien,saplus grande séduction étaitdans savoix, quiparcourait sihabilement toutelagamme destons, depuis laparole humaine jusqu’au langagecéleste. Et cependant, malg...
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voulait vous assassiner.
« Neuf heuresmoinsdixminutes », dit-il. Milady avaitavancé sondépart d’uneheure etdemie dèsqu’elle avaitentendu lecoup decanon qui annonçait lefatal événement, elleavait donné l’ordre delever l’ancre. La barque voguait sousunciel bleu àune grande distance delacôte. « Dieu l’avoulu », ditFelton aveclarésignation dufanatique, maiscependant sanspouvoir détacher lesyeux de cet esquif àbord duquel ilcroyait sansdoute distinguer leblanc fantôme decelle àqui savie allait être sacrifiée. De Winter suivi...
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« Tenez, lui dit-il, je voulais vous montrer cette espèce de passeport que j'ai rédigé moi-même et qui vous
servira désormais de numéro d'ordre dans la vie que je consens à vous laisser.
Et elle commença lemême chantreligieux quilaveille avaitsiviolemment exaltéFelton. Mais, quoique savoix douce, pleineetsonore eûtvibré plusharmonieuse etplus déchirante quejamais, la porte restaclose. Ilparut bienàMilady, dansundes regards furtifsqu’elle lançait surlepetit guichet, apercevoir à travers legrillage serrélesyeux ardents dujeune homme mais,quecefût une réalité ouune vision, cettefoisil eut sur lui-même lapuissance dene pas entrer. Seulement, quelquesinstantsaprèsqu’elle eûtfini son...