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La liturgie catholique, les gestes et les attitudes Seuls ou ensemble, les êtres humains parlent aussi à dieu avec leur corps.

Publié le 05/04/2015

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La liturgie catholique, les gestes et les attitudes Seuls ou ensemble, les êtres humains parlent aussi à dieu avec leur corps. Mieux qu'un concerto dont l'instrument soliste s'oppose à l'orchestre, la liturgie catholique est une symphonie : indispensable à l'ensemble de l'oeuvre, chaque instrument n'y joue que sa partie, mais la joue tout entière. Cette métaphore musicale n'est cependant pas suffisante, car outre les voix et les instruments, l'acte liturgique engage tout l'homme : son âme, son esprit et son coeur, mais aussi son corps. Il faudrait plutôt évoquer l'opéra, qui ajoute les mouvements et les postures des acteurs. Cette comparaison n'est pas superficielle, tant il est vrai que la notion d'Opus Dei, répandue par la règle de saint Benoît, signifie " l'OEuvre de Dieu ", c'est-à-dire à la fois celle que nous lui consacrons et celle qu'il accomplit avec nous et pour nous ; et l'on sait que l'opéra vient du latin opera, " oeuvres ", pluriel de opus. Bien qu'elle ne soit pas davantage une chorégraphie, la liturgie chrétienne implique une organisation précise des mouvements des divers participants. Le cérémonial est nécessaire à son plan, pou...
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« La prostration, qui a la même étymologie que la prosternation, consiste à s’étendre de tout son long sur le sol.

Elle est réservée à des moments solennels : celui qui va recevoir le sacrement de l’ordre est ainsi étendu pendant le chant des litanies des saints, tout comme celui qui va prononcer les v œ ux de religion.

Le Vendredi saint, après le passage de la Passion selon saint Jean qui rapporte la mort de Jésus, la lecture s’arrête un instant et toute l’assemblée se prosterne. Les mains et les bras du célébrant jouent un grand rôle dans l’accomplissement des rites liturgiques : bénédictions, onctions, et surtout consécrations.

En symbole de la pureté spirituelle requise, le prêtre se lave les doigts après l’offertoire et après la communion.

Les mains sont jointes pour signifier la supplication ; on les garde ainsi quand on est en fonction dans une cérémonie, et qu’on n’a rien à tenir ni à faire.

Le célébrant tient par instants les mains et les bras étendus, par exemple pour la récitation du “ Notre Père ” de la messe : c’est l’antique position de l’Orante, dont on a trouvé la représentation dans les catacombes des premiers siècles chrétiens.

Instruments privilégiés de l’administration des sacrements, les mains sont imposées par l’évêque lors des ordinations. Aux fidèles aussi, la liturgie présente plusieurs gestes des mains : ils se signent sur le front, le ventre et les deux épaules.

Au moment de l’annonce de l’Évangile, ils tracent du pouce un petit signe de croix sur leur front, leur bouche et leur c œ ur.

La poignée de main entre les fidèles, qui le plus souvent remplace le baiser de paix que l’on se donne avant la communion, est le signe de la chaste affection qu’ils se portent mutuellement. Il existe encore d’autres rites, qui font intervenir certaines parties du corps : la messe du soir du Jeudi saint comporte un lavement des pieds, qui reproduit le geste du Christ lors de la dernière Cène.

Les fidèles inclinent le buste devant les symboles de la présence divine : l’autel, la croix, le livre des Évangiles.

Au cours de leurs offices, les moines s’inclinent profondément à la fin de chaque psaume, quand ils chantent le “ Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit ”.

La génuflexion s’impose dans toutes les églises, quand on passe devant le Saint Sacrement que signale sur l’autel une lumière permanente. Dans la cérémonie des obsèques, le corps du défunt est aspergé d’eau bénite en signe de purification, et encensé en signe de respect, car selon l’enseignement de saint Paul nos corps sont les membres du. »

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