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Le sacrement de l'ordre Le sacrement de l'ordre consacre au service

Publié le 05/04/2015

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Le sacrement de l'ordre Le sacrement de l'ordre consacre au service de leurs frères ceux qui sont appelés à leur transmettre les dons de Dieu Pour garantir la durable authenticité de la communion d'amour qui anime son Corps mystique, le Christ lui-même l'a pourvu des signes vivants de sa présence et de son action. Après la Résurrection, il apparaît à ses Apôtres et leur donne pour mission de convertir les nations : ils sont ainsi constitués témoins privilégiés de son humanité, et le don de l'Esprit Saint, lors de la Pentecôte, les emplit de la force d'en-haut. Au milieu des Apôtres se trouvait Simon, dit Pierre, que Jésus a institué le fondement de son Église, l'identifiant même à lui, mystérieusement, pour payer l'impôt cultuel du didrachme. Cet homme simple et généreux, ancien pêcheur de Galilée, a connu sa faiblesse lors de son triple reniement dans la nuit de la Passion. Mais après avoir obtenu de lui, comme en écho, une triple profession d'amour, le Seigneur ressuscité l'a tout de même chargé de veiller sur tout son troupeau. Ainsi, de par la volonté du Christ, son Église, organisme vivant, est structurée par Pierre et les Apôtres. À leur tour, par l'imposition des mains, ces derniers transmettent à des hommes choisis la dignité de représentants du Christ, avec la force de l'Esprit qui leur est nécessaire. Et cette mission connaît à travers les siècles son prolongement dans le ministère des évêques, à qui la plénitude du sacrement de l'ordre confère la qualité de successeurs des Apôtres. Ils sont les signes et les instruments du Christ dans chacun de leurs diocèses et chacune de leurs églises. Saint Augustin se voulait à la fois membre de l'Église comme ses fidèles d'Hippone, mais aussi, pour eux, le signe vivant de leur Seigneur, doté des moyens de les unir à lui. Dans le même esprit, la Constitution sur l'Église de Vatican...

« unité.

Il est habituellement assisté de sa curie, et réunit le collège des évêques autour de lui, pour des conciles ou des synodes.

Chacun des évêques remplit, pour les fidèles de son diocèse, les fonctions de pasteur, de prêtre et de docteur qui sont des participations à celles du Christ-Chef.

Depuis les origines de l’Église, il est assisté des prêtres qu’il ordonne et qui partagent son sacerdoce, capables comme lui de célébrer l’Eucharistie, agissant in persona Christi, “ en la personne même du Christ ”.

Il est également aidé par les diacres (du grec diakonos, “ serviteur ”), auxquels il communique une participation à son ordre, non pour le sacerdoce lui-même mais pour certains “ services ” sacramentels.

Longtemps ordre préparatoire à la prêtrise, le diaconat est redevenu depuis Vatican II un ordre permanent. Évêques, prêtres et diacres représentent donc les trois degrés du sacrement de l’ordre, conféré par l’imposition des mains sur la tête des ordinands, suivie de la prière d’ordination.

Seuls les évêques sont les ministres (au sens latin de minister, “ serviteur ”) de l’ordination ; toutefois, lors des ordinations de prêtres, les prêtres présents imposent aussi les mains.

Les rites complémentaires sont l’onction de la tête pour les évêques et l’onction des mains pour les prêtres.

On remet aux évêques les insignes pontificaux, la mitre et la crosse ; les prêtres reçoivent l’étole et la chasuble, ainsi que le pain et le vin pour la messe ; aux diacres l’on remet le livre des Évangiles, avant de les revêtir de l’étole et de la dalmatique.

En dehors des cérémonies qui leur font porter les vêtements liturgiques que nous présenterons plus loin, l’habit officiel des ecclésiastiques est la soutane noire serrée aux reins par une large ceinture, ou encore depuis 1963 ce qu’on appelle le “ clergyman ”, un complet-veston noir ou gris avec une petite croix au revers, qui ouvre sur une chemise foncée, munie d’un col romain blanc. Le pape seul est revêtu d’une soutane blanche ; un camail blanc lui couvre les épaules et le buste.

Il porte au doigt “ l’anneau du pêcheur ”, en souvenir de l’origine de saint Pierre, dont jadis il scellait sa correspondance (sub annulo piscatoris).

Il est coiffé d’une calotte blanche, et porte en sautoir une croix pectorale, suspendue à une chaîne. Les cardinaux, évêques plus proches du pape, exerçaient à l’origine leur ministère dans les quartiers de Rome (en latin cardines) et constituent en quelque sorte le sénat pontifical.

Ils reçoivent la barrette rouge (sorte de bonnet carré), et sont entièrement vêtus de rouge (soutane, camail et calotte) ; ils portent au doigt un anneau, et leur. »

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